LA VISITE AU MUSEE D'ART MODERNE DE SAINT-ÉTIENNE [ article de Morgane]
Le vingt novembre dernier, les classes de Première ont fait une sortie culturelle à Saint-Etienne. Voici quelques impressions sur la visite guidée du musée d'art moderne...
La visite guidée commença par l'œuvre de deux amoureux qui, grâce à leur appareil photo et à beaucoup de patience, ont fait un contraste avec le coucher du soleil : apparaissaient sur les photographies des traits flous en dessous du soleil comme si ce dernier descendait rapidement et que notre œil puisse l'apercevoir.
8 photos du coucher du soleil se formaient autour d'un cadre qui représentait les mains des artistes et qui signifiait leur amour, mais aussi leur envie de laisser une trace d'eux après leur mort ; comme pour les hommes préhistoriques, ces mains étaient réalisées grâce à de la colle et du sable fin, ce qui donnait un aspect plus poussé de l'idée des homme de la préhistoire.
Le deuxième tableau était d'un homme qui, globe-trotteur, représentait une fois posé chez lui ses trajets à vols d'oiseaux, ce qui donnait sur le tableau des traits plus ou moins droits. Cet artiste était très près de l'art abstrait, mais on ne put le classer dans cette catégorie d'artistes.
La troisième partie était dans un pièce sombre ou se trouvaient 11 télévisions qui étaient allumées en continu et qui affichaient sur leur écran des lunes , à différentes périodes du mois ; mais l'artiste nous piège avec l'imagination et le nom de son œuvre la lune. Sur les multiples téléviseurs, il n'y avait pas des images satellites de la lune, mais l'artiste avec joué avec des éléments qui se trouvent dans la boîte du téléviseur pour faire la couleur et le noir et blanc. Grâce à cela, il jouait avec les intensité du noir et celui du blanc,it ce qui donna ces formes, d'infime croissant de lune qui petit à petit, grossit et donne un aspect de lune qui nous met tous d'accord sur sa nature. L'artiste s'amuse avec nos yeux qui ne sont que des objets influençables, qui croient retrouver des choses qu'il connait déjà. Le message est clair : il nous dit qu'il ne faut pas se fier aux apparences.
Nous poursuivons la visite et nous arrivons dans une salle dédiée à un astronaute : l'on retrace sa vie, depuis son enfance, et l'on voit que sa passion de l'astronomie est intense ; sur le mur, sont accrochées des photographie retraçant sa vie. de l'autre coté de la pièce, se trouve un de ses blousons et un costume de cosmonaute. A plusieurs endroits, au centre, on peut voir des tables recouvertes par une bulle de protection où sont exposés des dessins, des lettres, des photos de lui, de son enfance. L'on retrouve même une vidéo qui fait de la propagande pour l'URRS. Tout cela semble si vrai... Mais tout est incroyablement et inexplicablement faux : l'artiste a recréé une vie qui n'a rien à voir avec la vérité,en en faisant des photomontages et créant ou achetant toutes sortes d'objets. Et franchement, quand le guide nous a révélé cela, nous avons tous sans exception été choqués tant tout paraissait si réel!
Ensuite, la visite se poursuivit avec une œuvre qui fut inventée par le guide lui-même : cette dernière ressemblait à une lune faite avec un fond de vieux pot de peinture : cette substance avait collé au fond et avait donné cet aspect de lune ; autour, se trouvaient de petites punaises qui avaient toute une tête de couleur différente et cela donnait un tableau magnifique.
Puis nous regardâmes une œuvre de Klein qui se nommait « Bleu Ives Klein » car Klein avait lui même crée cette teinte de bleu qui, à son époque, n'existait pas ; et, après cette découverte, il créa plusieurs objets tous de cette couleur ,comme un globe terrestre. Et, plus tard, reprenant Eluard, il dira « La terre est bleue comme un orange ».
Ensuite, nous gagnâmes une salle où se trouvait sur un mur une immense Lune faite de tout un tas d'objets recyclés ; tous ces objets étaient bleus. Nous apprîmes que l'artiste est quelqu'un qui parcourt les plages et qui ramasse tou ce qui s'y trouve et qui n'est pas naturel ; puis il les classe une fois chez lui par couleurs et tailles et, pour finir, en fait des œuvre comme ce tableau.
L'avant-dernière œuvre est immense ; elle représente un simulateur de vol. On a l'impression d'y être ! Mais celle ci n'est qu'une imposture car ce simulateur de vol n'est en faite qu'une gigantesque reproduction en papier ! Toutefois, le plus impressionnant est que le simulateur de vol qui était devant nous n'était pas agrandi mais bel et bien en taille réelle, ce qui nous laissa bouche bée.
La dernière pièce que nous visitâmes était une pièce où l'on trouvait des tas de choses différentes ; mais la statue qui nous a le plus marqués et amusés est un statue représentant un martien vert souriant, portant une chatte avec des jolies formes à la Marylin Monroe et qui a l'air dérouté par cette chose. Cette statue était de taille humaine et nous la trouvâmes fort sympathique.
Cette visite au Musée d'art Moderne à Saint Étienne fut très enrichissante, surtout je pense grâce à notre guide qui était un passionné et qui nous fit partager sa passion durant tout ce temps. C'est une exposition que je recommande.
EN ROUTE VERS D'AUTRES CIEUX... LA CULTURE ÉMERGENTE AU BRÉSIL [article d'Océane]
Depuis quelques années, on assiste à l’émergence de pays dits du « sud », notamment l’émergence des pays latino-américains. Cette émergence économique s’accompagne d’une émergence culturelle, ou tout du moins de la redécouverte d'une culture.
L’émergence de la culture latino-américaine va de paire avec sa décolonisation (19°). Leur accession à l’indépendance s’est faite plus ou moins tard selon les pays et leur colonisateur. Durant leur tutelle, ces pays colonisés ont été sous l’influence de l’empire colonisateur auquel ils ont été soumis, essentiellement la couronne d’Espagne, mais aussi l’empire Britannique.
A la suite de cette soumission à l’influence européenne, le 20° siècle sera le siècle de leur influence Nord-Américaine. Le brassage des différents peuples fait de leur pays, un pays à la culture multi-ethnique et qui a par conséquent l’avantage d’être très variée dans quelque domaine que ce soit. C’est le cas du Brésil.
De cette culture, nous connaissons dans le domaine de la musique moderne la samba (issue d’un métissage entre traditions noires africaines :esclaves, indigènes et Européens-colonisateurs) ou encore la bossa nova (née vers 1950, c’est une dérivation de jazz et de samba teintée de sensualité, de douceur et de romantisme), mythe d’un continent multiracial, il est également bien connu que l’Amérique latine est le berceau de la danse : la capoeira (danse folklorique mélangeant danse et arts martiaux), la forro (danse de couple populaire alliant art de la danse, rythmes chaleureux, festifs et entraînants), mais aussi le célèbre carnaval de Rio de Janeiro (défilé traditionnel et très festif qui puise ses origines dans les fêtes païennes).
Par ailleurs, dans le domaine des arts, on assiste depuis 3 siècles à un réel essor de la sculpture, de la peinture ou encor edes arts plastiques. Grâce à l'influence hollandaise du 18e ou plus tard à l'influence anglaise et française du 19e, leur art s’est teinté de la culture de ces colonisateurs, ce qui leur a permis d’aboutir à des créations artistiques métissées et originales. Grâce à leur qualité de travail, certains artistes brésiliens ont pu accéder à une reconnaissance nationale et internationale. C’est le cas de Tarsila do Amaral, initiatrice de l’art moderniste au Brésil, d'Emilano di Cavalcanti, artiste cubiste qui s’est confronté à Picasso, de Candido Portinari, peintre moderniste important ou encore, dans le domaine de l’architecture et de la sculpture, d'Aleijadinho, que l’on reconnaît pour ses grandes œuvres que l’on peut voir dans plusieurs églises baroques de l’Etat du Minas Gerais.
Par ailleurs, le Brésil se caractérise par son art théâtral, dont nous connaissons le théâtre d’Arène (scène circulaire entourée par le public qui visait à éviter des dépenses ; ce concept fut adopté en premier par Gianfrancesco Guarnieri en 1958). Existe par ailleurs le théâtre brésilien de comédie (né en 1948, il avait un concept similaire à celui du théâtre d’Arène), mais aussi le théâtre d’Atelier (créé en 1958, il se distingue pour avoir assimilé l’expérience scénique internationale tout en la teintant de « brasilanité ». Leur première grande réalisation fut « Les Petits Bourgeois », pièce de Gorki. Ce théâtre a disparu depuis les années 80 à cause d’une rigidité de censure politique. )
Il existe également, dans le domaine des arts populaires, l’artisanat du Nord-est du Brésil ,connu pour ses grands étalages de poteries et de sculptures représentans généralement des scènes de la vie quotidienne ou des figures religieuses de prêtres ou de saints.
On peut remarquer que l’art architectural a subi une forte influence portugaise : la ville d’Ouro Preto en est emblématique (capitale de la province du Minas Gerais), mais aussi une influence française dans la 2nde moitié du 19e siècle jusqu’aux années 1930 où l’architecture brésilienne développera à son tour son propre style qui associera les besoins sociaux et fonctionnels (émergence des villes et des banlieues) à l’art architectural dont on peut citer le Musée d’Art Moderne de Sao Paulo de Oscar Niemeyer, ou encore Le Ministère de l’Education de Rio de Janeiro par Alfonso Reidy. Plus récemment, les architectes ont développé leur créativité artistique en la nouvelle capitale de pays : Brasilia, véritable emblème de la modernité et de la liberté imaginaire des architectes, tels Oscar Niemeyer ou encore Lucio Costa, qui ont acquis une réputation internationale. De Brasilia, il existe des monuments célèbres qui en sont emblématiques tels le Palacio dos Arcos (siège du Ministère des relations extérieures) ou la Cathédrale de Brasilia.
Le Brésil a également accédé à une reconnaissance mondiale dans la cinématographie, en premier lieu avec le cinéma classique des années 30-40, dont la plus célèbre production est le film Limite de Mario Peixoto, œuvre surréaliste datant de 1930 qui parle de la condition humaine et de la vie qui conspire contre l’individu pour l’empêcher de s’accomplir. Quelques années plus tard, en 1933, on voit apparaître une nouvelle variante du cinéma : la chanchada (farce bouffonne sous forme de comédie musicale qui aura beauc oup de succès) dont la première figure sera le film A voz do Carnaval avec Carmen Miranda et qui aura une influence sur le cinéma brésilien pendant une dizaine d’années. Durant les années 50, on voit apparaître la naissance de l’industrie cinématographique avec la compagnie Vera Cruz qui a pour objectif de créer des films de qualité à visée internationale dont nous connaissons « O Cangaceiro » qui a reçu le film de « meilleur film d’aventures » du festival de Cannes en 1953. Puis, durant les années 50, le cinéma brésilien va connaître un profond changement ; naîtra par conséquent le cinéma novo dont le concept peut se résumer à une idée d’esprit et à une caméra à la main qui traite de sujets d’actualité et graves (conflits , tensions dans les métropoles,…). Par ailleurs, à la fin des années 60 apparaîtra le mouvement tropicaliste (mouvement qui est un mélange créé pour toucher l’élite et le reste de la population dans le contexte de la dictature) d’où naîtra le cinéma marginal qui est son contemporain : c’est une forme de cinéma à petit budget qui traite de la vie des marginaux des grandes agglomérations urbaines du brésil. Quelques années plus tard, on voit apparaître le cinéma expérimental dont certains réalisateurs ont poussé à l’extrême la recherche expérimentale en matière d’esthétique dont nous pouvons retenir Carlos Reichembach avec le film « Alma Corsaria » (1993) qui est un réflexion sur la vie et l’amitié sous la dictature ou encore Ozualdo Candeias avec le film « O Vigilente » (1992) qui traite de la violence de la périphérie des grandes villes.
En littérature, on distingue de grandes phases semblables à celles de la littérature occidentale : après la période de la littérature coloniale (écrivains qui sont souvent des prêtres fascinés par la découverte de la nouvelle terre et de ses habitants parmi lesquels on peut citer le père José de Anchieta qui était un prêtre et un missionnaire) : la littérature brésilienne subira en effet une influence romantique provenant de l’Europe : les écrivains s’intéressent à la liberté individuelle, au « moi » et aux questions sociales. Ce mouvement se modifiera plus tard en exaltant la particularité des tropiques après l’indépendance du Brésil : Castro Alves (qui s’est intéressé à la vie des esclaves noirs et à la nouveauté des activités urbaines) et Gonçalves Dias (qui s’est penché sur la vie et les coutumes des Indiens) en sont des exemples très représentatifs.
En réaction aux excès de ce mouvement , a été créée l’école parnassienne brésilienne : l’œuvre d’Olavo Bilac, Remundo Correia et Alberto de Oliveira « La triade parnassienne » imprégnée du courant tropicalisme efface toutes les références aux questions sociales présentes dans la période précédente.
A l’image de la littérature française, apparaîtra, après le romantisme, le réalisme brésilien dont les plus grands représentants sont eRaul Pompéia avec son œuvre « O Ateneu ». (L’Athéné)
En matière de littérature, le Brésil connaîtra durant le 20é siècle un bouleversement artistique : le mouvement des modernistes brésiliens, qui seront influencés par le cubisme et le surréalisme. En voici quelques écrivains emblématiques : Mario de Andrade dont l’une des œuvres les plus connues est « Macunaima». Puis, dans la 2nde partie du modernisme, se situe Jorge Amado dont les œuvres sont un manifeste des réalités sociales et historiques de son pays. Après cette période, en apparaît une nouvelle, celle de la poésie, avec notamment Gerardo Mello Mourao et ses poèmes épiques, mêlant origines et peuple brésilien.
De grands romanciers brésiliens seront traduits en Français et acquerront une reconnaissance du public.
En définitif, l’émergence et la redécouverte de cette culture marquée par le mélange des peuples, de leurs origines et de civilisation s’accompagnent de succès nationaux et internationaux, sachant qu’elle n’est que prémisse et déjà prometteuse.
AUTOUR DE TOLSTOI [Article de Delphine]
Pour commencer, nous allons parler du fameux film nommé «GUERRE ET PAIX» de TOLSTOÏ (existant aussi en livre) ; puis nous aborderons le journal intime de TOLSTÖI joué en plusieurs pièces de théâtre.
En effet, ce film est connu mondialement, il faut le connaître à tout prix. De surcroît, il a obtenu un succès important lors de sa sortie au cinéma. Il est rempli d'intrigues, bien construit, émouvant en ayant toutefois une histoire d'amour (les durs moments sont toujours répartis, séparés par des moments de tendresse. Ceux--ci marquent des pauses, des moments de soulagement). De plus, le cinéaste nous fait réfléchir sur le plan social, affectif et culturel.
Nous pouvons imaginer la situation des guerriers, des familles russes envahitespar les Français en 1802 (à la fin du film, on a vraiment la notion de la guerre, surtout pour ceux qui n'ont pas connu cette situation historique!!!).
D'autre part, ce film est divisé en quatre épisodes (chacun correspond à un livre). Ne vous inquiétez pas : cela ne veut pas dire que l'on va s'en lasser en sachant que ce film est composé de plusieurs parties. Au contraire, c'est génial car on est vraiment ancré dans l'histoire. On veut que cela ne se termine jamais!!! On est passionné. Mais comme le film est long, lorsque nous ne pouvons pas tout regarder en une soirée, croyez-moi ,on est pressé d'être le lendemain pour le continuer, le finir...
Par ailleurs, tout au long de celui-ci, de nombreuses morales apparaissent. De plus, les acteurs jouent très bien leur rôle, chacun es très bien choisis. Ce film retrace bel et bien l'époque de la campagne de Russie de Napoléon et il est agréable à voir
En quelques lignes, le résumé du film :
La première partie Elle se passe à Saint-Pétersbourg en 1805. Celle-ci commence par une soirée d'Anna Pavlovna Schérer où Pierre, revenu d'Europe et influencé par les idées révolutionnaires, le prince Basile Kouraguine et ses enfants, Hélène et Hippolyte, le prince André Bolkonski et sa femme enceinte sont invités ; on fête l'anniversaire de Natacha. Cette soirée permet à Pierre et à André de renouer leur amitié. De plus, lorsque Natacha descend à la réception, en bas des escaliers, se trouve le prince André Bolkonski. Elle le remarqua tout de suite, elle ne le quitte pas des yeux. Puis lorsque le bal commence, celui-ci l'invite à danser et les aventures débutent à ce stade.
D'autre part, le pays se prépare au côté des Autrichiens à la guerre contre Napoléon. Dans la famille Rostov (la famille de Natacha), le jeune Nicolas, le frère de Natacha, abandonne ses études pour s'engager au côté de son ami Boris Droubetskoi. Nicolas avait un faible pour Sonia, qui n'est pas issue d'une famille bourgeoise. En effet, elle a été recueillie par la famille Rostov. Ils se cachent. Quant au prince Kouraguine, qui a une femme souffrante, il repart à l'armée en la laissant à son père, qui est un homme égoïste, sans pitié pour les femmes. Or Andréa est une sainte soeur qui s'occupera aussi de Lise, la femme du fameux prince André Bolkonski.
La deuxième partie A Brannau, en Autriche, le commandement en chef Koutouzof passe en revue un régiment où on retrouve un Dolokof dégradé. André Bolkonski est reparti lui aussi dan son régiment. Nicolas Rostov se lie avec son supérieur Dennisov. On apprend la défaite du général autrichien. Natacha est de plus en plus près du prince André. Celui-ci demande à son père si il peut épouser Natacha. Or, son père ne le veut pas. En effet, il entend que son fils accepte le « grade » que l'on lui a proposé. Par conséquent, comme toujours, il obéit à son père.
La troisième et la quatrième partie Puis les Français se rapprochent de Moscou. Natacha et sa famille partent à la campagne se réfugier. Les Français arrivèrent à Moscou. Ils pillent, brûlent les églises, les maisons... La ville est en feu, de nombreuses personnes meurent. Dans la résidence de Pierre, le meilleur ami de Natacha, Napoléon et ses soldats s'installent. Petit à petit ,le froid se répand, l'herbe devient rare. Par conséquent, les chevaux ont de moins en moins de nourriture. De plus, la France et la Russie sont si éloignées l'une de l'autre... Napoléon médite sur ce sujet et prend la décision de quitter la Russie et de rentrer en France. Au final, les Russes sont libres.
En prolongement : la pièce à laquelle nous avons assisté l'an dernier en Seconde : Tolstoï journal intime
je vais vous parler seulement de la première partie (la pièce est en deux parties, mais les séances scolaires n'offraient que la première, ce qui est un peu dommage, car on ne sait pas toute l'histoire.)
J'ai trouvé qu'ils coupent beaucoup. Ils vont vite comme l'histoire est longue. Ils vont à l'essentiel. Or, les acteurs jouent bien leur rôle, qui n'est pas simple. Les personnages sont bien choisis par rapport à leur âge. Cela montre bien la différence d'âge que TOLSTOÏ et sa femme avaient.
Par ailleurs, cette pièce ne comporte pas beaucoup de décors (un bureau, une porte). La porte a une place symbolique. En effet, on se demande si celle-ci ne signifie pas le passage ou la séparation. De plus, cette porte donne l'impression de «va et vient». TolstoÏ va parfois vers Sonia , parfois reste où il est, ou encore il va vers le public. Les deux personnagent au nez se claquent la porte plusieurs fois. A la fin, Sonia se retrouve enfermée dans les portes.
Par conséquent, cette pièce comporte des décors qui sont les plus simples.
Le résumé du journal intime :
TOLSTOÏ et sa femme perdent beaucoup d'enfants. Par conséquent ,ils sont fous de douleur. Lui il n'a plus d'inspiration. Tout au long de l'histoire, ils se posent beaucoup de questions, lui il s'enferme dans sa chambre et sa femme se retrouve toute seule. Elle se désespère à son tour, pleure et baisse les bras tout en l'aimant.
Cette pièce constitue un véritable hymne à l'amour, de la part d'une femme pour un artiste de génie, au caractère bien trempé, mais souvent difficile à vivre. On y voit Sonia en compagne fidèle, dévouée, qui favorise la création littéraire de son époux, n'hésitant pas, en femme cultivée, à donner son avis, à recopier les manuscrits, à tout faire pour qu'ils soient diffusés.
Cela rejoint le film «guerre et paix» qui lui est aussi tourné dans la plus grande simplicité possible...