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  • Notre-Dame : les germanistes sont à Oelsnitz

    presse.jpgLe Progrès - La Tribune - Jeudi 23 novembre 2017

     

    "Dimanche, les 48 élèves germanistes de Notre Dame ont pris le départ pour Oelsnitz, en Allemagne. Cet échange concerne les 4èmes et 3èmes bilangues et LV2, ainsi que des lycéens de seconde et première. Ils sont accompagnés par Corinne Caillet, Didier et Muriel Janiaud et Elisabeth Charbonnel.

     

    Lundi, ils ont passé la journée au lycée avec leurs correspondants, puis les visites se sont succédé avec le musée de de l'industrie de Chemnitz, puis direction Leipzig, avec la visite d'un ancien gazomètre et une exposition sur le Titanic, ainsi que du Völkerschlachtdenkmal, monument de la 'bataille des Nations'. Vendredi, la visite d'une mine, abri anti-aérien à Plauen, est organisée, suivie d'un arrêt au supermarché Globus, pour terminer par la soirée d'adieu au lycée. Le retour est prévu samedi, en fin de journée."

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  • MADAME BOVARY AU THEATRE DE ROANNE POUR LES ELEVES DE NOTRE-DAME

    Mardi après-midi, les élèves des classes de seconde et de première L du lycée Notre-Dame ont assisté à la représentation de Madame Bovary que donnait le Théâtre de Poche de Montparnasse.

     

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    La pièce était adaptée du célèbre roman de Flaubert par Paul Edmond. La mise en scène, pleine d'allant, était signée de Sandrine Molaro et Gilles-Vincent Kapps, également comédiens aux côtés de Félix Kysyl et de David Talbot dans le rôle, notamment, de Charles Bovary.

     

    Car les quatre compères incarnaient tour à tour différents personnages. Le texte, à la fois extrêmement fidèle à l'esprit, aux mots de l'auteur et admirablement ciselé, est parvenu à rendre vivante la vie de cette femme, romantique exaltée, amoureuse passionnée, féministe avant l'heure, qui eut le tort de se rêver en l'égale des hommes, et s'y brûla les ailes.

     

    La scène, occupée par quatre chaises et une table, figurait un espace protéiforme, au sein duquel évoluaient les comédiens qui passaient à l'envi du jeu à la narration ou au chant, ou bien encore à la musique.

     

    Ce fut pour les élèves un moment récréatif, qu'ils surent apprécier à sa juste valeur, et qui les réconcilia avec la littérature classique, dont ils ont parfois un peu de mal à pénétrer les secrets...

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  • Commémoration du 99ème anniversaire de l'Armistice à Charlieu

    presse.jpg"Après la messe du Souvenir officiée à la chapelle Sainte-Marthe, la cérémonie s'est poursuivie au monument aux morts avec une forte implication de la jeunesse. Le message officiel de l'UFAC (Union fédérale des associations françaises d'anciens combattants) a été lu par Antoine Pavet, élève à l'école publique.

     

    Des élèves de 3ème de Notre Dame ont enchaîné avec la lecture d'extraits du recueil Lettres de Poilus, suivis du poème de 14-18 "Folie meurtrière" de Jacques Hubert Frougier, déclamé par des CM1 et CM2 de l'école publique."

     

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  • Les élèves de 5ème honorent la Fête des Morts mexicaine

    IMG_20171120_170616_903.jpgA l'initiative de Karine De Abreu, professeure d'espagnol, les élèves de cinquième de Notre-Dame ont consacré une semaine à la réalisation de masques colorés et oniriques en cette saison de Toussaint, qui marque au Mexique la folle débandade de la Fête des Morts, cette fameuse « Día de los Muertos » inscrite par l'ONU en 2003 au patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

     

    Si la mort n'est synonyme que d'indicibles douleurs et sanglots pour les Occidentaux, les Latins quant à eux, et notamment les Mexicains en tant que dignes héritiers de rituels aztèques ancestraux, la célèbrent gaiement chaque année du 1er au 2 novembre : au menu, offrandes de victuailles et friandises, danses endiablées, débauche de fleurs aux couleurs vives sur les tombes des défunts...

     

    Quelle plus belle façon en effet d'honorer ses disparus et d'appréhender la mort que d'en rire, l'intégrant ainsi à la vie ? Forts de ce constat, nos élèves se sont donc pliés avec grand plaisir à la tradition sud-américaine, affublés de masques chichement décorés et souriants, comme autant de pieds de nez à la Grande Faucheuse !

     

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  • NOUVELLE SAISON A L'OPERA POUR LES ELEVES DU LYCEE NOTRE-DAME

    Ce vendredi, cinquante élèves volontaires du Lycée Notre-Dame ont assisté, pour la première de leur abonnement à l'Opéra de Saint-Etienne, à un spectacle pour le moins novateur : un mélange de musique symphonique et de rock ethnique, porté par l'orchestre Ose ! et Abdel Sefsaf, bien connu des amateurs de musique arabe,avec le groupe Alligator.

     

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    Ce fut une heure et demi riche en découvertes, qu'ont illustré des textes écrits par de très grands poètes des pourtours de la Méditerranée : Mahmoud Darwich, Erri de Luca, Taha Muhammad Ali pour ne citer que les plus célèbres...

     

    Sonorités mélangées, incursions dans une symphonie de langues et de cultures tantôt virulentes de contestation ou de regret, tantôt exubérantes d'espoir. Les lycéens, au début un peu surpris par ce foisonnement débridé et néanmoins orchestré par la main de maître du chef iconoclaste Daniel Kawka, ont très vite été emportés par le voyage proposé, entre étrangeté et envoûtement.

     

    Rien ne leur a été occulté des drames qui se déroulent régulièrement, au large des côtes de Lampedusa. Mais musique et poésie se sont également unies pour chanter la lumière des rivages de cette mare nostra, la richesse des peuples qui la bordent, l'énergie qu'elle insuffle à tous ces hommes de bonne volonté qui oeuvrent, chacun à leur façon, pour la paix.

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    Au retour, ce sera pour ces élèves l'occasion, en famille, entre amis, à l'école, de réfléchir sur les grands problèmes d'actualité, sur l'engagement de l'artiste, mais également sur le refuge qu'offre l'art face à la barbarie des temps.

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  • Les secondes du lycée Notre Dame au cinéma les Halles

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    La Tribune - Le Progrès

     

    "Soixante-et-un élèves de seconde se sont rendus mardi au cinéma les Halles de Charlieu dans le cadre du dispositif 'Lycéens au cinéma'.

     

    C'est la première diffusion de l'année, proposée par le Centre national du cinéma, qui s'inscrit dans la politique de sensibilisation et d'éducation artistique du jeune public. Le film projeté s'intitule Mikaël Kohlhass, réalisé par Arnaud des Pallières. Ce film important, choc du Festival de Cannes en 2013, traite du thème de l'injustice.

     

    'Le projet de ce dispositif qui comporte trois films est de faire découvrir le cinéma d'auteur à des élèves qui ne vont généralement pas voir ce genre de films. Après la projection, les oeuvres sont systématiquement analysées en cours de lettres, mais aussi en histoire ou en anglais quand elles s'y prêtent. Dans notre programme, ce film-là s'intègre à une séquence consacrée aux problématiques de la justice et de la citoyenneté. C'est aussi l'occasion de confronter les enfants à des films en version originale car le projet en comporte chaque année au moins un', expliquent les deux professeures responsables, Dominique GUILLOUX et Marie-Laure ARCHER."

     

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  • Les lycéens de Notre-Dame rencontrent Brigitte Giraud, désarmante de sincérité

    Afficheblog.jpgTiercé gagnant : la librairie charliendine du "Carnet à Spirales" a reçu vendredi 20 octobre dernier la romancière Brigitte Giraud, succédant à ses confrères Cyril Dion et Miguel Bonnefoy, tous trois en lice pour le prix littéraire Nostra Damus que remettra l’établissement cet hiver. Avec pudeur et humilité, l’auteure a retracé la genèse de son dernier ouvrage, Un loup pour l’homme, sélectionné pour le Goncourt des lycéens et plébiscité par nos propres élèves de seconde, option “Littérature et Société”, présents à l’événement.

     

    Le roman, à consonance historique, relate l’histoire d’Antoine, jeune appelé pour l’Algérie des années 60 qui fait le choix de l’infirmerie pour ne pas tenir une arme et se découvre, à travers les soins qu’il prodigue à Oscar, mutilé de guerre, une authentique vocation de soignant. Un sacerdoce d’autant plus fort que l’horreur du front, à laquelle il croyait échapper, charrie au quotidien son lot d’amputés et de destins brisés dans les locaux étouffants de ce dispensaire de santé. Oscar ou sa raison d’être, dont même l’arrivée de Lila, son épouse enceinte de leur premier enfant, ne saurait le détourner.

     

    Alors que les mémoires collectives nationales du conflit cohabitent encore difficilement des deux côtés de la Méditerranée, Brigitte Giraud se concentre pour sa part sur l’intime, loin de toute polémique du souvenir : l’Algérie devient la toile de fond de son histoire familiale ; Antoine, son père, Lila, sa mère, deux "presque" adultes amenés à grandir prématurément sous la menace d’une guerre larvée, imminente, qu’alimentent les rumeurs les plus extravagantes, fruits gâtés de soldats épuisés d’attendre des combats qui ne viennent pas.

     

    Un soupçon d’autobiographie donc, mais seulement prétexte aux interrogations universelles que seul le genre IMG_20171117_085243_995.jpgromanesque peut autoriser sans bousculer, au premier rang desquelles les multiples facettes de la virilité : si l’on encense les guerriers, l’infirmier, seringue au poing, n’est-il pas tout aussi masculin, à réparer les corps meurtris, panser les plaies du corps et de l’esprit ? Et que dire de l’intrépide Lila, vaillante dans la tourmente, à rejoindre Antoine malgré la maternité, insolent affront à cette passivité de genre que voudrait lui assigner la société ?

     

    Et puis il y a les camarades de chambrée, cette indéfectible fraternité dans l’adversité. C’est là le coeur de l’ouvrage, tout entier dédié à cet amour inconditionnel sublimant parfois les êtres qu'enserre le joug d'un plus grand danger : le "loup pour l’homme", cette raison d’Etat qui jette aveuglément les individus les uns contre les autres. Les manipulations des deux camps aussi face à la naïveté des appelés, Antoine comprenant au fil du roman que cette campagne de vaccination dans les campagnes algériennes, anodine d'apparence, ne vise en réalité qu'à contrer la mélopée grandissante des sirènes de l'indépendance auprès des populations.

     

    L’Algérie de Brigitte Giraud ne bascule jamais dans l’angélisme. Les cicatrices sont dures, les blessures purulentes ; pourtant se dégage de chaque page une infinie tendresse, l’empathie du soignant au geste gratuit. La douceur d’Antoine, l’apposition caressante de ses mains, enveloppent le lecteur et ne le quittent plus jusqu'au dernier refrain : une oeuvre que l’on referme à regret, comme un gros chagrin après les fêtes de fin d’année quand s’évanouissent les solidarités hivernales, de celles qui naissent blotti au coin de l’âtre, lorsqu’on se dit soudain qu’on céderait volontiers un peu de chaleur à son prochain.

     

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  • LES NOUVEAUX LOCAUX DE LA COMEDIE DE SAINT-ETIENNE ACCUEILLENT LES PREMIERES DE NOTRE-DAME

    Vendredi 14 novembre, les Premières du Lycée Notre-Dame ont fait connaissance avec les tout nouveaux locaux de la Comédie à Saint-Etienne pour le premier spectacle de leur abonnement.

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    Accueillis dès leur arrivée par un personnel toujours fort souriant, ils ont été conduits vers l'entrée de la salle Jean Dasté, où ils ont pique-niqué dans un espace flambant neuf, aux allures de soucoupe volante. Puis ils se sont dirigés vers la Stéphanoise, salle de deux cents places fort conviviale, pour assister au spectacle "Mélancolie(s)" écrit et mis en scène par Julie Deliquet.


    Cette dernière, à la tête du collectif "In Vitro" - spécialiste de l'improvisation et de la relecture des textes
    classiques -, avait revisité pour l'occasion deux pièces du célèbre écrivain russe Tchekov : Les trois Soeurs et
    Ivanov.


    Le spectacle avait pour finalité de voir comment, après le deuil, la vie continue, comment on s'arrange entre vivants avec le souvenir des morts, comment on essaie de se bricoler une survie dans un monde qui semble irrémédiablement courir à sa perte. Mêlant, sur une composition élaborée à partir du texte tchekovien, improvisation, vidéo et réalisme des dialogues, la troupe a su constituer une véritable chorégraphie cinématographique qui renvoyait chacun à ses interrogations existentielles.

     

    Difficulté d'être, seul comme en couple ou en groupe, incapacité à satisfaire aux exigences de ses géniteurs, de ses partenaires, de ses amis, mal-être généralisé, les préoccupations du XIXè siècle rebondissaient sur les interrogations du vingt-et-unième, dans un cruel jeu de boomerang, tendant au public un miroir qui n'avait rien de déformant.


    Les élèves ont été enchantés de cette prise de contact, attendant avec impatience de réinvestir les lieux en
    décembre. 

     

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  • 98 élèves de Notre Dame ont reçu le diplôme du brevet des collèges

    presse.jpgLe Progrès-La Tribune - Lundi 13 novembre

     

    "Le temps d'une soirée, les anciens élèves de 3ème du collège Notre-Dame se sont retrouvés, vendredi 10 novembre, pour la remise officielle du diplôme du brevet des collèges. Le directeur de l'établissement, Bernard ROUCHON, s'est adressé à l'assemblée : 'Les résultats sont encore excellents cette année et je tiens à féliciter chacun. Sur les 101 élèves présentés, 98 ont été reçus et 92% des élèves ont eu une mention : 42 mentions Très Bien, 27 mentions Bien et 21 mentions Assez Bien.'

     

    Puis, il a appelé les élèves un à un pour les gratifier du fameux sésame. 'Cette remise de diplôme officielle est importante puisque le brevet des collèges est le premier examen passé par les collégiens', a fait remarquer Jérémy LACROIX, conseiller départemental."

     

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  • NOTRE-DAME - 220 FAMILLES ADHERENTES A L'APEL

    apel-logo.jpgL'Apel (Association de parents d'élèves) de Notre-Dame s'est réunie en assemblée générale, jeudi 2 novembre, en présence du directeur de l'établissement, Bernard Rouchon, et de Joëlle Gonachon de l'Apel du Roannais.

     

    Le conseil d'administration étoffé

     

    Dans son rapport moral, le président Jean-Michel Prévost, élu l'an dernier, a rappelé le rôle et le fonctionnemement de l'association. Celle-ci compte désormais une douzaine de membres dans son conseil d'administration, suite à l'arrivée de quatre nouvelles recrues : Sabrina Hem, Mélanie Sylvestre, Nadine Valorge et Véronique Colson. Une belle satisfaction pour le bureau d'autant plus que le nombre d'adhésions est lui aussi en progression, avec 220 familles qui cotisent pour l'année 2017/2018.

     

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    La trésorière, Isabelle Lespinasse, a présenté un bilan financier positif qui témoigne d'une bonne gestion et qui a permis d'aider, l'an dernier, au financement de la semaine à ski des élèves de 5ème (à heuteur de 1168 euros), du voyage à Venise des secondes (à hauteur de 550 euros) et de la comédie musicale présentée en juin (à hauteur de 500 euros).

     

    Poursuivre de façon régulière cette aide

     

    "Afin de réduire le coût aux familles, notre objectif pour les années à venir est de poursuivre de façon régulière cette aide et de l'étendre à l'ensemble des voyages qui sont proposés aux élèves de chaque niveau", a ainsi insisté le président.

     

    Cette année encore, l'association apportera aussi des aides ponctuelles aux diverses sorties pédagogiques mises en place par les équipes enseignantes. Plusieurs manifestations sont prévues pour récolter des fonds : vente de galette des rois, soirée dansante organisée conjointement par l'Apel de Sainte Marie, participation aux deux soirées théâtrales à la salle des Halles de Charlieu. Une vente de pizzas ou de brioches est également à l'étude.

     

    L'Apel sera aussi présente pour aller à la rencontre des familles lors des portes ouvertes de Notre Dame le samedi 10 mars prochain, ainsi qu'aux journées des "mini-sixièmes" prévues un samedi de juin.

     

    Un appel est lancé à toutes les familles désireuses de s'impliquer dans l'association et dans la vie de l'établissement.

     

    Contact : Monsieur Jean-Michel Prévost, au 06 77 33 58 01.

     

  • Remise de diplômes à Notre Dame

    presse.jpgLe Progrès-La Tribune - Lundi 13 novembre 2017

     

    "Vendredi, 61 élèves ont reçu leur diplôme de prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1).

     

    Cette formation a été dispensée par Didier JANIAUD, professeur d'EPS au collège et formateur secouriste, aux 48 élèves de 4ème et 13 délégués de classe.

     

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    'Notre objectif pour cette année scolaire est que 100% de 4ème soient formés. Les 7 à 10 heures de cours sont intégrées au temps scolaire et entièrement gratuites', explique Didier JANIAUD.

     

    Bernard ROUCHON, chef d'établissement, n'a pas manqué de féliciter chaque élève avant de leur remettre le diplôme officiel. 

     

    'Depuis mon arrivée à Notre Dame, on a décidé de mettre l'accent sur la sécurité. C'est une forme d'accès à la citoyenneté. Chacun doit avoir à coeur de connaître les gestes qui sauvent', a-t-il précisé. 

     

    Jérémy LACROIX, conseiller départemental, a félicité les jeunes diplômés et ajouté que la formation qu'ils ont reçue leur permettra de ne pas être démunis face à des situations critiques."

  • Du merveilleux en toutes lettres selon Miguel Bonnefoy

    Afficheblog.jpgEt de deux ! Après Cyril Dion, c’est avec une certaine fébrilité que nos élèves de seconde, option “Littérature et Société”, attendaient mercredi 18 octobre dernier l’arrivée de Miguel Bonnefoy, invité d’honneur de la librairie charliendine du “Carnet à Spirales”. L’auteur figure parmi les trois nominés du prix littéraire Nostra Damus qu’organise l’établissement cette année, pour la publication de son roman Sucre Noir, unanimement salué par la critique en cette rentrée littéraire.

     

    Le jeune écrivain, dont l’oeuvre déjà prolixe a recueilli quelques récompenses d’envergure - notamment le Prix littéraire de la Vocation 2015 pour son Voyage d’Octavio, n’a cette fois encore pas démérité, tenant en haleine son auditoire durant plus d’une heure au fil d’une explication de texte animée et théâtrale, à l’image de Sucre Noir, incessant bouillonnement de vie aux teintes chatoyantes, à rebours du titre de l’ouvrage.

     

    Un chatoiement que l’on retrouve jusque dans sa narration, le roman s’articulant autour de la famille Otero, propriétaire d’une plantation de canne à sucre - et de la distillerie qui l’accompagne - dans les Caraïbes, un contexte à l’exotisme suranné renforcé par une légende locale, celle d’un butin qu’aurait égaré un corsaire échoué quelques trois cents ans auparavant, poussant aventuriers et explorateurs de tous horizons à quadriller les environs de la ferme, entretenant les rêves d’évasion de la fille de la maison.

     

    Miguel Bonnefoy déploie alors des trésors d’ingéniosité lexicale afin de dépeindre l’univers et les aspirations de cette jeune femme fantasque, héritière d’une affaire familiale prospère qui pourtant ne l’enchante guère : les mots, parfois à contre-emploi, ne se contentent plus d’habiller le réel ; ils en révèlent le merveilleux, le transfigurent. Derrière le roman s’égrène le conte, mi-philosophique, mi-esthétique, filigrane d’un “réalisme magique” cher aux écrivains sud-américains dont l’auteur, vénézuélien, se fait là le digne héritier.

     

    IMG_20171110_113553_256.jpgPas seulement cependant, lui-même le confessant : cette réalité sublimée doit aussi beaucoup aux surréalistes occidentaux - Breton et Gide en tête, de la même façon qu’on ne saurait réduire ses personnages à ses seules origines latines. Parce qu’il consacre des figures féminines de poigne, l’on constate l’influence revendiquée des françaises Bovary et autres Nana, une volonté assumée de tordre le cou aux clichés de ces Vénézuéliennes stéréotypées, réduites à leur seule sensualité exacerbée que fantasme l’imaginaire collectif.

     

    Sucre Noir, oeuvre charnière, s’inscrit ainsi au carrefour des mondes et des cultures, de la même façon que son écrivain, un pied à Paris, l’autre à Caracas, jongle entre ses multiples identités l’oeil pétillant, inlassable jeu de piste dont l’on ressort enchanté, avec l’étrange impression d’avoir finalement retrouvé contre vents et marées, ce trésor ambré pour lequel vibrent les flibustiers du roman : notre âme d’enfant.

     

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  • Des lycéennes de Notre-Dame pour aider les membres de l'ARSA dans leurs activités sportives

    En compagnie d'autres établissements de la région roannaise, six lycéennes de Notre-Dame ont pris part mercredi 11 octobre dernier à une rencontre organisée entre volontaires de l'UNSS et jeunes de l'ARSA (Association Roannaise de Sport Adapté), dans le décor champêtre du lycée agricole de Ressins.

     

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    Encadrés par les étudiants, les membres de l'ARSA ont ainsi pu profiter par équipe de trois ateliers sportifs, à effectuer en rotation : une épreuve de « Run and Bike » en VTT, un test de maniabilité à vélo ou trottinette, mais également un concours à l'ambiance bon enfant de pétanque et "chamboule tout" - ce grand classique des kermesses dédié au lancer de balles dans des boîtes de conserve.

     

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    Une balade en calèche est venue clore cette journée ensoleillée et solidaire. Merci encore à Elisa, Gabrielle, Louna, Noémie, Opale et Priscille pour leur bel investissement !

     

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