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  • JOURNAL DES PREMIERS L SUITE

    LA VISITE AU MUSEE D'ART MODERNE DE SAINT-ÉTIENNE [ article de Morgane]

     

    Le vingt novembre dernier, les classes de Première ont fait une sortie culturelle à Saint-Etienne. Voici quelques impressions sur la visite guidée du musée d'art moderne...

     

    La visite guidée commença par l'œuvre de deux amoureux qui, grâce à leur appareil photo et à beaucoup de patience, ont fait un contraste avec le coucher du soleil : apparaissaient sur les photographies des traits flous en dessous du soleil comme si ce dernier descendait rapidement et que notre œil puisse l'apercevoir.

    8 photos du coucher du soleil se formaient autour d'un cadre qui représentait les mains des artistes et qui signifiait leur amour, mais aussi leur envie de laisser une trace d'eux après leur mort ; comme pour les hommes préhistoriques, ces mains étaient réalisées grâce à de la colle et du sable fin, ce qui donnait un aspect plus poussé de l'idée des homme de la préhistoire.

    Le deuxième tableau était d'un homme qui, globe-trotteur, représentait une fois posé chez lui ses trajets à vols d'oiseaux, ce qui donnait sur le tableau des traits plus ou moins droits. Cet artiste était très près de l'art abstrait, mais on ne put le classer dans cette catégorie d'artistes.

    La troisième partie était dans un pièce sombre ou se trouvaient 11 télévisions qui étaient allumées en continu et qui affichaient sur leur écran des lunes , à différentes périodes du mois ; mais l'artiste nous piège avec l'imagination et le nom de son œuvre la lune. Sur les multiples téléviseurs, il n'y avait pas des images satellites de la lune, mais l'artiste avec joué avec des éléments qui se trouvent dans la boîte du téléviseur pour faire la couleur et le noir et blanc. Grâce à cela, il jouait avec les intensité du noir et celui du blanc,it ce qui donna ces formes, d'infime croissant de lune qui petit à petit, grossit et donne un aspect de lune qui nous met tous d'accord sur sa nature. L'artiste s'amuse avec nos yeux qui ne sont que des objets influençables, qui croient retrouver des choses qu'il connait déjà. Le message est clair : il nous dit qu'il ne faut pas se fier aux apparences.

    Nous poursuivons la visite et nous arrivons dans une salle dédiée à un astronaute : l'on retrace sa vie, depuis son enfance, et l'on voit que sa passion de l'astronomie est intense ; sur le mur, sont accrochées des photographie retraçant sa vie. de l'autre coté de la pièce, se trouve un de ses blousons et un costume de cosmonaute. A plusieurs endroits, au centre, on peut voir des tables recouvertes par une bulle de protection où sont exposés des dessins, des lettres, des photos de lui, de son enfance. L'on retrouve même une vidéo qui fait de la propagande pour l'URRS. Tout cela semble si vrai... Mais tout est incroyablement et inexplicablement faux : l'artiste a recréé une vie qui n'a rien à voir avec la vérité,en en faisant des photomontages et créant ou achetant toutes sortes d'objets. Et franchement, quand le guide nous a révélé cela, nous avons tous sans exception été choqués tant tout paraissait si réel!

    Ensuite, la visite se poursuivit avec une œuvre qui fut inventée par le guide lui-même : cette dernière ressemblait à une lune faite avec un fond de vieux pot de peinture : cette substance avait collé au fond et avait donné cet aspect de lune ; autour, se trouvaient de petites punaises qui avaient toute une tête de couleur différente et cela donnait un tableau magnifique.

    Puis nous regardâmes une œuvre de Klein qui se nommait « Bleu Ives Klein » car Klein avait lui même crée cette teinte de bleu qui, à son époque, n'existait pas ; et, après cette découverte, il créa plusieurs objets tous de cette couleur ,comme un globe terrestre. Et, plus tard, reprenant Eluard, il dira « La terre est bleue comme un orange ».

    Ensuite, nous gagnâmes une salle où se trouvait sur un mur une immense Lune faite de tout un tas d'objets recyclés ; tous ces objets étaient bleus. Nous apprîmes que l'artiste est quelqu'un qui parcourt les plages et qui ramasse tou ce qui s'y trouve et qui n'est pas naturel ; puis il les classe une fois chez lui par couleurs et tailles et, pour finir, en fait des œuvre comme ce tableau.

    L'avant-dernière œuvre est immense ; elle représente un simulateur de vol. On a l'impression d'y être ! Mais celle ci n'est qu'une imposture car ce simulateur de vol n'est en faite qu'une gigantesque reproduction en papier ! Toutefois, le plus impressionnant est que le simulateur de vol qui était devant nous n'était pas agrandi mais bel et bien en taille réelle, ce qui nous laissa bouche bée.

    La dernière pièce que nous visitâmes était une pièce où l'on trouvait des tas de choses différentes ; mais la statue qui nous a le plus marqués et amusés est un statue représentant un martien vert souriant, portant une chatte avec des jolies formes à la Marylin Monroe et qui a l'air dérouté par cette chose. Cette statue était de taille humaine et nous la trouvâmes fort sympathique.

     

    Cette visite au Musée d'art Moderne à Saint Étienne fut très enrichissante, surtout je pense grâce à notre guide qui était un passionné et qui nous fit partager sa passion durant tout ce temps. C'est une exposition que je recommande.

     

    EN ROUTE VERS D'AUTRES CIEUX... LA CULTURE ÉMERGENTE AU BRÉSIL [article d'Océane]

     

    Depuis quelques années, on assiste à l’émergence de pays dits du « sud », notamment l’émergence des pays latino-américains. Cette émergence économique s’accompagne d’une émergence culturelle, ou tout du moins de la redécouverte d'une culture.

    L’émergence de la culture latino-américaine va de paire avec sa décolonisation (19°). Leur accession à l’indépendance s’est faite plus ou moins tard selon les pays et leur colonisateur. Durant leur tutelle, ces pays colonisés ont été sous l’influence de l’empire colonisateur auquel ils ont été soumis, essentiellement la couronne d’Espagne, mais aussi l’empire Britannique.

    A la suite de cette soumission à l’influence européenne, le 20° siècle sera le siècle de leur influence Nord-Américaine. Le brassage des différents peuples fait de leur pays, un pays à la culture multi-ethnique et qui a par conséquent l’avantage d’être très variée dans quelque domaine que ce soit. C’est le cas du Brésil.

     

    De cette culture, nous connaissons dans le domaine de la musique moderne la samba (issue d’un métissage entre traditions noires africaines :esclaves, indigènes et Européens-colonisateurs) ou encore la bossa nova (née vers 1950, c’est une dérivation de jazz et de samba teintée de sensualité, de douceur et de romantisme), mythe d’un continent multiracial, il est également bien connu que l’Amérique latine est le berceau de la danse : la capoeira (danse folklorique mélangeant danse et arts martiaux), la forro (danse de couple populaire alliant art de la danse, rythmes chaleureux, festifs et entraînants), mais aussi le célèbre carnaval de Rio de Janeiro (défilé traditionnel et très festif qui puise ses origines dans les fêtes païennes).

    Par ailleurs, dans le domaine des arts, on assiste depuis 3 siècles à un réel essor de la sculpture, de la peinture ou encor edes arts plastiques. Grâce à l'influence hollandaise du 18e ou plus tard à l'influence anglaise et française du 19e, leur art s’est teinté de la culture de ces colonisateurs, ce qui leur a permis d’aboutir à des créations artistiques métissées et originales. Grâce à leur qualité de travail, certains artistes brésiliens ont pu accéder à une reconnaissance nationale et internationale. C’est le cas de Tarsila do Amaral, initiatrice de l’art moderniste au Brésil, d'Emilano di Cavalcanti, artiste cubiste qui s’est confronté à Picasso, de Candido Portinari, peintre moderniste important ou encore, dans le domaine de l’architecture et de la sculpture, d'Aleijadinho, que l’on reconnaît pour ses grandes œuvres que l’on peut voir dans plusieurs églises baroques de l’Etat du Minas Gerais.

    Par ailleurs, le Brésil se caractérise par son art théâtral, dont nous connaissons le théâtre d’Arène (scène circulaire entourée par le public qui visait à éviter des dépenses ; ce concept fut adopté en premier par Gianfrancesco Guarnieri en 1958). Existe par ailleurs le théâtre brésilien de comédie (né en 1948, il avait un concept similaire à celui du théâtre d’Arène), mais aussi le théâtre d’Atelier (créé en 1958, il se distingue pour avoir assimilé l’expérience scénique internationale tout en la teintant de « brasilanité ». Leur première grande réalisation fut « Les Petits Bourgeois », pièce de Gorki. Ce théâtre a disparu depuis les années 80 à cause d’une rigidité de censure politique. )

    Il existe également, dans le domaine des arts populaires, l’artisanat du Nord-est du Brésil ,connu pour ses grands étalages de poteries et de sculptures représentans généralement des scènes de la vie quotidienne ou des figures religieuses de prêtres ou de saints.

    On peut remarquer que l’art architectural a subi une forte influence portugaise : la ville d’Ouro Preto en est emblématique (capitale de la province du Minas Gerais), mais aussi une influence française dans la 2nde moitié du 19e siècle jusqu’aux années 1930 où l’architecture brésilienne développera à son tour son propre style qui associera les besoins sociaux et fonctionnels (émergence des villes et des banlieues) à l’art architectural dont on peut citer le Musée d’Art Moderne de Sao Paulo de Oscar Niemeyer, ou encore Le Ministère de l’Education de Rio de Janeiro par Alfonso Reidy. Plus récemment, les architectes ont développé leur créativité artistique en la nouvelle capitale de pays : Brasilia, véritable emblème de la modernité et de la liberté imaginaire des architectes, tels Oscar Niemeyer ou encore Lucio Costa, qui ont acquis une réputation internationale. De Brasilia, il existe des monuments célèbres qui en sont emblématiques tels le Palacio dos Arcos (siège du Ministère des relations extérieures) ou la Cathédrale de Brasilia.

    Le Brésil a également accédé à une reconnaissance mondiale dans la cinématographie, en premier lieu avec le cinéma classique des années 30-40, dont la plus célèbre production est le film Limite de Mario Peixoto, œuvre surréaliste datant de 1930 qui parle de la condition humaine et de la vie qui conspire contre l’individu pour l’empêcher de s’accomplir. Quelques années plus tard, en 1933, on voit apparaître une nouvelle variante du cinéma : la chanchada (farce bouffonne sous forme de comédie musicale qui aura beauc oup de succès) dont la première figure sera le film A voz do Carnaval avec Carmen Miranda et qui aura une influence sur le cinéma brésilien pendant une dizaine d’années. Durant les années 50, on voit apparaître la naissance de l’industrie cinématographique avec la compagnie Vera Cruz qui a pour objectif de créer des films de qualité à visée internationale dont nous connaissons « O Cangaceiro » qui a reçu le film de « meilleur film d’aventures » du festival de Cannes en 1953. Puis, durant les années 50, le cinéma brésilien va connaître un profond changement ; naîtra par conséquent le cinéma novo dont le concept peut se résumer à une idée d’esprit et à une caméra à la main qui traite de sujets d’actualité et graves (conflits , tensions dans les métropoles,…). Par ailleurs, à la fin des années 60 apparaîtra le mouvement tropicaliste (mouvement qui est un mélange créé pour toucher l’élite et le reste de la population dans le contexte de la dictature) d’où naîtra le cinéma marginal qui est son contemporain : c’est une forme de cinéma à petit budget qui traite de la vie des marginaux des grandes agglomérations urbaines du brésil. Quelques années plus tard, on voit apparaître le cinéma expérimental dont certains réalisateurs ont poussé à l’extrême la recherche expérimentale en matière d’esthétique dont nous pouvons retenir Carlos Reichembach avec le film « Alma Corsaria » (1993) qui est un réflexion sur la vie et l’amitié sous la dictature ou encore Ozualdo Candeias avec le film « O Vigilente » (1992) qui traite de la violence de la périphérie des grandes villes.

    En littérature, on distingue de grandes phases semblables à celles de la littérature occidentale : après la période de la littérature coloniale (écrivains qui sont souvent des prêtres fascinés par la découverte de la nouvelle terre et de ses habitants parmi lesquels on peut citer le père José de Anchieta qui était un prêtre et un missionnaire) : la littérature brésilienne subira en effet une influence romantique provenant de l’Europe : les écrivains s’intéressent à la liberté individuelle, au « moi » et aux questions sociales. Ce mouvement se modifiera plus tard en exaltant la particularité des tropiques après l’indépendance du Brésil : Castro Alves (qui s’est intéressé à la vie des esclaves noirs et à la nouveauté des activités urbaines) et Gonçalves Dias (qui s’est penché sur la vie et les coutumes des Indiens) en sont des exemples très représentatifs.

    En réaction aux excès de ce mouvement , a été créée l’école parnassienne brésilienne : l’œuvre d’Olavo Bilac, Remundo Correia et Alberto de Oliveira « La triade parnassienne » imprégnée du courant tropicalisme efface toutes les références aux questions sociales présentes dans la période précédente.

    A l’image de la littérature française, apparaîtra, après le romantisme, le réalisme brésilien dont les plus grands représentants sont eRaul Pompéia avec son œuvre « O Ateneu ». (L’Athéné)

    En matière de littérature, le Brésil connaîtra durant le 20é siècle un bouleversement artistique : le mouvement des modernistes brésiliens, qui seront influencés par le cubisme et le surréalisme. En voici quelques écrivains emblématiques : Mario de Andrade dont l’une des œuvres les plus connues est « Macunaima». Puis, dans la 2nde partie du modernisme, se situe Jorge Amado dont les œuvres sont un manifeste des réalités sociales et historiques de son pays. Après cette période, en apparaît une nouvelle, celle de la poésie, avec notamment Gerardo Mello Mourao et ses poèmes épiques, mêlant origines et peuple brésilien.

    De grands romanciers brésiliens seront traduits en Français et acquerront une reconnaissance du public.

     

    En définitif, l’émergence et la redécouverte de cette culture marquée par le mélange des peuples, de leurs origines et de civilisation s’accompagnent de succès nationaux et internationaux, sachant qu’elle n’est que prémisse et déjà prometteuse.

     

    AUTOUR DE TOLSTOI [Article de Delphine]

     

    Pour commencer, nous allons parler du fameux film nommé «GUERRE ET PAIX» de TOLSTOÏ (existant aussi en livre) ; puis nous aborderons le journal intime de TOLSTÖI joué en plusieurs pièces de théâtre.

    En effet, ce film est connu mondialement, il faut le connaître à tout prix. De surcroît, il a obtenu un succès important lors de sa sortie au cinéma. Il est rempli d'intrigues, bien construit, émouvant en ayant toutefois une histoire d'amour (les durs moments sont toujours répartis, séparés par des moments de tendresse. Ceux--ci marquent des pauses, des moments de soulagement). De plus, le cinéaste nous fait réfléchir sur le plan social, affectif et culturel.

    Nous pouvons imaginer la situation des guerriers, des familles russes envahitespar les Français en 1802 (à la fin du film, on a vraiment la notion de la guerre, surtout pour ceux qui n'ont pas connu cette situation historique!!!).

    D'autre part, ce film est divisé en quatre épisodes (chacun correspond à un livre). Ne vous inquiétez pas : cela ne veut pas dire que l'on va s'en lasser en sachant que ce film est composé de plusieurs parties. Au contraire, c'est génial car on est vraiment ancré dans l'histoire. On veut que cela ne se termine jamais!!! On est passionné. Mais comme le film est long, lorsque nous ne pouvons pas tout regarder en une soirée, croyez-moi ,on est pressé d'être le lendemain pour le continuer, le finir...

    Par ailleurs, tout au long de celui-ci, de nombreuses morales apparaissent. De plus, les acteurs jouent très bien leur rôle, chacun es très bien choisis. Ce film retrace bel et bien l'époque de la campagne de Russie de Napoléon et il est agréable à voir

     

    En quelques lignes, le résumé du film :

    La première partie Elle se passe à Saint-Pétersbourg en 1805. Celle-ci commence par une soirée d'Anna Pavlovna Schérer où Pierre, revenu d'Europe et influencé par les idées révolutionnaires, le prince Basile Kouraguine et ses enfants, Hélène et Hippolyte, le prince André Bolkonski et sa femme enceinte sont invités ; on fête l'anniversaire de Natacha. Cette soirée permet à Pierre et à André de renouer leur amitié. De plus, lorsque Natacha descend à la réception, en bas des escaliers, se trouve le prince André Bolkonski. Elle le remarqua tout de suite, elle ne le quitte pas des yeux. Puis lorsque le bal commence, celui-ci l'invite à danser et les aventures débutent à ce stade.

    D'autre part, le pays se prépare au côté des Autrichiens à la guerre contre Napoléon. Dans la famille Rostov (la famille de Natacha), le jeune Nicolas, le frère de Natacha, abandonne ses études pour s'engager au côté de son ami Boris Droubetskoi. Nicolas avait un faible pour Sonia, qui n'est pas issue d'une famille bourgeoise. En effet, elle a été recueillie par la famille Rostov. Ils se cachent. Quant au prince Kouraguine, qui a une femme souffrante, il repart à l'armée en la laissant à son père, qui est un homme égoïste, sans pitié pour les femmes. Or Andréa est une sainte soeur qui s'occupera aussi de Lise, la femme du fameux prince André Bolkonski.

    La deuxième partie A Brannau, en Autriche, le commandement en chef Koutouzof passe en revue un régiment où on retrouve un Dolokof dégradé. André Bolkonski est reparti lui aussi dan son régiment. Nicolas Rostov se lie avec son supérieur Dennisov. On apprend la défaite du général autrichien. Natacha est de plus en plus près du prince André. Celui-ci demande à son père si il peut épouser Natacha. Or, son père ne le veut pas. En effet, il entend que son fils accepte le « grade » que l'on lui a proposé. Par conséquent, comme toujours, il obéit à son père.

    La troisième et la quatrième partie Puis les Français se rapprochent de Moscou. Natacha et sa famille partent à la campagne se réfugier. Les Français arrivèrent à Moscou. Ils pillent, brûlent les églises, les maisons... La ville est en feu, de nombreuses personnes meurent. Dans la résidence de Pierre, le meilleur ami de Natacha, Napoléon et ses soldats s'installent. Petit à petit ,le froid se répand, l'herbe devient rare. Par conséquent, les chevaux ont de moins en moins de nourriture. De plus, la France et la Russie sont si éloignées l'une de l'autre... Napoléon médite sur ce sujet et prend la décision de quitter la Russie et de rentrer en France. Au final, les Russes sont libres.

     

    En prolongement : la pièce à laquelle nous avons assisté l'an dernier en Seconde : Tolstoï journal intime

    je vais vous parler seulement de la première partie (la pièce est en deux parties, mais les séances scolaires n'offraient que la première, ce qui est un peu dommage, car on ne sait pas toute l'histoire.)

    J'ai trouvé qu'ils coupent beaucoup. Ils vont vite comme l'histoire est longue. Ils vont à l'essentiel. Or, les acteurs jouent bien leur rôle, qui n'est pas simple. Les personnages sont bien choisis par rapport à leur âge. Cela montre bien la différence d'âge que TOLSTOÏ et sa femme avaient.

    Par ailleurs, cette pièce ne comporte pas beaucoup de décors (un bureau, une porte). La porte a une place symbolique. En effet, on se demande si celle-ci ne signifie pas le passage ou la séparation. De plus, cette porte donne l'impression de «va et vient». TolstoÏ va parfois vers Sonia , parfois reste où il est, ou encore il va vers le public. Les deux personnagent au nez se claquent la porte plusieurs fois. A la fin, Sonia se retrouve enfermée dans les portes.

    Par conséquent, cette pièce comporte des décors qui sont les plus simples.

    Le résumé du journal intime :

    TOLSTOÏ et sa femme perdent beaucoup d'enfants. Par conséquent ,ils sont fous de douleur. Lui il n'a plus d'inspiration. Tout au long de l'histoire, ils se posent beaucoup de questions, lui il s'enferme dans sa chambre et sa femme se retrouve toute seule. Elle se désespère à son tour, pleure et baisse les bras tout en l'aimant.

    Cette pièce constitue un véritable hymne à l'amour, de la part d'une femme pour un artiste de génie, au caractère bien trempé, mais souvent difficile à vivre. On y voit Sonia en compagne fidèle, dévouée, qui favorise la création littéraire de son époux, n'hésitant pas, en femme cultivée, à donner son avis, à recopier les manuscrits, à tout faire pour qu'ils soient diffusés.

    Cela rejoint le film «guerre et paix» qui lui est aussi tourné dans la plus grande simplicité possible...

  • LE JOURNAL DES PREMIERES L

    La drogue : d'hier à aujourd'hui [article de Morgane]

    Le LSD, la cocaïne; la marijuana,,, Des noms qui résonnent dans nos oreilles depuis toujours pour nos générations...

    L'Herbe bleue, journal d'une droguée

    Paru il y a presque 50 ans, L'Herbe bleue eut un énorme succès et il le garde toujours aujourd'hui. L'histoire est réelle, même si des noms de personnes,certains événements et des lieux ont été changés.

    Cette jeune fille de15 ans en crise d'adolescence ne supporte plus sa vie en général. Grâce à la mutation de son père dans au autre Etat et là eur déménagement prochain, elle s'imagine un avenir meilleur. L'été suivant, elle revient dans son ancienne ville pour passer ses vacances chez sa grand-mère, Rencontrant d'anciens amis qui l'invitent à une soirée, elle connut une première prise contre son gré : lors d'un jeu, à son insu, elle ingurgita du LSD. Petit à petit, elle se laissera prendre dans la déferlante de la drogue. Son expérience personnelle nous est rendue dans son journal, où l'on note le ressentiment d'une adolescente qui se voit périr ,et le combat qu'elle mène pour s'en sortir.

    Ce livre n'a pas la prétention de pouvoir faire quelque chose pour arrêter la drogue, mais il nous montre ce qu'il advient psychologiquement et physiquement des dépendants. Il dénonce aussi les « amis » drogués que l'on peut se faire et qui ne sont en aucune façon des personnes qui veulent votre bien : la preuve suite à l'arrêt de toutes sortes de drogues, l'écrivaine du journal se voit harceler par ses anciens « amis ».

    L'herbe bleue ne contient pas de morale. C’est aux lecteurs de tirer ses propres conclusions. Ce livre peut vous laisser de marbre comme il peut vous faire remettre en question, ou encore vous éviter de tomber dans le même piège que l'héroïne.

    Vous pouvez penser que cette histoire n’est pas votre problème : après tout des anonymes avec des histoires semblables, comme l'héroïne, on en croise de tout temps sans le savoir. Mais si vous vous moquez de cette histoire, vous vous moquez alors des personnes - adolescentes ou non -, en détresse.

    Ce livre touche d'une façon ou d'une autre toute personne le lisant. Il est court , simple mais touchant. En un mot : Efficace

     

    Parlons d'une autre histoire qui traite le même sujet, mais qui est totalement différente...

    Christiane F 13 ans droguée prostituée

    Elle eut une enfance difficile : son père, étant alcoolique et ne trouvant pas de travail, se défoulait sur sa femme ainsi que Christiane et sa sœur.

    Quelque temps après, les parents de Christiane divorcent et cette dernière par vivre avec sa mère chez Klaus, son nouveau copain. Elle se sent seule, délaissée par sa mère qui se consacre uniquement à son travail et à Klaus. Bénéficiant alors d'une trop grande liberté, Christiane en profite pour fréquenter avec son amie Kessie les boîtes de nuit où la drogue est omniprésente...

    Moins de deux ans après avoir fumé son premier joint, Christiane se prostitue à la sortie de l'école pour se payer sa dose quotidienne d'héroïne.

    Petit à petit, ses « amis » disparaissent suite à des overdoses, laissant Christiane désemparée, isolée dans son renfermement sur elle-même et dans la drogue,

    Ce récit de Christiane Felscherinow est le résumé de sa période d'adolescence, dans les années 70, en Allemagne. Les personnages ont réellement existé et aucun nom n'a été modifié.

    Cette œuvre, comme L'Herbe bleue, ne donne pas de solutions aux problèmes de drogues, mais elle nous montre une société corrompue par les stupéfiants ; la jeunesse catastrophique des ces années-là est la résultante de l'aveugelemnt des parents, qui préfèrent ne pas voir voir la vérité sur leurs enfants en face.

    La drogue un fléau oppressant

    La drogue est une substance psychotrope ou synthétique qui conduit au désir de continuer à la consommer pour retrouver la sensation passagère et trompeuse de « bien être » qu'elle procure ; c'est une substance dite illicite et qui comporte des risques irréversibles avec des usages excessifs, avec la dépendance de l'utilisateur.

    Qu'elle soit dite dure ou douce, la drogue, malgré ses méfaits, est aujourd'hui largement répandue, encore peut-être même plus qu'à l'époque de l'héroïne de L'Herbe bleue ou de Christiane, malgré les recensements et les actions préventives de l'Etat.

    Un site a d'ailleurs été ouvert par le Gouvernement pour la lutte contre les produit illicites i: l renseigne sur les noms de toutes les drogues les plus connues , sur leurs effets, leurs risques... Il énumère également les peines encourues et les lois contre la drogue, mais aussi celles contre l'alcool, puisque les deux constituent des addictions dangereuses.

    WWW.DROGUES.GOUV.FR

     

    Des vidéos ont aussi été créées pour montrer ce qu'avouent les dealers sur les effets et votre futur avec certaines drogues.

    Il ne faut pas s'aveugler : encore de nos jours, une foultitude de personnes sont des toxicomanes ; la drogue s'est banalisée avec la sortie des livres ou de films biographique qui, lors de leur parution, n'étaient pas destinés à une quelconque promotion, puisqu'ils étaient au contraire destinés à montrer les dangers de la drogue (et non pour encourager les gens à en consommer).

    Les consommateurs de ces produits illicites sont de plus en plus jeunes : ils commencent en moyenne vers 13-14 ans (il y a cinq ans, la moyenne était à 15-16 ans...) Toutes les conditions sociales sont touchées de nos jours ; ce ne sont plus seulement les personnes en situation précaire qui en consomment le plus.

    Au départ, la drogue nous transporte dans un paradis artificiel, elle nous éloigne de notre quotidien ;, mais petit à petit, l'enfer survient, car les personnes passent tout leur temps à chercher de l'argent pour s'approvisionner. Puis, souvent , elles revendront elles-même des produits toxiques pour trouver cet argent. Le plus alarment est que la France est le premier pays vendeur et consommateur de drogues en Europe.

    Je pense que, pour arrêter le fléau que constituent ces produits, il faudrait, au départ, que l'homme soit en paix avec lui-même, car comme vous le savez tous, la plupart des toxicomanes ont commencé car ils se sentaient seuls ; cela leur procurait donc en apparence des amis, puisqu'ils se sentaient mal dans leur peau ou alors n'étaient pas assez « cool s» .

    En résumé, dites non à la drogue, même si vous passez pour un « looser » ! Et ne fermons plus les yeux sur ceux qui sont en face de nous et qui ont besoin de notre aide !

     

    PS : si vous voulez d'autres films traitant ce sujet en voici quelques uns: -

    - Las Vegas parano

    - Trainspotting

    - Requiem for a dream

    - Wonderland

    - Killing Zoe

    - Maria pleine de Grâce

    - Another Day in Paradise

    - Thirteen

    - How hight

    - Very bad Trip

    - Les Inséparables

    - After School

    - Smiley Face

    - Shrooms

    - Tripper...

     

    UN FILM QUI A EU LES FAVEURS DE MA PROPRE CRITIQUE : LA MOME, ET UN PETIT TOPO SUR LA CHANSON REALISTE [article de Thibault]

    La Môme :

    Il s'agit d'un film retraçant l’incroyable destin d’Edith Piaf , difficile à suivre parce que nous est narré le destin d’Edith Piaf en décalé , le film ne donne pas les faits dans un ordre chronologique ; tout est fragmenté, le réalisateur saute d’une période à une autre et revient sur sa jeunesse alors qu’on en était à sa vie adulte .

    Edith Piaf, de son vrai nom Edith Giovanna Gassion, est née le dix-neuf septembre mil neuf cent quinze. Elle fut abandonnée très jeune aux mains de sa grand-mère maternelle par sa mère partie chanter à Constantinople. Son père, qui est à la guerre, profite d’une permission pour récupérer sa fille des griffes de sa grand-mère alcoolique, pour la replacer, juqu'à la fin de la guerre, chez sa grand-mère paternelle, tenancière demaison close. Edith sera élevée par les prostituées qui occupent cette maison. Elle s’attachera énormément à l’une d’entre elles, Titine. Son père, définitivement revenu de guerre, passe chez sa mère pour récupérer la petite fille, ce qui provoquera un drame pour Titine comme pour Edith. La petite Edith verra du pays, étant donné que son père est contorsionniste dans un cirque ambulant.

    Edith a grandi , et elle entre dans l’adolescence ; à la même période son père , suite à un edispute avec la troupe , quitte le cirque et arpente les villes en solitaire, accompagné de sa fille. Suite à une demande de leur petit public, c’est après l’acrobatie de son père qu'Edith chantera pour la première fois : elle fait alors grande impression.

    Le temps s’est écoulé, Edith est devenue une jeune fille, errant dans les rues de Belleville, à Paris, avec Momone (Simone Bertheaut) qui est sa demi-soeur, chantant sur les trottoirs plutôt que de se prostituer pour gagner de quoi manger, de quoi vivre. Edith court les milieux de débauche, où la drogue et l’alcool sont rois ; c’est pendant cette période qu’elle deviendra plus ou moins dépendante de l’alcool.

    Elle sera repérée par Louis Leplé, propriétaire d’un cabaret : Le Gerny’s. Elle s’y produira de nombreux soirs durant et, à chaque fois, elle fera un triomphe et suscitera des tonnerres d’applaudissements. Elle y rencontrera des personnes pouvant l’aider pour sa carrière, comme Bruno Coquatrix, directeur de l’Olympia, grand music-hall européen, ainsi que Raymond Asso, qui est auteur-compositeur.

    Suite à l’assassinat de Louis Leplé, Edith Piaf, surnommée La Môme, sera soupçonnée à tort du meurtre et perdra un peu de sa popularité. Elle se tourne alors vers Raymond Asso, qui prend sa carrière en main et lui conseille d’en finir avec les surnoms témoignant de sa période "cabaret " ; il lui trouve un nom de scène : elle s'appellera désormais Edith Piaf, et il l’emmènera jusqu’à l’Olympia - où, là encore, les gens viendront en foule et où ce sera de nouveaux le triomphe. Sa carrière est relancée, et elle prend une autre envergure. Edith sombrera dans la « drogue » , surtout la morphine qu'elle prend régulièrement après la mort de Marcel Cerdan , boxeur marié, amant de Edith Piaf , qui s’est écrasé en avion pour la rejoindre. Elle se remettra difficilement de ce deuil. Edith mourra en mil neuf cent soixante- trois.

    Tout au long du film , Marcel Cerdan est très présent et l'on peut noter que la plupart de ses autres relations sentimentales (et professionnelles, les deux allant souvent de pair) sont passées sous silence : elle a en effet lancé de nombreux artistes : Charles Aznavour , Yves Montant .

    Tout au long du film, nous revivrons les instants tragiques et heureux de Edith Piaf à travers une Marion Cotillard totalement réincarnée en Edith Piaf…

     

    PIAF.jpg

    Edith Piaf Marion Cotillard

     

    Un film difficile à suivre , mais qui en vaut la peine .

     

     

    Edith Piaf était une figure de la chanson réaliste française, ainsi que beaucoup d’autres, mais commençons tout d’abord par un petit récapitulatif culturel sur la chanson réaliste.

     

    La chanson réaliste :

    C’est au début du vingtième siècle que s’installe la chanson réaliste, composée essentiellement de chanteuses au timbre de voix grave, comme Edith Piaf (1915-1963), Fréhel (1891-1951) ou encore Damia (née aux alentours de 1890 et morte en 1978). La TSF et autres moyens de diffusion font connaître leurs chansons. Ces interprètes alors inconnue deviennent rapidement des icônes de la chanson française. La chanson réaliste d’entre les deux guerres n’est pas militante, mais plutôt sentimentale, remplie d’émotions, bouleversante à l’écoute. Ces chansons se situent à mi-chemin entre poésie et réalisme.

    Ces chanteuses ont souvent eu un passé douloureux, qui se ressent dans leurs textes, ce qui ne les rend que plus bouleversantes et touchantes. Leur passé les a marquées à vie et a eu souvent des effets néfastes sur leur personne. Leurs représentations musicales sont souvent agrémentées de gestes théâtraux, comiques (Edith Piaf se servait beaucoup de ses mains). Toutes ces chanteuses se sont rapidement créées un public aimant, qui les suivra tout au long de leur carrière, et pour lequel elles mettront tout en œuvre afin de le satisfaire.

    Quelques titres de chansons :

    Edith Piaf : - Padam

    - Milord

    - L’Accordéoniste

    - L’hymne à l’amour

    - La Vie en rose

    - Sous le Ciel de Paris

    - L’Homme à la Moto

    Les Paroles de Padam

    Cet air qui m'obsède jour et nuit
    Cet air n'est pas né d'aujourd'hui
    Il vient d'aussi loin que je viens
    Traîné par cent mille musiciens
    Un jour cet air me rendra folle
    Cent fois j'ai voulu dire pourquoi
    Mais il m'a coupé la parole
    Il parle toujours avant moi
    Et sa voix couvre ma voix

    Padam , padam , padam...
    Il arrive en courant derrière moi
    Padam , padam , padam...
    Il me fait le coup du souviens-toi
    Padam , padam , padam...
    C'est un air qui me montre du doigt
    Et je traîne après moi comme un drôle d'erreur
    Cet air qui sait tout par cœur

    Il dit: "Rappelle-toi tes amours
    Rappelle-toi puisque c'est ton tour
    Y a pas d'raison pour qu'tu n'pleures pas
    Avec tes souvenirs sur les bras...
    " Et moi je revois ceux qui restent
    Mes vingt ans font battre tambour
    Je vois s'entrebattre des gestes
    Toute la comédie des amours
    Sur cet air qui va toujours

    Padam , padam , padam...
    Des "je t'aime" de quatorze juillet
    Padam , padam , padam...
    Des "toujours" qu'on achète au rabais
    Padam , padam , padam...
    Des "veux-tu" en voilà par paquets
    Et tout ça pour tomber juste au coin d'la rue
    Sur l'air qui m'a reconnue
    ...
    Écoutez le chahut qu'il me fait
    ...
    Comme si tout mon passé défilait
    ...
    Faut garder du chagrin pour après
    J'en ai tout un solfège sur cet air qui bat...
    Qui bat comme un cœur de bois...

     

    LE FANTASTIQUE EN LITTERATURE : EVERWORLD (K.A.Applegate) [article de Lucas ]

    Everworld est une trilogie de l’auteur américaine K.A. Applegate. Elle y raconte les aventures de quatre adolescents qui, après la disparition d’une de leur amis, Senna, se retrouvent plongés dans un tout autre monde, peuplé de créatures fantastiques et de dieux tirés des différentes mythologies. Ces derniers sont également à la recherche de Senna, car elle est la seule à pouvoir ouvrir la porte entre les deux mondes. Ainsi, les amis de Senna se retrouvent malgré eux dans une lutte acharnée entre les divinités, qui doivent faire face à Ka Anor, le dévoreur de dieux, en tentant désespérément de retrouver leur amie, et un moyen de rentrer chez eux. Ainsi, ces quatre lycéens se retrouvent face au redoutable Loki, avant de partir en guerre au côté des Vikings contre l’étrange dieu aztèque Huitzilopochtli, sans vraiment savoir où est la réalité et l’imaginaire dans cette étrange aventure.

    K.A.Applegate (auteur de plus de 70 livres pour la jeunesse) a donc écrit ici une œuvre visant principalement un public adolescent. Elle raconte cette épopée en trois tomes( A la Recherche de Senna, L’Epopée fantastique, Le Voyage sans Retour), composés de quatre livres, chacun possédant un narrateur différent, ce qui permet une analyse psychologique de ses personnages plus poussée. Ce changement régulier de narrateur rend également les personnages plus attachants, et le lecteur peut ainsi s’identifier plus facilement à l’un des héros. De plus, les actions sont intenses et mouvementées, alternées par des descriptions détaillées, ainsi que par les réflexions des personnages, offrant ainsi un rythme saccadé qui alimentera l’impatience du lecteur.

    Ce style particulier, qui parvient à capter l’attention du lecteur, permet également à l’auteur de faire passer un message. En effet, derrière cette épopée fantastique, l’auteur aborde finalement la fuite du réel pour l’imaginaire. En effet, au cours de la lecture, on découvre que chaque personnage doit faire face à une situation délicate dans le monde réel et, finalement, on s’aperçoit qu’ils préfèrent leur vie dans ce monde fantastique. On a donc en quelque sorte, dans ce roman, une nouvelle illustration du syndrome de Peter Pan, car ces adolescents préfèrent un monde de mythes, d’ordinaire désiré par les enfants, à une vie d’adulte pour laquelle ils doivent se préparer. Et ce désir d’échapper à la vie réelle est finalement commun à tous, et c’est ce que l’on recherche à travers la lecture, plus particulièrement dans celle des romans fantastiques.

    Il est vrai que, si le lecteur s’oriente vers la littérature fantastique, c’est parce qu’il y trouve toutes les légendes qui ne figurent pas dans notre monde. Or, dans cette saga, les différentes mythologies (grecque, nordique, égyptienne, aztèque…) prennent une place importante. Et, finalement, on s’aperçoit que de tout temps l’écriture est fortement influencée par les différentes croyances, que ce soit le théâtre du XVI° et du XVII° avec la mythologie grecque, ou le romantisme avec la mythologie nordique. Cependant ,avec les débuts du roman fantastique, et plus tard de la fantasy, les créatures mythologiques prennent de plus en plus part dans l’intrigue, sans jamais toutefois tenir le rôle de personnage principal. Enfin, on voit également apparaître dans les « comics » (genre de bandes-dessinées américaine) de plus en plus de personnages, éponymes ou non, qui sont des incarnations de divinités, tels Thor, Hercule, Arès…

    Ainsi, on s’aperçoit que, dans tous les genres, se perpétue une éternelle réécriture. Parfois, la réécriture de ces récits mythologiques se traduit par une parodie, qui peut offrir un attrait nouveau pour le lecteur. Cependant, cette réécriture des mythes dans les romans fantastiques est tellement fréquente, que l’on arrive à épuiser toutes les différentes possibilités de réécritures de légendes. En effet, de nombreux auteurs se sont inspirés des légendes pour leurs romans, sans toujours faire preuve d’originalité, au point d’avoir plusieurs romans très similaires, et des auteurs qui abordent le même style d’écriture.

    Par conséquent, cela risque d’ennuyer le lecteur qui préfèrera s’orienter vers des lectures plus diversifiées. Or, de nos jours, la publication de romans, en particulier celle des romans fantastiques, est d’ordre plutôt économique, dans le but de faire du profit, et donc ce détournement du lecteur pourrait provoquer la fin du roman fantastique. En effet, cette fonction lucrative du roman fantastique conduit à la publication d’une multitude de romans de narration assez banale, et d’un niveau de langue parfois familier, en raison d’un lectorat plutôt adolescent qui a une connaissance de la langue de moins en moins importante. C’est pourquoi, bien que le roman fantastique dure depuis quelques temps, aucun auteur n’a réellement été reconnu par des professionnels de la littérature, malgré un lectorat très important.

    La trilogie de K.A.Applegate illustre parfaitement ce nouveau rôle des mythes et légendes dans la littérature contemporaine, et tout en nous faisant suivre les trépidations de ses héros, l’auteur parvient, à notre insu, à nous enseigner quelques informations sur les mythes, et nous donne envie de nous documenter plus profondément sur le sujet. Ainsi, ces romans tiennent en haleine le lecteur, qui prendra certainement du plaisir à la lecture, au point de ne pas reposer son livre.

     

    LES DESSINS ANIMES ET SUR LEURS ROLES [Article de Lucas]

    Depuis que l’homme a vu le jour, on note chez lui le désir de représenter ce qui l’entoure. En effet, dès la préhistoire, l’homme réalise des peintures rupestres représentant des scènes de chasse, où l’on remarque la volonté de montrer le mouvement dans ces dessins. Plus tard, dans la Chine antique (il y a 7000 ans), on voit apparaître des théâtres d’ombres chinoises qui ont un but divertissant. Ce principe sera repris en Europe au XVII° siècle avec la « lanterne magique ». Puis, au XIX° siècle, on voit apparaître des jouets qui permettent à l’enfant de voir une suite d’images. Avec les débuts du cinéma en 1900, on voit de nombreux films dont certains passages sont des dessins animés. Enfin, dans les années 30, c’est le début du dessin animé commercial tel qu’on le connaît.

    Il est évident que le dessin animé a pour rôle de divertir le téléspectateur, et il peut y parvenir plus facilement que le film, car il est vrai que les dessins sont souvent plus attrayants que le film. De plus, les personnages y sont souvent stéréotypés, voire caricaturés. C’est pourquoi les enfants affectionnent tout particulièrement ce genre de programme. C'est robablement aussi parce que, principalement, il est constitué d’une alternance de scènes humoristiques et émouvantes.

    Cependant, on peut lui attribuer d’autres fonctions, puisque les dessins animés permettent de transmettre des enseignements. En effet, on trouve de plus en plus de dessins animés éducatifs, comme « Dora l’exploratrice »qui enseigne aux enfants de 4-5 ans quelques notions d’Anglais. L’enfant étant passionné par l’histoire, il retiendra plus facilement l’enseignement transmis.

    En plus de véhiculer des enseignements, le dessin animé peut faire partager de la culture en mettant en scène des classiques de la littérature. C’est le cas de Walt Disney qui a adapté en dessin animé les contes les plus célèbres, ou des œuvres littéraires telles que Notre-Dame de Paris, ou des adaptations de la « Bible».

    On remarque également que le dessin animé peut avoir un rôle moralisateur. En effet, de nos jours, les jeunes ont majoritairement un attrait pour la lecture moins important que celui pour l’audiovisuel. Or, si les enfants ne lisent plus de contes et de fables, il est nécessaire de trouver un nouveau moyen de transmettre une morale. C’est pourquoi, progressivement, ce rôle a été pris en charge par le dessin animé.

    En effet, le dessin animé permet d’illustrer une morale à l’aide d’exemples simples et à la portée de tous. Cette transmission de valeurs est favorisée par l’opposition entre le « gentil » et le « méchant », ce dernier étant toujours puni pour ses actes.

    De plus, le dessin animé permet à son concepteur de réaliser une satire de la société, c’est le cas par exemple du dessin animé « Les Simpsons » qui critique ouvertement la société américaine. En effet, derrière son côté enfantin il peut aborder des thèmes graves, sans risques d’être censuré. On voit également que certains personnages de dessin animé sont des personnifications de certains traits de la société. On remarque ce procédé avec le personnage de « South Park » qui est obèse et refuse de l’accepter ; on comprend que,, derrière le personnage c’est la société américaine, et surtout son importante obésité, qui est critiquée.

    Ainsi, le dessin animé est un bon moyen de faire passer ses idées car il est plébiscité par une grande partie des enfants et des adolescents, et parce que c’est un genre qui offre une plus grande liberté dans la réalisation.

    On peut également observer ce principe dans la bande dessinée qui, tout comme le dessin animé, attire bien plus la jeunesse que les romans ou autres œuvres littéraires. Derrière ce côté purement divertissant, il est évident que l’auteur et le dessinateur critiquent différents faits de la société, souvent avec beaucoup d’ironie. De même que pour le dessin animé, les bandes dessinées ont souvent des intrigues simples, mais derrières lesquelles on peut trouver des sujets importants, des références culturelles voire une morale pour le lecteur.

    Dès lors, on s’aperçoit que même de nos jours, de nombreux artistes continuent, comme le faisaient les auteurs auparavant, de transmettre des enseignements aux gens, surtout aux plus jeunes, et de critiquer lorsque cela est nécessaire. Ils ont su profiter de cet engouement pour l’audiovisuel pour diffuser leurs idées plus simplement.

     

    UN GRAND CLASSIQUE DES ANNES SOIXANTE-DIX : LE FILM : The Wall [Un articlede Louis]

    the wall.jpeg1977 , Pink Floyd sort Animals. Après The Dark Side of the Moon et Wish You Were Here , le groupe est à son apogée musicale . Ni vraiment rock , ni vraiment jazz , il multiplie les morceaux et les expériences avant-gardistes au format inhabituel ,en digne représentant du genre fourre-tout du rock progressif.

    Mais 1977 , c'est surtout l'année du punk , des tubes radio simples , courts et énergiques , du formatage et de la vulgarisation musicale . A côté , les trente minutes de Shine on You Crazy Diamond semblent d'un autre monde , et les Floyd deviennent vite la cible préférée des Sex Pistols , Clash et consort (Johnny Rotten fera scandale en arborant ses fameux T-shirt s : I Hate Pink Floyd sur scène , contribuant à établir l'image iconoclaste des Pistols) . Le public , lui non plus , ni comprend plus grand chose à leurs expérimentations , plus proches de la musique ambient que du rock FM, et ne vient plus se masser dans les stades que pour entendre Money et Wish You were Here , et autres tubes radiophoniques sur lequel danser.

    Le groupe , habitué aux auditoires hippie et psychédélique , le vit très mal , se coupe peu à peu de son public , jusqu'à n'en avoir plus aucune considération, amplifiant ainsi leurs tensions internes qui causeront leur scission. Roger Waters , bassiste , compositeur et névrosé de service , s'isole de «son» groupe , essaie de se débarrasser une fois pour toutes de ses démons ,en écrivant coup sur coup deux concept-albums , qu'il donne ensuite au groupe , avec pour ordre de choisir le meilleur.

    The Wall , malgré la pauvreté musicale de son ébauche et son aspect intimiste , impressionne les trois musiciens , et David Gilmour , guitariste , s'ajoute a Roger Waters pour le peaufiner. «Son» meilleur concept sera composé de trois parties : un album , un spectacle , et un film. Le groupe s'enferme donc en studio pendant quelques mois. Mais le climat de tension régnant , accentué par le perfectionnime de Waters , atteint des sommets et, finalement, Rick Wright, membre fondateur et claviériste virtuose, est renvoyé durant les sessions, laissant Waters et Gilmour, les deux frères ennemis, dans leurs interminables disputes.

    Des mois en huis-clos , qui donneront naissance au plus abouti et au plus théâtral concept des Floyds , mais aussi au plus abordable , paradoxe pour un groupe constamment en marge de son public. Ils partent vite promouvoir l'album en tournée , mais ne le jouent qu'à quelques reprises, tant la réalisation technique du «spectacle» est fastidieuse. Le groupe joue en fait entièrement caché derrière un immense mur blanc , en partie démoli durant la performance, ce qui se rapproche plus d'un opéra rock que d'un concert traditionnel. De ces concerts hors du commun , il ne reste que l'album live Is There Anybody Out There?et quelques vidéos pirates . Roger Waters, alors évincé du groupe, rejouera l'album accompagné de nombreux artistes en 1990 sur la Postdam Platz de Berlin , fêtant le premier anniversaire de la chute du mur.

    The Wall : tout le monde l'a déjà écouté. Impossible de passer à coté d'Another Brick in the Wall ou de Comfortably Numb tant ils sont repris sur les ondes radios et les chaînes musicales de tout style depuis 30 ans...

    Le film , réalisé par Alan Parker , sort quant à lui, trois ans après l'album , et tient pour particularité de ne contenir quasiment aucun dialogue conventionnel . Seulement la musique , et les morceaux de Waters prennent ici , à l'aide de la narration originale de Parker, leur véritable dimension , complétés par les animations visionnaires de Gerard Scarfe , qui restent d'une force esthétique époustouflante , vingt-cinq ans après.

    L'histoire , quasiment autobiographique , est simple : une rock star, Pink (joué dans le film par Bob Geldof , ex-chanteur des Boottown Rats ), tiraillée par les pressions de sa carrière et de sa vie personnelle s'enferme dans une chambre d'hôtel et sombre peu à peu dans la folie et l'isolement. Il décide de construire «son mur» et de rompre tout lien avec le monde extérieur et la superficialité du monde du show-business. La structure de la narration établit un parallèle entre son enfance , et la formation de ses démons intérieure , ainsi que sa descente aux enfers (le format de double album permettant une nette séparation entre les deux). Mais si l'enfant orphelin renvoie au passé de Roger Waters , sa chute jusqu'à la folie et l'isolement est un hommage direct à Syd Barrett ,premier leader de génie des Pink Floyd, qui sombra dans la schizophrénie suite au succès du groupe et finit sa vie en ermite, coupé du monde et de son passé, après avoir été remplacé par le guitariste virtuose David Gilmour. Les Floyds lui avaient déjà rendu hommage avec l'album Wish You Were Here (notamment dans les célèbres Shine On You Crazy Diamond).

    Le film débute sur un long plan, à travers le couloir d'un hôtel , montrant au bout une femme de chambre et un aspirateur, avec en fond un morceau de Vera Lynn (The Little Boy That Santa Claus Forgot ). Anodine seulement en apparenc , cette scène montre bien le perfectionnisme et la volonté de cohérence maladifs de Waters, ce dès le début du film.

    La scène suivante met en scène un homme nettoyant et préparant son revolver tandis que s'ouvre le premier morceau ; la première partie de When the Tigers Brokes Free , qui , bien qu'elle ne figure pas sur l'album , tient une place fondamentale dans le film. Elle parle de l'opération Anzio en Italie durant la 2nde guerre mondiale (au cours de laquelle fut tué le père même de Waters)...

    C'est après cette courte scène que Pink apparaît pour la première fois, amorphe, sur un fauteuil dans sa chambre , tandis qu'il ne semble pas entendre la femme de chambre frapper à sa porte. Parallèlement , ses fans forcent la porte d'une salle de concert, jusqu'à ce qu'elle cède, et que commence In the Flesh? , sur un riff de guitares saturées peu habituel au groupe . Le concert tourne à l'émeute, la police intervient et le parallèle se fait alors avec les soldats du champ de bataille d'Anzio sous les bombes. Pink apparaît et , comme un narrateur, prévient ses fans que malgré les apparences , la réalité est tout autre «derrière ses yeux froids» , et leur conseille de se «se tailler un chemin à travers ce déguisement» . Le morceau se termine sur la sanglante bataille et la mort de son père sous les feux d'un avion.

    Après cette entrée théâtrale, vint la ballade The Thin Ice , montrant Pink dans son berceau , tandis que la voix de Dave Gilmour semble le prévenir de la fragilité de cette « fine glace» qu'est l'enfance. Mais la glace se brise vite , il apprend la mort de son père, et sort brutalement de l'enfance dans Another brick in the wall pt1 ; c'est ici que sa chute commence véritablement. Il lui en veut d'abord de «n'avoir rien laissé pour lui» avant de se replier sur lui-même et considérer qu' «après tout , ce n'est qu'une brique dans le mur». Goodbye Blue Sky , chante Gilmour dans une ballade naïve aux accents beach boysiens avant que la musique ne prenne un ton plus menaçant, et que Pink ne rompe définitivement avec son enfance, symbolisée par la colombe métamorphosée en faucon lors de l'animation aussi explicite qu'esthétique.

    A côté , Pink devient la tête de turc de ses professeurs à l'école, qui le ridiculisent en découvrant ses poèmes (qui au passage sont les paroles de Money sur Dark Side of the Moon) , voulant «exposer chaque faiblesse de chaque enfant» . Waters dénonce la rigidité de l'éducation dans l'Angleterre des années 40, et continue dans la fameuse 2ème partie d'Another Brick in the Wall devenue depuis le morceau le plus connu du groupe, et l'un des singles les plus vendus de l'histoire de la musique. Cette partie se veut particulièrement explicite : véritable hymne à la rébellion, on y voit d'abord les écoliers marchant au pas sur un chaîne de montage industrielle, sortant tous uniformisés et affublés d'un masque évoquant la psychose schizophrénique, stigmatisant ainsi l'aspect aliénant du système d'éducation et ses conséquences contradictoires. Puis les enfants se lèvent et chantent ensemble le célèbre refrain, avant de se rebeller et de détruire le bâtiment et, au passage, de brûler leurs professeurs , pendant que David Gilmour triture sa guitare pour en tirer l'un des solos les plus expressifs qu'il n'ait jamais joués (et il n'en est pourtant pas à son coup d'essai au niveau solos fabuleux !) . Mais Pink se réveille brutalement de son rêve , du «plus beau jour de sa vie» , et le voilà à nouveau plongé dans la réalité de sa classe stricte , dure et sans échappatoire.

    Il cherche alors à combler son manque d'affection paternelle (Mother), mais ne trouve que sa mère sur-protectrice, qui l'isole peu à peu du monde , et «l'aidera à construire son mur». Puis il revoit différents épisodes de sa vie sentimentale avant d'essayer désespérément d'appeler sa femme qu'il délaisse dans son isolement, avant d'enfin tomber... sur une voix d'homme.

    C'est alors qu'il décide de la construction de son mur, se demandant comment «remplir les espaces vides» et comment « apporter la touche finale» (Empty Spaces , on remarque d'ailleurs dans ce morceau un message subliminal lors de l'introduction de guitares , il suffit de la jouer à l'envers pour entendre Gilmour nous féliciter d'avoir trouvè le «message caché» et une voix appelant Roger Waters de la part d'une «Caroline» , cette Caroline étant la femme de Waters, et ce dernier ayant à maintes reprises déclaré qu'il aurait finit comme Pink sans elle.) Dans le film, ce morceau est associé à What Shall We Do Now?, absent du disque , faute de place sur les 45 tours de l'époque ; il reprend le même thème et se présente à la fois comme une réflexion sur le matérialisme et une réponse aux questions posées dans Empty Spaces. Les biens matériels forment dans l'animation un immense mur qui se referme pour enfermer et isoler , et ainsi , Pink passera par la suite le plus clair de son temps devant sa télévision.

    Après cette «crise» , commence Young Lust , probablement la chanson la plus rock de Pink Floyd depuis leur période psychédélique et leur BO de More. Elle traite des groupies, de la vie de débauche des tournées, d'où sa simplicité et son efficacité. A la fin, Pink amène une groupie dans sa chambre d'hôtel, mais se trouve dans l'incapacité de communiquer ou même de lui prêter la moindre attention. Il se laisse gagner par la colère dans «une de ses crises», le morceau s'énerve brutalement, et Pink détruit littéralement sa chambre en essayant d'agresser la jeune fan. Il s'y enfonce jusqu'à la folie, et essaie de retrouver ce qu'il lui reste de lucidité dans Don't Leave Me Now, ballade littéralement dissonante et décousue, traduisant son incapacité communicative, mais abandonne vite tout espoir dans la troisième et dernière partie d'Another Brick In The Wall, suite logique des deux premières, dans laquelle il se détache de toute influence extérieure tandis qu'il voit tous ses précédents échecs et croit qu'il «n'a rien besoin du tout» pour finalement achever son mur , chantant «Goobye cruel World».

    Ici commence donc le second disque et la seconde partie du film, avec la différence que ce dernier fait l'impasse sur Hey You, le premier titre, qui constitue pourtant la perle du second CD , d'une cohérence et d'une force harmonique assez uniques. Elle fera malgré tout l'objet d'un clip s'inspirant des scènes de la ballade Is There Anybody Out There? qui la remplace dans le film. Elle sont en effet plutôt similaires au niveau du thème abordé, à la différence qu'Is There Anybody out There suggère plus en une phrase qu'Hey You ne nous dit en trois couplet , donc un ensemble plus adapté au mutisme de Pink dans le film. Dans ces deux morceaux, il commence déjà à ressentir la solitude et le désœuvrement de son isolement, cherchant sa situation par rapport au monde extérieur avant qu'un narrateur ne nous informe que ce n'était pas ce qu'il voulait au fond, que «le mur est trop haut» et que «les vers mangent toujours son cerveau», image récurrente de la folie. Il se débat contre son mur, cherchant désespérément de l'aide, mais reste définitivement perdu dans les tréfonds de sa conscience, et se laisse malgré lui dépérir, amorphe et apathique.

    En huis-clos , les biens matériels prennent une autre dimension, Pink commence par en faire des sculptures hallucinées et décousues pendant Is There Anybody Out There?, avant de réaliser la description détaillée des objets de sa chambre, répondant ainsi à What Shall We Do Now? ; le matérialisme l'isole et l'engourdit encore davantage, mais il comprend qu'«il n'y a personne ici» (Nobody Home) et son «incroyable sens d'observation» lui permet d'avoir un moment de lucidité sur sa situation, avant d'être distrait par la télévision devant lui. Elle le ramène à son enfance et à la mort de son père dans Vera , qui répond au morceau We'll Meet Again (On se Retrouvera) de Vera Lynn (oui , la même Vera qu'on entend au tout début, ce titre est composé pendant la guerre en référence aux soldats partant au combat) , et lui demande si elle a «tenu sa promesse» tandis qu'il se retrouve seul dans la gare, au retour du train de soldats qui devaient contenir son père, puis qu'il se met à errer dans les tranchées boueuses, entre les cadavres mutilés et entassés.

    Pendant qu'il comate , à demi-conscient , affalé dans son fauteuil, la porte de la chambre est forcée, et son manager et ses médecins entrent dans la pièce. Commence alors le moment fort de la seconde partie , et par là second «hit» de l'album, Confortably Numb. Rare morceau de David Gilmour présent sur l'album, sa structure est en fait un dialogue, les couplets, à l'ambiance très lourde en mineur et chantés par Waters, sont les explications d'un médecin concernant les psychotropes qu'il administre pour «calmer sa douleur» et surtout pour le mettre en état de faire un de ses concerts au lieu de l'emmener à l'hôpital (dénonçant au passage la cupidité du show business , à travers le manager). Les refrains, plus légers et en mode majeur, sont les réponses ou les pensées de Pink perdu dans les souvenirs naïfs de son enfance. Mais il est vite emmené hors de sa chambre jusqu'à la salle de concert ; pendant le célèbre solo final, il se décompose littéralement et se métamorphose dans son délire en un dictateur fasciste, le concert devenant un gigantesque congrès de son parti (avec pour emblème les fameux marteaux croisés) façon Nuremberg.

    In the Flesh , reprise ici en version orchestrale, prend alors un tout autre sens , avant d'être enchaîné sur Run Like Hell, alors que Pink et son parti mettent en pratique leurs théories : lynchage raciaux, vols , viols et violence.

    Peu à peu, il s'enfonce toujours plus profond au dans son âme, et ce que l'on peut interpréter comme sa schizophrénie se manifeste. Il assiste, dans un final apocalyptique tenant plus d'une pièce d'opér, à son «procès» , accusés d'avoir eu des «sentiments de nature humaine» . Au final, le juge décide de «détruire le mur», et le mur est rasé dans un calme biblique.

    Arrive la dernière scène, montrant une rue en chaos et pourtant extrêmement calme après une émeut , avec en fond Outside the Wall, ballade épurée et éthérée parlant sans pathos de la foli , de l'isolement en généra , de l'aspect aliénant de nos sociétés comme une simple liste de conclusions, dans un calme et un recul contrastés et contrastant. A l'écran , quelques petits garçons s'affairent à examiner les restes de la bataille, l'un vide naïvement un cocktail Molotov comme une bouteille d'eau, l'autre s'amuse avec des restes de vitres brisées. Un dernier réunit dans un petit camion des briques, probablement pour construire «son» mu , montrant la nature cyclique de Waters, qui s'affirmera jusqu'à la fin : si l'on écoute en effet attentivement la toute dernière seconde de ce second disque, on entendra un début de phrase ; «Isn't this where...». Si l'on écoute la première seconde du premier disque , on entendra cette fois-ci la fin de cette même question: «...we came in?». Ou l'art de la mise en abyme discrète.

    UN PEU DE LITTERATURE CLASSIQUE ET UN VERITABLE COUP DE COEUR : Au Bonheur des Dames - Emile Zola [article de Sandra]

    Ce livre raconte l’histoire de Denise et de ses frères, Jean et Pépé. Tous trois, orphelins, arrivent de Cherbourg pour aller vivre chez leur oncle, parce qu’ils ne peuvent plus subvenir seuls à leurs besoins. En effet, M. Baudu avait proposé six mois auparavant de les loger et de trouver un emploi à Denise dans sa boutique. En arrivant dans la rue de leur oncle, ils sentent leur regard happé par un bâtiment immense : il s’agit du Bonheur des Dames, un énorme magasin multifonctionnel. Face à cette concurrence, leur oncle s’endette petit à petit. Il ne peut donc pas embaucher Denise, qui a besoin d’un travail pour pouvoir se loger et nourrir ses frères. Après maintes recherches vaines, Denise va entrer au Bonheur des Dames, comme ouvrière en confection. M. Mouret, le directeur, ainsi que Mme Aurélie, la Première, ne vont pas lui faire de cadeaux. Denise doit ensuite affronter les moqueries de ses collègues, leurs brimades, la fatigue, la faim (car elle se prive pour ses frères), mais aussi la honte… Cependant, après une erreur, elle est renvoyée, à tort. Elle trouve un petit travail, qui lui permet de subsister. Quelques moi plus tard, elle est réembauchée au Bonheur des Dames, sur l'intervention de M. Mouret, qui s’est épris d’elle. Ainsi, elle se voit augmentée et elle gravit les échelons ; mais elle se refuse obstinément à lui, ayant bien compris l’intérêt qu’elle pouvait en tirer pour le bien de tous. Va alors commencer une lourde bataille contre ses propres sentiments, contre les préjugés, les flagorneurs… Cependant, autour d’elle, des tragédies se nouent : sa cousine meurt, sa tante aussi ; certains commerçants ruinés tentent de se suicider, ou quittent le quartier.

    Cette œuvre est vraiment très intéressante. Elle dénonce la concurrence des grands magasins, ses conséquences, mais aussi le fait que les gens préfèrent aller dans un lieu qui est beau d’extérieur et où l’on trouve tout, même si c’est plus cher qu’ailleurs. L’auteur fustige aussi la difficulté pour trouver un emploi dans les grandes villes. Enfin, il pourfend les apparences auxquelles on se fie et qui sont souvent trompeuses. De plus, Zola montre le fait qu’on profite des personnes, critiquant aussi bien les hommes et les femmes. C’est un livre qui colle parfaitement à l’actualité, avec les supermarchés, les difficultés de l’emploi…

    J’ai choisi de lire cet ouvrage car, d’une part, j’aime beaucoup les œuvres de Zola, mais aussi parce que, outre les descriptions parfois trop présentes, l’histoire en elle-même est très intéressante, ainsi que tout ce qui gravite autour. De plus, même si le volume est gros, on est vite pris dans l'ambiance, il y a beaucoup de péripéties, ;à chaque fois de nouveaux faits s’ajoutent aux précédents, ce qui explique que l’on ne se lasse jamais ; on a toujours envie de connaître la suite.

    L’extravagant Monsieur Jourdain, une pièce de Boulgakov [article de Sandra]

    L'an dernier, enthousiasmés par la représentation sur Tolstoi Journal intime à laquelle nous avions assisté avec l'école, avec un petit groupe de seconde A, nous avons décidé d'aller seuls au théâtre pour voir une autre pièce, avec la carte M'RA.

    Boulgakov

    Mikhaïl Afanassiévitch Boulgakov naît à Kiev en 1891. Il fera des études de médecine et aura trois épouses. Il va devenir morphinomane, d’où l’œuvre Morphine

    Les scènes de la guerre vont beaucoup marquer ses écrits : La Garde Bbanche ; La Nuit du 2 au 3 ou encore Les Aventures extraordinaires du Docteur N.

    En 1920, il sera atteint du typhus. Son état de santé va cependant lui permettre de se consacrer à l’écriture. Il abandonne donc la médecine et se fait engager comme directeur du Lito, un département de littérature. Mais, à la suite d’un différent, il est renvoyé. C’est l’époque de ses premiers succès littéraires.

    Malgré cela, il doit cependant se méfier de la censure. La Garde blanche sera en majorité interdite de publication. Boulgakov va même être persécuté par le régime : Staline fustige durement ses pièces telles que La Fuite ; L’Ile pourpre... Ses œuvres et ses pièces vont alors être interdites. Il va cependant trouver du travail au théâtre, mais beaucoup de ses pièces n’aboutiront pas : parmi elles, des adaptations scéniques de Molière, Maupassant…

    En 1939, son état de santé s’aggrave. Il meurt le 10 mars de cette même année, suite à une néphro-angiosclérose (perte d’élasticité des petites artères du rein). Cependant, ses œuvres seront publiées, mais à la mort de Staline. Son écrit majeur, Le Maître et Marguerite, sera édité en 1966.

    On peut donc dire que Boulgakov était un auteur de tous les genres, du burlesque à l’humour de l’autodérision.

    L’extravagant Monsieur Jourdain

    L'histoire :

    Une troupe d’artistes doit écrire une pièce en une soirée car le roi la demande. On va donc voir jouer la pièce de l’extravagant Monsieur Jourdain, qui s’avère être une répétition.

    Les personnages et leurs caractères

    Monsieur Jourdain est un bourgeois qui veut acquérir les manières des gens distingués. Il apprend donc les armes, la danse, la philosophie… Mme Jourdain, son épouse, et leur servante, Nicole, se rient de lui et tentent de le ramener à la raison, à la réalité. D’autant que sa fille Lucile désire se marier avec Cléonte, mais celui-ci n’étant pas gentilhomme, Monsieur Jourdain refuse de lui donner sa fille. Ce bourgeois est aussi le courtisantd’une Marquise, Dorimène.

    Monsieur Jourdain est le personnage principal du récit. Il est naïf, capricieux…

    Madame Jourdain est peu présente dans la pièce. Cependant, elle apparaît pour contredire son mari. Elle est jouée par un homme, comme dans le théâtre de Molière ou de Shakespeare.

    Lucile représente la jeune fille amoureuse et naïve.

    Nicole campe un personnage audacieux, qui n’a pas peur de s’exprimer devant son maître.

    Cléonte est le stéréotype de l’homme amoureux prêt à tout pour être avec Lucile.

    La mise en scène

    Tous les personnages sont en costume du XVIIème siècle. Au centre de la scène, il y a une lumière, qui peut symboliser la lumière de la connaissance. Au sol, la scène est faite de larges bandes qui convergent vers le centre, ce qui peut signifier l’apport de la connaissance. La scène est ronde : c’est un clin d’œil au théâtre d’Artaud, ou encore du théâtre de Strasbourg. Cette même scène est entourée d’un rideau transparent. Au début de la pièce, quand les comédiens apprennent qu’ils doivent jouer, ce tissu entoure totalement la scène, peut-être pour idéaliser la naissance d'une idée, lorsque le rideau s’ouvrira et laissera place à la petite lampe. Ce tissu va ensuite servir à projeter des décors.

    Analyse

    Dans cette pièce, Madame Jourdain est jouée par un homme. C’est une transformation par le costume. Nous pouvons faire le parallèle avec le théâtre shakespearien, où les femmes ne pouvaient pas jouer.

    Entre les acteurs, il y a des transformations par le maquillage. En effet, des personnages jeunes dans la vie réelle (au début de la pièce) vont devenir vieux à la fin de celle-ci.

    Le fait que les acteurs doivent préparer une scène en une nuit est un clin d’œil aux dirigeants russes qui, quand ils voulaient avoir quelque chose, pouvaient l’avoir rapidement. Boulgakov avait parfaitement compris quel tyran totalitaire qu’allait être Staline. Nous voyons d’autant plus cela qu'au milieu d’une scène, il y a l’introduction d’un passage de Dom Juan, celui sur l’hypocrisie du pouvoir.

    Boulgakov a choisi Molière car, d’une part, quand celui-ci a quelque chose à dire, il le dit, mais, d’autre part, ils ont eu tous deux eu des œuvres censurées. De plus, en Russie, beaucoup de gens parlaient français, Boulgakov n’a donc eu aucun mal à s’immiscer dans la comédie de Molière.

    En outre, dans cette pièce, il y a une critique de la religion, car celle-ci interdit que les acteurs soient enterrés et aient une cérémonie religieuse. Leurs corps sont donc jetés à la voirie. Beaucoup de gens s’en indignaient, dont Voltaire.

    L’extravagant Monsieur Jourdain est donc une réécriture du Bourgeois Gentilhomme. Dans la pièce de Boulgakov, nous reconnaissons beaucoup d’éléments de la pièce de Molière, même si le premier approfondit, amplifie certains thème et en rajoute d’autres, notamment celui de la folie de Monsieur Jourdain, car le personnage de Bougakov génère davantage la pitié que celui de Molière, franchement ridicule.

    Le design : Peut-on considérer le design comme de l’art ? [article de Sandra]

    [Suite à notre sortie à Saint-Etienne du vingt novembre]

    … Les points de vue divergent.

    Le design peut paraître comme une certaine invention .Force est de constater qu’il y a une recherche du beau, avec un recyclage de matériaux par exemple. En effet, il existe des chaises faites de poupées, mais aussi des commodes dont les pieds forment des sabots. En outre, il y a toute une recherche de recréation de l’objet, chaque petite chose est utilisée pour créer un nouvel objet, qui s’avèrera devenir une œuvre d’art. En outre, le design comprend aussi l’utilisation de nouveaux matériaux. En effet, nous avons pu voir une statue en chaînes, mais aussi toute une exposition de tableaux et d’objets faits à base de récupération de matériaux organiques, plastiques, de tissu… C’est une nouvelle perspective artistique, car l’art prend une nouvelle forme, une nouvelle utilité.

    Le design peut cependant seulement apparaître dans une perspective d’amélioration du quotidien et d'innovation au sein de la société de consommation, en adaptant les usages aux besoins contemporains. Dès lors, il s’avère avoir des visées plus scientifiques. En effet, certaines marques tentent d’améliorer leurs produits déjà existants et mettent en valeur leurs changements. Il existe ainsi des ciseaux pour les gauchers, des objets antimicrobiens… Cela n’apparaît pas réellement comme de l’art. De plus, certains objets ont une visée pratique, écologique, comme par exemple un emballage qui se transforme en terreau pour herbes aromatiques. Certes, il y a une recherche de l’esthétique, mais dans un seul et unique objectif, qui est d’acheter le produit. Pour le design, il est nécessaire que ce soit beau, comme avec une tablette de chocolat en forme de camembert, ou un flacon de parfum en forme de rose… De plus, le design peut aussi contribuer aux évolutions sociales, comme une borne qui constitue un abri pour ordinateur, comme l’on trouve aujourd’hui dans la plupart des grandes villes. Cela permet un accès gratuit à Internet, pour les personnes qui ne peuvent pas se payer un abonnement, mais aussi pour celles qui ont une recherche rapide à effectuer…

    On peut donc dire que le design est assez différent d’une réelle œuvre d’art, mais que, dans certains cas, les concepts et la représentation peuvent se confondre.

    Nous pouvons aussi nous interroger sur la place qu’occupe l’art dans notre société  : l’art est il utile pour vendre ?

    On serait tenté de répondre oui, car pour vendre un produit, il est nécessaire que cela attire l’attention, que ce soit beau. Cependant, l’art est un domaine à part, car, même si art et design peuvent se mêler, il y a tout de même un fossé entre les deux, qui permet une certaine différenciation. En outre, l’objet d’art et l’objet design n’ont pas les mêmes fonctions. En effet, l’objet design sert dans notre quotidien, tel qu’une douche portative, une gomme, mais encore une voiture électrique. Cependant, l’objet d’art n’est pas utilisable. En effet, on ne peut pas utiliser un emballage posé dans un cadre, ni une maquette…

    Dans notre société, l’art est de plus en plus réservé à une élite. En effet, les musées sont principalement dans les grandes villes et parfois, leur entrée coûte cher. Tout le monde n’y a donc pas accès. L’art est donc de plus en plus restreint. Cependant, si l’on considère le design comme de l’art, on se rend compte qu’on « l’utilise », qu’on y a accès tous les jours. En effet, nous avons vu, au musée, des gommes que, nous, élèves, nous possédions pour la plupart. Or, il s’agissait d’un élément de design. Cela remet donc en question l’accès des œuvres d’art à certaines catégories sociales. De plus, aujourd’hui, le design est aussi beaucoup utilisé en décoration, en aménagement du territoire… ce qui conforte l’idée qu’il prend une place de plus en plus importante dans notre société.

    Le design et l’écologie

    Aujourd’hui, l’écologie est un point sensible et un problème majeur. En effet, elle tend à devenir une question d’avenir. Donc, de plus en plus de techniques, d’objets… sont inventés dans le but de nous rendre tous plus soucieux de l’environnement. Or, le design peut se faire à base de récupération, ce qui est une manière de créer tout en participant à la sauvegarde de notre Planète. De plus, ce qui hier était considéré comme des objets laids devient aujourd’hui du Beau. En effet, il y a toute une mentalité qui évolue avec l’écologie et nous avons un nouveau regard sur les moyens de lutter contre le réchauffement climatique ou de préserver notre environnement.

    En outre, comme l’écologie est aujourd’hui d’actualité, on peut se demander si utiliser l’écologie pour le design n’est pas une affaire de marketing, puisque cela attire les consommateurs, qui veulent faire une « bonne action » en voulant sauver la Planète.

     

    POUR PROLONGER L'ESPRIT FESTIF DE NOËL... QUELQUES RECETTES VENUES D'AILLEURS... [de Thibault Duperret]

     

    Les origines de Noël :

    Noël est un événement religieux ; le jour de Noël , nous fêtons la naissance de Jésus Christ. Ce qui est un symbole religieux à l'origine est aujourd'hui plus un jour de réunion familiale qui fait l'objet de cadeaux pour les enfants , mais aussi de pâtisseries de Noël ....

    Nous connaissons tous la bûche de Noël , dont nous en sommes friands en France ; mais dans les autres pays ?

    A chacun  ses pâtisseries .....

    Un Noël en Grèce :

    Au cours des festivités grecques , de nombreuses pâtisseries sont à déguster , mais une en particulier ....

    Le Biscuit de Noël grec !

    C'est un biscuit 100% pur beurre

    Ingrédients

    225 g de beurre

    1 cuillère à café d’eau de rose

    6 cuillères à soupe de sucre glace

    250 g de farine

    175 g de noix hachées

    400 g de sucre glace pour la décoration

    Méthode de préparation

    Préchauffer le four à 180 degrés C (thermostat 6). Recouvrir une plaque à pâtisserie avec du papier sulfurisé.

    Dans un saladier, travailler ensemble le beurre et la vanille jusqu’à obtention d’un mélange lisse. Combiner les 6 cuillères à soupe de sucre glace avec la farine et incorporer le tout au beurre vanillé. Ajouter les noix. Rouler cette pâte en forme de petites boules de 2,5 cm, et les placer sur une plaque à pâtisserie en les espaçant de 5 cm l’une de l’autre.

    Cuire pendant 12 minutes dans le four préchauffé.

    Dans le même temps, placer le reste du sucre glace dans un plat peu profond ou dans un moule à tarte. Au sortir du four, retirer délicatement des plaque à pâtisserie les biscuits encore bien chauds et les rouler dans le sucre glace. Une fois refroidis, les rouler à nouveau dans le sucre glace. Conserver les biscuits dans une boite hermétique, avec le reste du sucre glace saupoudré stout autour.

    Si vous ne pouvez pas trouver d’eau de rose, utilisez une cuillère à café d’extrait de vanille à la place. On peut aussi remplacer les noix par des amandes pilées si l’on préfère.

    Un Noël en Allemagne :

    Quand arrive la période de la Saint Nicolas et de Noël , les Allemands préparent des «Plätzchen « , qui sont de petits gâteaux sablés allemands .

    Ingrédients

    300 g de farine

    80 g de sucre

    175 g de beurre

    2 jaunes d'oeufs

    100 g d'amandes

    une gousse de vanille

    1 paquet de sucre vanillé

    Méthode de préparation

    Mélanger la farine , le sucre , le sucre vanillé , le beurre en petits morceaux , les jaunes d'oeufs et la vanille dont il faut extraire les grains de la gousse . Ne vous étonnez pas si c'est dur de mélanger le tout . Malaxer longuement avec les mains pour former une boule de pâte homogêne .

    Ensuite laisser reposer 2 heures minimum dans le frigo , la boule entourée d'un film transparent .

    Puis préchauffer le four à 180°C .

    Former par la suite de petits croissants , avec de petits bouts de pâte , de 5 centimètres de long , puis les poser  sur une plaque recouverte d'une feuille de papier sulfurisé ; ensuite laisser cuire pendant 15-20 minutes .