LE JOURNAL DES "L" - ELLES... (vendredi, 11 mars 2011)

 

LE MODERN JAZZ : UNE VÉRITABLE PASSION POUR ANNE QUI A VOULU EN SAVOIR PLUS SUR LES ORIGINES DE CETTE DANSE...

 

 

Le jazz est un genre de musique créé au début du XXème siècle dans le sud des Etats-Unis. C'est un mélange de musique européenne (tirée de la culture chrétienne), et de musique africaine.

L'influence européenne vient des colons français, portugais, anglais et espagnols. Ceux-ci se sont, à la fin du XVème siècle, installés aux Etats-Unis.

Mais les Africains ne sont arrivés qu'au début du XVIIème siècle, en tant qu'esclaves, à cause du commerce triangulaire.

Les influences africaines se manifestent par le chant, et le rythme de la musique. En effet, les esclaves, pour faire de la musique, utilisaient leurs mains, leurs pieds et, bien sûr, leurs voix. De là, plusieurs types de chants ont été créés : les « worksongs » (les chants du travail), les « gospels » ou les « negro-spirituals » (pour manifester la religion), et le « blues » (qui témoigne le désespoir).

Les influences de l'Europe proviennent des instruments de salon, tels que le piano, ou des orchestres avec des cuivres par exemple, comme la trompette. Il y aura aussi la présence des percussions qui donnera naissance à la batterie.

C'est à la Nouvelle Orléans que les premiers groupes de Jazz sont apparus. Ils ne jouaient que dans la rue jusqu'à ce que cette musique soit reconnue, et jouée dans les cabarets, les bars, et autres lieux.

 

Le terme modern jazz  apparaît en 1926 avec Martha Graaham, mais c'est avant 1900 que tout commence, avec la danseuse Isadora Duncan. C'est lors de ses cours de danse classique qu'elle se rend compte que c'est uniquement le rythme qui entraîne tous les mouvements du corps. Le modern jazz est alors considéré comme « l'expression divine de l'esprit humain ». Isadora Duncan affirmera, pour exprimer sa passion et qualifier la façon dont elle se produit : « La nudité, c'est la vérité, c'est la beauté, c'est l'art ».

Enfin, vers 1900, l'influence de l'Orient se fait plus pressante. C'est alors que l'on apprendra à  connaître le danseur Denishaw.

Enfin, dans les années 1940, la danse ethnique, afro-américaine ou amérindienne, s'intègrera au modern jazz. Les artistes noirs imposent leur swing et les claquettes. Katherine Dunham ouvrira une école en 1945 pour les danses haïtiennes. Elle constitue la base de la danse noire américaine. Au final, c'est grâce à plusieurs chorégraphes et danseurs que le modern jazz se sera constitué.

Le modern jazz est une danse très expressive : gestes discrets, retenus, mouvements provocants, dynamiques. Elle se fonde aussi sur le rythme de la musique, qui lui-même entraîne les mouvements. Il se compose de la danse primitive, la danse classique, la danse moderne, la comédie musicale, la danse sociale et d'autres danses éthiques. On y ressent l'énergie des sentiments, l'amour, la haine. 

Sur des spirituals et sur du blues, beaucoup d'artistes noirs se feront découvrir du monde musical, avec par exemple Otis Reding et Alvin Aile qui lie la culture blanche et la culture noire. Plus tard, on dissocie le mouvement de la musique afin de laisser libre choix au spectateur de placer son regard où bon lui semble. Le début sera difficile, car le modern jazz ne sera effectué que dans les musées, sur les places publiques...


Mon expérience de ce type danse se révèle plutôt positive. En effet, c'est un véritable moyen d'évasion. J'ai trouvé que les mouvements étaient délicats et dynamiques à la fois, ce qui est très intéressant. Enfin, on peut utiliser tous les types de musique, et adapter  la chorégraphie en fonction du rythme qu'elle génère.

 

Mais c'est aussi quelque chose de très physique, qui demande beaucoup de souffle.Ainsi, pour vraiment progresser,faut-il être très assidu aux cours, et la condition physique doit être parfaite : souplesse, endurance...

 

 

DES SOUVENIRS D'ENFANCE POUR JENNIFER... MAIS PLUS ENCORE...:

La bande dessinée est apparue il y a longtemps. Elle va faire évoluer les dessins animés. Le premier dessin animé sort le 17 août 1908, avec « Fantasmagorie » créé par Le Français Emile Cohl. Le 20 septembre 1928, c'est Mickey Mouse qui enchante petits et grands, assurant ainsi célébrité et fortune à Walt Disney.

C’est pourquoi, j’ai choisi ce thème, car les dessins animés m’ont beaucoup apporté dans mon enfance et ils m’enrichissent encore à l’heure actuelle. Je découvre les satires de la société, alors qu'en étant enfant, je ne faisais que rire devant eux. Les dessins animés sont souvent pleins de jeux de mots, même si parfois certains ne sont vraiment pas bons. En effet, il y en a qui ne présentent aucun intérêt particulier pour apprendre.

Par conséquent, nous allons voir l’historique de la bande dessinée et comment les dessins animés sont apparus ; ensuite nous nous pencherons sur l'impact qu'ils peuvent avoir sur les enfants ; enfin, nous nous demanderons comment réagissent les adultes  et ce qu'ils recherchent en eux.

 

L’histoire de la BD a surement commencé à l’époque des hiéroglyphes retrouvés sur les murs des grottes de Lascaux. Mais, il ne sert à rien de remonter aussi loin dans l’Histoire. Donc, nous dirons que la bande dessinée commence avec William Hogarth au XVIIIème siècle. Ces dessins sont créés dans le but de critiquer la société. En 1827, on accorde une grande place à l’image. Le texte est alors mis en dessous de l’image.  Ainsi, la première bande dessinée apparaît en 1896 aux Etats-Unis avec « Yellow kid ». Au départ, les bandes dessinées sont publiées dans les journaux et ont un caractère humoristique ; elles sont destinées aux adultes. En Europe, elles s’adressent plutôt aux enfants.

 

La BD va alors avoir de l’influence sur le dessin animé. En effet, les premières techniques pour créer un dessin animé consistent à  dessiner sur du papier les personnages ou objets. Ensuite, il s'agit de les numériser pour les faire « vivre ». Le dessin animé devient alors révolutionnaire. Il plaît surtout aux enfants, même si certains ne leur sont pas toujours destinés a priori. Pour les premiers dessins animés,les animateurs dessinent un dessin par image, ce qui nous fait 18 images par seconde pour le cinéma muet et 24 pour le cinéma sonore. Ensuite, après plusieurs recherches, on s’aperçoit que l’on peut animer une image sur deux sans trop nuire à la fluidité du mouvement global. C’est ainsi que l’on va pouvoir faire dérouler 12 images par seconde. 

 

L'on pourrait toutefois se demander quel avenir a la bande dessinée face à la concurrence du dessin animé. Il est vrai que ces derniers se sont tous informatisés depuis quelques années, et la technique traditionnelle du dessin disparaît. Cependant, nous pouvons affirmer que la bande dessinée, par son histoire, s’est inscrite dans les mœurs et qu'elle semble bénéficier d'un public fidèle. 

 

Le dessin animé est un divertissement pour les enfants ; en effet, en les regardant, ils vont se créer une histoire. C’est alors qu’ils vont commencer à imaginer des scénarii et, dès lors, se libérer du monde qui les entoure  et partir dans « un monde imaginaire ». Ils s’évaderont et, ainsi, grandiront. 

 

Certains dessins animés constituent donc pour l'enfant un premier apprentissage. En effet, si l’on prend l’exemple de Dora l’exploratrice? elle leur « apprend » l’Anglais et les fait participer, grâce à une forme d'interactivité. C’est une sorte de culture. « Singe me Singe moi », va leur faire apprendre tous les bruits d’animaux, ils réussiront alors à distinguer différentes espèces. D'autre part, certains dessins animés vont faire connaître la vie de tous les jours aux enfants, et, ils commenceront donc leur apprentissage. Mais il ne faut tout de même pas les laisser trop devant un écran, car, cela pourrait nuire à leur santé. 

 

De plus, grâce à ces dessins animés, les enfants vont pouvoir se former une certaine forme d'« esprit critique » : en effet, les images colorées leur permettront de prendre conscience de ce qu’est la vie. Ils pourront alors faire la différence entre les lettres, les chiffres et les couleurs. C’est la suite du premier apprentissage. 

Toutefois, les dessins animés de font pas tout ; il faut suivre bien sûr  un protocole d’éducation normal ;  c’est pour cela que c’est le rôle des parents de les surveiller, et de ne pas les laisser trop devant la télévision.

D'autre part, il me semble que les dessins animés ne sont pas forcément destinés aux seuls enfants, mais que les adultes peuvent y trouver du plaisir également. Dans ce cas-là,  le rôle des dessins animés est tout à fait différent. En effet, en les regardant, les parents renouent souvent avec les souvenirs de leur enfance ;  c’est le plaisir des yeux qui joue à ce moment-là. Mais les adultes, face à ces oeuvres qui faisaient les délices de leur enfance, peuvent comprendre des choses qu'ils n'avaient pas saisies alors, qui font référence à l’Histoire par exemple si l'on considère le cas du Roi Lion, dont le point de départ est le Roi-Soleil.

De plus, les adultes vont pouvoir éduquer leurs enfants grâce aux dessins animés. En effet, ils leur montreront quel dessin animé est bon pour eux et leur feront comprendre qu’on ne peut pas tout regarder quand on est petit. Le rôle des parents est très important à ce niveau, il ne faut pas oublier qu’un enfant a l'âme sensible, et qu’il peut être choqué par certaines choses, qu'il peut être troublé, voire traumatisé par certains spectacles, et que cela aura une répercussion à l'âge adulte ; donc tout n'est pas permis avec les petits ! Car les dessins animés jouent un rôle psychologique important dans la psychologie des enfants.

 

D'autre part, les adultes ayant un esprit critique plus développé pourront évaluer le pour et le contre des dessins animés, juger s'ils sont bons ou mauvais ; c’est ainsi , qu’il pourront surveiller leurs enfants et dénoncer les scènes trop violentes. Car certains dessins animés ne sont pas vraiment une référence pour les yeux des enfants. En effet, je trouve que certains mangas recèlent en eux trop de sang.

 

Ainsi, nous avons une très grande palette de style de dessins animés, et d'une variété immense. C’est ainsi que chacun pourra aisément trouver ce qui lui correspond. Les dessins animés apportent donc beaucoup aux petits comme aux grands ! 

Mais à l'heure d'Internet, l'on peut de demander quelle forme sera désormais la leur, et quels seront leurs nouveaux moyens de diffusion.

 

 

COMMENT REPRESENTER LA GUERRE AU CINEMA, UNE QUESTION LANCINANTE POUR MARGAUX :

 

En 1924-1925 , Hitler écrit ses idéologies nazisme sur son livre Mein Kampf ( Mon combat) dans la prison où il est détenu. Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler devient Chancelier. En 1939, la France et l'Angleterre déclarent la guerre à l'Allemagne pour empêcher Hitler et ses armées d'envahir toute l'Europe. En juin 1940, les Allemands envahissent la France. Le Maréchal Pétain accepte la défaite et collabore avec les Allemands. Ainsi, de nombreux films traitent de ce sujet tels que Le pianiste, Inglorious Basterds de Quentin Tarantino et La Vie est belle de Roberto Benigni. Nous allons donc nous pencher sur ces réalisations.

 

Le Pianiste

 

C'est un film mis en scène  par Roman  Polanski en 2001. Les personnages principaux sont Adrien Brody qui tient le rôle de Wladyslaw Spzilman ; il deviendra plus tard le pianiste d'un officier allemand. Ensuite nous avons Thomas Kretschmann qui incarne à l'écran le capitaine Wilm Hosenfeld et, enfin, Emilia fox dans le rôle de Dorota. 

Ce film met bien en avant la partie sur la Shoah à Varsovie, tandis que certaines oeuvres le montrent moins. L'avantage,  c'est également que ce film est tiré d'une histoire vraie : ainsi,  l'on voit ici comment un  film peut être à la fois documentaire et historique, qui fait assez réfléchir sur la cruauté humaine. On en ressort ému par l'interprétation du personnage principal. Malheureusement on ne voit pas assez d'action dans ce film par rapport à la violence qu'ont subie les personnes ; Wladyslaw nous paraît plus passif qu'actif dans l'histoire.

Par conséquent, cette histoire rappelle bien ce qu'ont vécu les Juifs lors de la Shoah. On aime le côté réaliste grâce à l'autobiographie qui apporte un aspect  vivant dans ce film.

 

La Vie est belle

 

Tout d'abord, ce film a eu le grand prix du Jury 1997. Il a été joué par Roberto Benigni, Nicoletta Braschi, Pietro De Silva et  a été mis en scène par  Roberto Benigni. Le seul mot qu'on peut utiliser pour englober cette histoire est l'Espoir. Ce film est rempli de diverses émotions - dont la joie -, et donne de l'émoi malgré l'histoire difficile qui doit être racontée. Le début  ne montre pas l'exclusion des Juifs dans la société après l'invasion des Allemands  La fin nous apporte tout de même des pleurs face à la mort du père qui a voulu sauver son fils et à ses rêves ; c'est pourquoi, il met en scène un jeu pour cacher la vérité à son enfant. On voit l'amour du père pour la mère et le fils. Malheureusement, le réalisateur ne montre pas assez le coté tragique des camps d'extermination. Il prends trop à la légère l'horreur de la vie quotidienne des Juifs  en camp, et semble donc avoir trop enjolivé la véritable histoire .

Ainsi, cette histoire a été élue pour toutes les émotions qu'elle véhicule, mais la partie historique est plutôt édulcorée.

 

 

Inglorious Basterd

 

Ce film est sorti au cinéma en 2009 et a reçu 4 oscars. Il a été mis en scène par le célèbre réalisateur Quentin Tarantino. Les personnages principaux sont Brad Pitt, Christoph Waltz, Mélanie Laurent. L'histoire est revisitée, la résistance et le nazisme en sont les principaux thèmes. Alliant la tragédie et l'humour, Quentin Tarantino  nous crée ce chef d'oeuvre. On voit toute la violence et la haine des résistances, les persécutions des officiers allemands sur les Juifs et la peur qui règne dans le village. Le dialogue est très riche, mais manque tout de même de finesse. En revanche, je trouve cela dommage de finir le film dans le cinéma où le chancelier Hitler meurt. On ne trace pas assez la période de la Seconde Guerre Mondiale . On n'évoque pas assez ce que les Allemands faisaient subir au quotidien aux  Juifs dans les rues : l'humiliation, la provocation …

En résumé, l'histoire évoque bien le thème de la résistance, mais elle n'est pas assez poussée vers le réel, on ne parle pas suffisamment de la Shoah, des camps de concentration et d'extermination et surtout de la Guerre. On nous présente ici les Justes comme des lâches .

 

 

MYLENE PREND LA DEFENSE DES ROMANS D'AMOUR...

 

 

Les romans de gare englobent une grande famille de genres divers et variés. Par exemple, quand on parle de roman d'amour, des sourires moqueurs naissent sur les lèvres car les gens pensent instantanément à la collection Harlequin ; mais il existe mille sortes de romans à l'eau de rose. N'oublions pas que l'amour est capital dans une vie : en effet, on passe de l'amour des parents, à l'amour d'un amant pour terminer par celui de ses enfants. Nous verrons ainsi, dans un premier temps, ce que nous permet de faire ou d'avoir le roman d'amour, pour ensuite passer à ses bons points, et terminer par ses points négatifs,

 

Le roman d'amour fait partie de la catégorie sous-littérature car l'histoire d'amour ne mérite pas de titre de noblesse tant son écriture paraît aisée et rapide. Pourtant, lorsque l'on y regarde de plus près, l'on remarque, dans certains romans, la complexité de l'écriture. Le roman d'amour se fonde sur un sentiment complexe ; maintes fois les auteurs ont essayé de mettre des mots dessus. Le roman d'amour est ainsi une écriture cathartique : en effet, il permet d'épancher ses sentiments, de mettre des mots, des phrases sur ce qui nous échappe, même si parfois cette écriture dérape sur la création d'un univers totalement utopique, qui n'existe que dans le cœur de son auteur. Le roman à l'eau de rose est un vaste monde lyrique où le rêve est roi et où tout est possible ; il n'y a pas de malheur, seulement des péripéties qui permettent au Roméo et à sa Juliette de se retrouver.

 

Le roman d'amour est vite lu : même s'il contient beaucoup de pages, c'est une lecture facile qui ne requiert pas une grande culture générale ; il n’emploie pas de mots complexes et est donc ainsi accessible à tous ; il offre en outre un divertissement non négligeable grâce à sa lecture simple et rapide, mais aussi car il se termine généralement bien. Une fois le roman refermé, on sait que tout va au mieux dans le meilleur des mondes. 

 

Mais, bien évidemment, toutes ces qualités ont un revers de médaille : les sceptiques de la littérature de l'amour le confirmeront. Le roman d'amour, quand on le referme, ne nous apporte rien, on n'en sait pas plus. Il n'a aucun apport réel et c'est bien pour cela qu'il est dénigré des grands littéraires. De plus, les romans d'amour ont tendance à se répéter, il y a peu de renouveau, ils nous servent toujours la même rengaine, ce qui, à la longue, est lassant ; et l'on se dit que lorsque l'on en a lu un, on les a tous lus. Pour terminer, et ce qui n'est pas le moindre écueil, la sous-littérature donne une image erronée de la vie et de la réalité, comme en témoigne Madame Bovary de Flaubert, où l'on voit une Emma trop naïve se faire, à travers ses lectures, une mauvaise image de la réalité, ce qui la poussera à chercher vainement  cette perfection illusoire qu'elle ne pourra  retrouver dans la vraie vie,  let cela la tuera. Ainsi, cette littérature peut être très néfaste pour les gens qui n'ont pas assez de recul, ou qui s'y jettent à corps perdu sans esprit critique.

 

Par conséquent, l'amour tout comme ses traces écrites a de bons et de mauvais côtés .Peut-être que affubler ces dernières du qualificatif de « sous-littérature » induit un jugement trop hâtif et négatif. A l'heure où l'étude de l'homme est en plein boum, pourquoi les romans d'amour sont-ils boudés des grands littéraires ?

 

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