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INSTITUTION NOTRE-DAME - CHARLIEU - Page 34

  • LE CANETON ILLUSTRE N°3

    LE CANETON ILLUSTRE

    numéro 3

    [journal modeste des élèves de la classe de Première L du Lycée Notre-Dame]

     

    LE SALON DE L’ETUDIANT :

    Les élèves de 1 ère (L, ES, S) de Notre-Dame se sont rendus au Salon de l’Etudiant de St- Etienne le 17/11/07 grâce à la gentillesse de deux professeurs : M. DUTOUR, M. DURIX, et de la documentaliste : Mme VERMOREL.

    Nous sommes partis de Charlieu en car vers 8h30, et sommes arrivés au Parc des Expositions de Saint-Etienne vers 10h au moment de l’ouverture du Salon. Les élèves étaient libres de circuler et de se renseigner auprès des 90 stands présents, où des professionnels et des étudiants étaient à leur disposition pour répondre à leurs questions et calmer leurs angoisses.

    Il y avait également des conférences traitant des possibilités d’orientations  après les différents BAC (universités, classes préparatoires,…) avec de nombreux intervenants.

    Concernant les exposants, un grand nombre de secteurs d’activités étaient représentés. Il y en avait donc pour tous les goûts ; à noter que certaines écoles de la région étaient présentes dans le cadre de leurs programmes post-BAC.

     

                    Nous sommes repartis à 12h après deux heures de visite enrichissante pour nos projets d’études.


    LES CHANTIERS DE L’ORIENTATION :

             Le samedi 26 janvier, de nombreux Anciens élèves du lycée sont venus nous présenter leurs formations dans le cadre de nos futures orientations. Nous pouvons dire que tous les types d’études post-bac étaient représentés, ainsi qu’un CAP. Ce fut l’occasion pour les professeurs de retrouver des connaissances et de prendre de leurs nouvelles.

    Nous espérons que les élèves présents auront pu profiter des conseils des étudiants qui se sont gentiment déplacés et étaient malheureusement déçus de voir aussi peu de 1ères et de Terminale.

    Nous souhaitons donc plus d’enthousiasme de notre part l’an prochain pour une nouvelle rencontre !


    ALLEMAGNE : SUITE ET FIN AVEC LES IMPRESSIONS D'ELIE GONFRIER :

     

    Tout d’abord,  l’accueil de ma famille fut très chaleureux.  Je fus très vite mis en confiance malgré la barrière de la langue. Par la suite, nous apprîmes à mieux nous connaître et des liens forts se sont tissés. Ma famille m’a beaucoup impliqué dans les activités extrascolaires (sportives,  culturelles. . .) et je l’en remercie.

                    A l’école,  Delphine et moi restions ensemble, mais des relations se sont nouées assez rapidement avec nos homologues allemands, filles et garçons.  Quant aux professeurs, certains nous faisaient participer activement aux cours (nous avons dû faire un exposé sur la musique française en cours de Français),  tandis que d’autres ne se préoccupaient pas de nous.

                    En outre,  l’école allemande et l’école française diffèrent dans leur fonctionnement.  En effet,  la numérotation des classes allemandes est l'inverse de la nôtre. De plus,  les cours durent moins longtemps (45 minutes) et les relations beaucoup plus amicales et chaleureuses qu’en France. Il y a aussi beaucoup plus de « par cœur » en Allemagne.

    En outre, si la nourriture est quasiment similaire à la nôtre,  c’est le mode d’alimentation qui diffère : en effet, les Allemands mangent beaucoup plus souvent : notamment à 10 heures le matin pendant les cours. De plus, les repas ne sont pas servis exactement de la même manière : il n’y a pas la notion d’entrée,  de plat principal…Tous les plats sont présentés en même temps et les convives se servent à leur guise. Enfin, la mentalité Allemagne est différente de celle des Français : les Allemands sont plus amicaux, plus conviviaux, plus joviaux. Cela nous a permis, à Delphine et moi, de nous intégrer immédiatement et de ne pas nous sentir en marge vis-à-vis de nos camarades de classe notamment.

                    En conclusion,  je dirai simplement que j’ai eu une chance incroyable de pouvoir faire ce voyage et j’invite tous les germanistes à en faire autant.

    REACTIONS A PROPOS D'UN FILM QUI EST SORTI EN DVD ET QUE NOUS AVONS APPRECIE : LE LABYRINTHE DE PAN, DE GUILLERMO DEL TORO :

     

    Un peu d'Histoire :

    La guerre civile espagnole

    Le front populaire gagne les élections en février 1936. Le dirigeant nationaliste Franco Franscico arrive au pouvoir le dix-huit juillet 1936 ; c’est alors que débute une guerre civile, provoquée par l’assassinat du monarchiste Sotelo, guerre qui dure trois ans et divise le pays en deux.

    D’un côté , l'on a les Nationalistes, qui s’opposent au gouvernement républicain et qui reçoit l’appui d’une grande partie de l’armée, des phalangistes, des riches propriétaires, des monarchistes, de l’Eglise, d’Hitler et de Mussolini et, dans l’autre camp, les Républicains qui recherchent plus de libertés et qui sont aidés par une partie de l’armée,  les brigades internationales et l’Union Soviétique. Le conflit causa la mort de plus de 600.000 personnes, en partie à cause de la répression.  

                    L’Angleterre et la France appliquèrent une politique de non-intervention face à Franco le 15 janvier 1939. La France reconnut même le gouvernement de ce dernier le 25 février. Par la suite, de nombreux réfugiés républicains arrivèrent en France ainsi qu’en Amérique Latine. Hitler envoie la légion Condor qui est une escadrille qui expérimentera les bombardements massifs sur les villes dont Guernica, ce qui inspira le célèbre Picasso. Ce fut un véritable traumatisme pour toute la population autant culturellement que moralement. Certains auteurs tels que André Malraux ou bien Pablo Neruda se sont engagés auprès des Brigades Internationales.


    Rendre compte de la réalité selon Del Toro :

    Le faune représente une image assez négative, celle d'un être manipulateur et hypocrite ; il semble vouloir duper la fillette. On peut imaginer que le réalisateur le compare à Franco qui est arrivé au pouvoir avec des mensonges et en dupant une partie de son électorat. C’est pour cela que l’on peut penser que le faune et la petite fille sont représentatifs de  Franco et du peuple d’Espagne. Le réalisateur se sert ici de l’aspect fantastique et de son personnage pour retranscrire la vérité. Mais le faune va aussi aider l'enfant, et alors on peut se demander si le réel est toujours ce que l'on croit...

                    D’autre part, en 1944 la résistance s’organise, cela est caractérisé par l’enfant qui va naître, mais aussi par les trois épreuves que doit traverser Ophélia. Karen, quant à elle, représente les femmes et le statut qu’elles ont durant cette période sombre ; cette dernière n’a pas vraiment d’opinion politique. On peut voir aussi que Del Toro nous montre, en passant du réel à l'imaginaire, une certaine indécision de l’être humain entre ces différentes idéologies politiques ou religieuses. De plus, le rapport entre la réalité et le merveilleux est aussi traité avec le thème de la violence qui entraîne, via Ophélia, la perte de l’innocence. Le réalisateur veut montrer ici, les répercussions pas seulement physiques, mais aussi morales et existentielles, qu'a pu avoir ce conflit sur la population. On peut voir que le fascisme est incarné par le beau-père : le capitaine Vidal qui détruit le merveilleux, donc le libre-arbitre et la liberté de chacun, en commençant par Ophélia. Cette dernière représente l’espoir. D’autre part, Del Toro veut nous montrer que le merveilleux a ses limites car ce dernier n’est pas si rassurant que cela : des bêtes lugubres attendent en effet la fillette dès sa première épreuve. Les nombreuses scènes violentes illustrent le fanatisme du personnage, froid et barbare, de Vidal qui refuse l’imaginaire, le merveilleux ; c’est ce qui lui fera perdre son épouse. On comprend ici que l’innocence est plus forte que le mal, et ce malgré la mort d’Ophélia à la fin du film. On voit bien que cette dernière ne meurt pas tout à fait car elle est symbolise l’espoir en une vie meilleure.

    Le baroque dans le film :

                    Le baroque est au départ un courant qui tire son origine de la Contre-Réforme, mouvement qui, au XVIè siècle,  est destiné à lutter contre l’essor du protestantisme,  et à tenter de reconquérir des fidèles.  Or,  nous savons que Franco avait le soutien de l’Eglise ; le réalisateur entend donc ici fustiger cette alliance en se servant d’une atmosphère baroque,  mais dans un climat de subversion.  Force est néanmoins de constater que,  dès sa création,  le baroque avait aussi intégré cette composante.  Ainsi,  l’art devient,  dans le film,  à la fois le moyen de contester la façon dont les fascistes se comportent,  mais aussi l’occasion pour la petite fille d’échapper à ce monde angoissant des militaires,  pour retrouver l’imaginaire propre à l’enfance,  et ainsi fuir ce beau-père qu’elle ne parviendra jamais à aimer. . .

                    Le baroque est aussi le mouvement de la métamorphose,  puisque sa figure emblématique est Protée.  Dans le film,  nous voyons que le réel sans cesse subit des transformations,  soit sous l’effet des hommes, soit sous celui de l’imagination.  Ainsi,  des éléments qui proviennent du réel,  par exemple une vulgaire racine de plante,  se parent de vertus magiques,  telles celles de la mandragore,  et sont censés avoir des forces occultes.  Nous nous apercevons que le réel et l’imaginaire sont intimement liés dans cette oeuvre,  et que l’enfant a besoin de se recréer tout un monde,  à mi-chemin entre les contes qui font rêver, et les fables plus ésotériques,  pour fuir une réalité menaçante et sordide. Le monde de l’illusion devient alors, pour Ophélia, l’occasion de parfaire son éducation,  et nous la voyons suivre un véritable parcours initiatique,  qui doit lui permettre d’échapper aux forces du Mal,  pour sauver sa mère,  son petit frère,  et sans qu’elle le sache,  également,  pour boucler une histoire beaucoup plus ancienne,  puisqu’elle est en fait la réincarnation d’une princesse médiévale,  et qu’elle doit accomplir une quête semée d’embûches afin que l’imaginaire ne disparaisse pas.

                    D’ailleurs,  tout ce jeu entre réel et imaginaire,  tous ces éléments qui sont à la frontière entre notre monde et celui de l’illusion,  sont tout à fait,  une fois encore,  dans la perspective baroque ; car la mort,  dans ce courant,  n’est qu’un passage,  qui doit nous faire prendre conscience de la vanité de l’Ici,  par opposition à un Ailleurs qui constitue la vraie vie .  Or,  dans le film,  la vérité se trouve du côté de l’imaginaire,  puisque il échappe au temps,  ainsi qu’en témoigne la figure récurrente de Pan ; ce dernier permet à Ophélia de naviguer sans problème d’un univers à l’autre,  et de ne plus faire qu’une avec la Princesse à la fin,  alors qu’elle pénètre à nouveau dans le royaume rayonnant de son père,  où elle retrouve sa famille enfin rassemblée.

                    Par conséquent,  le réalisateur,  même s’il s’éloigne un peu des origines du courant dans ce film, réinvestit néanmoins la plupart de ses valeurs : critique de la vanité du pouvoir des hommes et des choses terrestres,  plaidoyer pour l’imagination et le rêve en même temps que panégyrique de l’art,  et surtout immense espoir. . .

     

    La mise en abyme de l’art :

                    Tout d’abord, on note le rôle prépondérant de l’imaginaire et de la lecture dans ce film. En effet, la petite fille s’évade de sa triste situation familiale : un beau-père franquiste pendant la guerre civile espagnole. La lecture joue donc un rôle central dans cette histoire, puisqu'elle survit grâce à cette littérature. Certes, elle mourra à la fin du film, mais elle gardera son innocence dans cette difficile épreuve qu’elle subit. C’est donc l’art en général qui la sauvera, en quelque sorte.

                    Nous constatons en outre que l’histoire s’écrit au fur et à mesure que le film prend place, et nous assistons ainsi en direct à la gestation de l'oeuvre. La feuille blanche, qui symbolise la vie de la jeune fille, se remplit au cours du film. C’est donc une mise en abyme de l’art en général : sa vie s’écrit, et s’immortalise sur papier, tandis que le film permet à l'histoire de s'immortaliser.     

                    Enfin, toujours dans la perspective de la mise en abîme, les constats passages entre le réel et l'imaginaire nous donnent à voir les finalités du film : il s'agit, à partir d'une histoire qui relève d'un certain romanesque, de témoigner d'une période importante de l'Histoire.

     

  • RUGBY : CHAMPIONS !

    8ee591fb30f22106a563c7f9df15153f.jpgD'excellents résultats obtenus dans le cadre de l’UNSS LYCEE en RUGBY CADETS

    -en 2ème place le 16 janvier (derrière Ressins)

    - 1ers le 30 janvier devant Chervé , Thizy , Arago- Ste Anne et Jérémie de la Rue. Cela permet d’espérer une qualification au championnat de la Loire , voire au championnat Académique.

    Une journée importante et décisive aura lieu le 5 mars au stade de Charlieu à partir de 14 heures ; ils méritent votre soutien et comptent sur vous pour venir les encourager … !

    Composition de l’équipe :

    -6 élèves de Terminale et classe de Première : DURIX Philippe, FARABET Benoit, FAYARD Yohan, FONTIMPE Théophile, GONFRIER Elie, SULLY Maxime.

    -3 élèves de Seconde : BOFFET Stéphane, DUPERRON Gaëtan, MICHAUD Emilien .

    Nous regrettons l’absence de Nicolas FAISANDIER qui, blessé au genou, n’a pu participer.

    <!--[if !vml]--><!--[endif]-->A noter également la participation d’ Axel AGUILAR , élève de 3ème safran , en tant qu’arbitre .

    Pascale DUBUS, professeur d'EPS
  • SECTION SPORTIVE FOOTBALL

    Ce vendredi 1er février a eu lieu une réunion de travail autour de la section sportive. Elle a porté sur le projet éducatif axé sur les valeurs du sport, l'éthique, le respect, au-delà donc de la simple appropriation des règles du jeu, .

    A suivre ...

    367c72e74115ca87666413847337464d.jpg De gauche à droite: M. Janiaud coordonnateur EPS

    M Poulat, arbitre Ligue 1

    M Gilbert : professeur chargé de la section

    M Leturcq: chef d'établissement

  • CHANTIERS DE L'ORIENTATION

    Comme chaque année, le dernier samedi de janvier est consacré aux Chantiers de l'Orientation. Outre l'occasion d'agréables retrouvailles, ce "forum" offre aux lycéens et élèves de 3ème de rencontrer des anciens élèves de Notre-Dame et des représentants de l'enseignement supérieur. L'objectif est d'échanger sur un choix, un parcours dans l'authenticité du vécu de nos jeunes Anciens qui représentaient plus de 50 filières de formation.

    Voir albuma583d9c6543cb2bdccfd022bfd6c17a2.jpg

    Merci à eux pour leur mobilisation bien appréciée ! Bonne réussite à chacun(e) ! 

  • SECTION SPORTIVE FOOTBALL

    C'est officiel ! Nous avons reçu aujourd'hui l'avis d'ouverture de la Section Sportive Football.

    En partenariat avec le club Charliendin, Monsieur Gilbert continuera d'animer la Section ouverte cette année à titre expérimental. 

    A la rentrée de septembre 2008, les élèves de 6ème pourront choisir de s'inscrire dans cette section (attention effectif limité !). Au delà de la seule pratique sportive, la section est assortie d'un projet éducatif centré sur les valeurs su sport. Ce projet sera mené conjointement avec M. Poulat, arbitre de Ligue 1.

     7bb36d2e5b6b82c228b9e38185a11ab9.jpg

    X. LETURCQ directeur,     D.JANIAUD, coordonnateur EPS,     R.GILBERT, professeur d'EPS, chargé de la section

  • CDI Marque-pages de Janvier 2008

    Langues

    I LOVE ENGLISH

    N° 153 My day at the Kennedy Space Center

    N° 154 Winter in New Hampshire, USA

                 Garfield The big fat cat.

    VOCABLE Allemand N° 532

    Wir sehen uns morgen, Germany !

    VOCABLE Allemand N°533

    Lust an der Freiheit

    Actualités

    LES CLES DE L’ACTUALITE

    N° 736 : Mal logés, rien de réglé

                  Climat : chaude ambiance à Bali

                   Les conquêtes du jeu vidéo

    N° 737 : 2007 Rétrospective

    N° 738 : Pakistan, un avenir incertain

                  Les robots

    N° 739 : Ados, comment va le moral ?

     
    LE MONDE 2

    N°201 : Pedro Winter le Français qui fait bouger le monde

    N°202 : Les photos de 2007

    N° 203 : Iran, une civilisation sort de l’oubli

                  La saga sanglante des Bhutto

    N°204 : Cinéma  au pays des frères Coen

                  Le grand retour des Juifs à Berlin


     LES DOSSIERS DE L’ACTUALITE

    N°100

    Aider les enfants des guerres

    La publicité cible nos ordinateurs

     N°101

    La paix est-elle possible à Jérusalem ?

    Le réchauffement climatique, un enjeu polémique

    La justice en mouvement

     

    PHOSPHORE 

    N° 318 : La Révolution des droits de l’homme

                  Psycho-test orientation. Trouvez votre profil ?

    N°319 : La vraie place de la France dans le monde

    Métier : ingénieur

    Sciences Humaines

    L’HISTOIRE N°327

    Rome et les Barbares

    ARKEO JUNIOR N° 148

    Zeus, le dieu amoureux

    Le temple de Jérusalem

    ALTERNATIVES ECONOMIQUES

    HS N° 75 : La finance

    N° 265 / Dossier :Pourquoi la France déprime

    Evénement : Menace sur la croissance.

    Sciences

    SCIENCES et AVENIR N°731

    La naissance du sacré au Proche-Orient…

    En 2008, une météo cent fois plus précise

    TDC N°946

    L’évolution des espèces

    TDC N°947

    Sorciers, sorcières

    SPORT § VIE HS N°27

    Mieux vieillir grâce au sport

    SPORT § VIE N°106

    Pollution : la grande menace des estrogènes

    Diététique : les plantes qui donnent la pêche

    Bienvenue dans le futur

    Lettres et arts

    LE PETIT LEONARD N°121

    Le château de Fontainebleau

    Le peintre Ferdinand Hodler

    BD : François 1er

    JE BOUQUINE

    N° 286: Roman: Cours Jonas ! Hervé Jubert

    N° 287 : 2 romans : Copie double de  Marie Desplechin ; Le mystère de Greenwood de Malka Ferdjoukh

    L’ECOLE DES LETTRES N° 3/4

    La fabrique des héros.

    Séquence : Les héroïnes grecques de l’Antiquité à nos jours

  • CDI Acquisitions Janvier 2008

    -Kirsteen, Rogers. Le monde microscopique .Usborn .2007

    -Dalmedico, Dahan , Peiffer, Jeanne . Une histoire des mathématiques. Routes et dédales. Seuil.2000

    -Baruk, Stella . Dictionnaire des mathématiques élémentaires. Seuil. 2000

    -Guedj, Denis. L’empire des nombres. Gallimard.2006

    -Ray, Poizat, J.C. La physique par les objets quotidiens. Belin. 2007

    -Burnis, David. La lumière. Gallimard. 1999

    -Bernard, Allen. Le son. Mango. 2002

    -Nessmann, Allen. La couleur. Mango.2002

    -Nessmann, Allen. L’électricité. Mango. 2002

    -Bianquis, Emmanuelle. Les énergies d’aujourd’hui et de demain.    Autrement.2007

    -Gin, Stéphane. Quelles solutions pour nos déchets nucléaires ? Le pommier. 2006

    -Shankland , Rebecca. L’anorexie, sortir du tunnel. La Martinière. 2003

    -Hache, Christian. Le corps. Fleurus. 2007.

    -Buller, Laura. Notre nourriture. Aliments, culture et santé. Gallimard. 2006.

    -Robert, Odile. Clonage et OGM. Larousse.

    -Facklam, Margery. Des animaux en danger. Flammarion. 2002

    -Paver, Michelle. Chronique des temps obscurs. Tome 3. Les mangeurs d’âmes. Hachette. 2007

     

  • Enfin ... la 2ème édition !

    LE CANETON ILLUSTRE

    numéro 2

    [journal modeste des élèves de la classe de Première L du Lycée Notre-Dame]

    f01db415612fbe0734c6447930740294.jpgVOYAGE EN SUISSE    voir l'album !

     (Il va de soi que c'est notre vision, à nous Littéraires...)

    Mardi 16 octobre

    INSTITUT VOLTAIRE

                Malgré un léger retard dû à un accident sur la route, nous avons été chaleureusement accueillis par le conservateur, Monsieur François Jacob, qui nous a fait revivre la personnalité du célèbre philosophe des Lumières dans les moindres détails. Nous avons ainsi pu aisément compléter ce que nous avions appris en cours.

                Les Délices est la demeure qu'occupa Voltaire durant son séjour à Genève, avant de déménager pour Ferney. Dans la première salle, nous avons pu admirer des tableaux le représentant, ainsi que d'autres mettant en scène des personnalités qui lui étaient proches. Nous avons également eu l'occasion de jeter un oeil sur la bibliothèque, qui fait désormais référence parmi les chercheurs.

                Les deux salles suivantes regroupent soit des objets ayant appartenu au philosophe, soit ont été reconstituées selon l'ameublement de l'époque. La dernière pièce du rez-de-chaussée offre une exposition sur Candide, ce qui tombait à pic, puisque notre futur contrôle de lecture portait justement sur cette oeuvre !!!...

                A l'étage supérieur, trônait un buste, et nous avons admiré une série de croquis d'un artiste contemporain, qui a campé en quelques minutes seulement le personnage dans des poses typiques.
                Un grand merci à notre guide, qui a su rendre la visite intéressante grâce à ses nombreuses anecdotes, et à son humour.

    MUSEE RATH, EXPOSITION SUR PHILIPPE DE CHAMPAIGNE

                L'exposition était intégralement centrée sur les rapports de ce peintre avec la religion, et notamment avec Port-Royal. Nous avons pieusement pris des notes sur des tableaux qui, il faut le reconnaître, faisaient l'objet d'une abondante documentation en annexe. Mais force est de constater que, si l'artiste est sans doute un maître du genre - lui qui a suivi tout d'abord les préceptes du courant baroque, puis s'est converti au classicisme -, nous n'avons pas toujours su goûter au maximum la substantifique moelle de tout cela, que nous avons trouvé un peu répétitif. Une bonne exposition donc pour les esthètes, mais un peu malaisée à suivre pour les profanes que nous sommes. D'ailleurs, les profs ne paraissaient pas plus convaincus que nous par l'art classique...

    Mercredi 17 octobre :

    Martigny : 9H30 :

    Début de la visite de l'exposition  Chagall entre Ciel et Terre à la fondation Gianadda

    Biographie de Chagall :

                Chagall, de son vrai nom Moishe Zakharovitch Shagalov est né en 1887 dans le quartier juif de Vitebsk, en Russie. Il est issu d'un milieu modeste. Il grandira, d'ailleurs, dans un shtetl de Biélorussie. Il connaît une enfance difficile, et ses premières oeuvres n'ont pas beaucoup de succès. En 1907, il part pour Saint-Pétersbourg, où il s'inscrit à l'Ecole Impériale d'Encouragement des Arts, qu'il quitte en 1908. A Paris où il s'installe, quelques amateurs d'art commencent à s'intéresser à son travail. En 1914, il organise sa première exposition personnelle à Berlin. Il fait un voyage à Vitebsk pour rendre visite à sa famille et à sa fiancée, mais la guerre l'empêche de rentrer en France?

    . Il épouse Bella ; leur fille naîtra un an plus tard. Il dirige ensuite la nouvelle académie d'art de sa ville natale, puis part s'installer à Moscou ; il y réalise notamment des décors de théâtre. En 1923, il regagne Paris via Berlin, où il s'initie aux techniques de la gravure. A Paris, avec Bella et Ida, sa fille, Chagall retrouve son atelier à la Ruche, mais les toiles qu'il avait laissées avant de partir ont disparu; Il y en avait plus de cent cinquante. Elles furent vendues pendant son absence. Il les reproduira quasi à l'identique. La seconde guerre mondiale survient. Chagall et sa famille se réfugient à Blois avant de rejoindre André Lhote à Gordes en Provence. Conscient du danger, il quitte la France pour New York via l'Espagne. A la fin de la guerre; il regagne Paris pour quelques mois, le temps d'assister à la première rétrospective de son oeuvre au musée d'Art moderne, et repart aussitôt pour New York. Il se retirera durant la dernière partie de sa vie dans le Sud de la France. Il mourra le 28 mars 1985.

                Léonard Gianadda est un promoteur immobilier et mécène  suisse né à Martigny le 23 août 1935. Il constitue en 1978 la Fondation Pierre Gianadda en souvenir de son frère mort accidentellement le 31 juillet 1976.

                Ce musée est divisé en plusieurs parties : exposition Chagall entre Ciel et Terre,  exposition sur Léonard de Vinci et une collection privée d'automobiles.

    1) Exposition Chagall entre Ciel et Terre :

      Les tableaux étaient présentés au travers d'un circuit, où l'on pouvait découvrir les oeuvres par ordre chronologique.

    2) Exposition sur Léonard de Vinci :

      Dans cette partie du musée, étaient présentées de façon ludique les inventions de ce génie du XVIè siècle. Nous avons découvert qu'il n'était pas seulement un prodige de la peinture, mais qu'il était également un inventeur en avance sur son époque.

    3) Collection privée d'automobiles :

    Pour finir, les voitures présentées dataient des années 50. Elles étaient superbes, malgré leur vieil âge.

    12H10 : Pique-nique dans un vieil amphithéâtre de la ville, où un père de famille s'est illustré dans une course à travers le monument, sans craindre aucune honte. Quel homme !

    14H20 : Nous commençons la visite du musée d'art brut de Lausanne

            Y étaient présentées des oeuvres d'artistes fous, atteints de maladies mentales. Certaines oeuvres étaient donc très particulières ! Nous avons pu nous forger notre propre opinion sur ces créations d'un genre à part. Cela permet à ces gens de s'exprimer, par le biais d'une autre forme d'art, non conventionnelle. C'était un musée interactif, servi par des vidéos et une mise en scène ludique. Certains d'entre nous se sont posé la question de savoir si c'était vraiment de l'art. En effet, c'est le leitmotiv de ce musée : faire réfléchir les visiteurs sur les différentes natures de l'art. Certaines oeuvres pouvaient mettre mal à l'aise, avec un contenu parfois un peu choquant, ou du moins dérangeant, déstabilisant, tel Henry J. Darger, ou Michel Nedjar. Nous avons quitté le musée, pleins d'interrogations.

    Fin d'après-midi à Lausanne : Visite de l'Expo d'Archéologie et de l'Expo de Géologie

    Deux groupes d'élèves sont formés : les L/ES d'un côté,  pour visiter l'exposition  d'Archéologie ; de l'autre, les S qui ont visité l'exposition de Géologie.

    Nous (L/ES) avons donc découvert les techniques de fouilles archéologiques modernes, ainsi qu'une présentation ludique de la vie de nos ancêtres. La visite fut agréable, malgré le peu d'éléments présents, la mise en scène étant très réussie.

    Temps Libre dans Lausanne :

    Les élèves et leurs professeurs ont donc pu découvrir cette très belle ville, et faire quelques achats.

    Jeudi 18 octobre :

    VISITE DU MUSEE DE  LA PHOTOGRAPHIE  

     Ce musée, en apparence minuscule, offre en fait une prodigieuse collection de tous les objets liés à la photographie. Il se prolonge sur plusieurs étages, et dans une construction annexe, le tout dans une atmosphère assez intimiste, qui permet à la fois de bien profiter de l'exposition, et de ne pas être gêné par les autres visiteurs. L'ensemble est ainsi organisé que, au fur et à mesure de la montée dans les étages, qui sont au nombre de trois, l'on progresse dans l'évolution de l'appareil photo et des techniques photographiques. L'ensemble est donc très pédagogique, et pas ennuyeux du tout, d'autant que nous avons pu faire des expériences avec un laboratoire reconstitué.

                Dès la première salle, l'interactivité prédomine, et le public est constamment sollicité pour participer à de courtes expériences, qui permettent de mieux comprendre, notamment tout ce qui concerne les lois de l'optique, un peu rébarbatives dans l'absolu pour des littéraires... Dans ce premier lieu d'exposition, nous trouvons les ancêtres de l'appareil photo actuel, et tous les procédés qui permettaient initialement de rendre compte du réel par le biais de l'image. Nous avons pu ainsi réaliser différents tests, qui nous ont fait comprendre les difficultés pour mettre au point des éléments fiables en la matière.  

             Au premier étage, sont offerts au regard du public les tout premiers appareils photographiques. De plus, nous avons aussi pu admirer des cylindres optiques, ancêtres de notre cinéma.

            Au dernier étage, nous poursuivons la saga des appareils, et découvrons également un ancien studio de photographe à la fin du XIXè, en regard d'un photomaton des années quatre-vingts.

           Dans la bâtisse annexe du musée, nous visitons une exposition de photographies consacrée à Alain de Kalbermatten, médecin, mais également photographe et grand voyageur. La première salle met en scène l'objet, dans des situations inédites, et donne ainsi un autre regard sur le quotidien. La deuxième s'intéresse à un hôtel désaffecté ; l'artiste magnifie ainsi le réel, à tel point que l'on oublie souvent ce qui est initialement photographié. Une troisième salle, enfin, traite de la couleur rouge, dans des variations somptueuses.

                Cette visite, variée, attractive, a su nous conquérir.

       LE MUSEE JENISH DE VEVEY ET LES INSTALLATIONS DE DENIS SAVARY                  

                Ce musée, ainsi que nous avons pu l'apprendre de la guide, est le fruit d'une donation, celle d'un riche industriel qui a permis d'ouvrir ce lieu d'exposition. Le jeune artiste Denis Savary a voulu, pour cette exposition, à la fois rendre hommage à Mme Jenish en élaborant des installations qui permettent de mettre en valeur la demeure, et offrir des espaces intimes, et d'autres plus mondains plus ouverts sur l'extérieur. A cet égard, l'ensemble nous a un peu fait penser à l'exposition sur l'Envers et l'Endroit, que nous avions pu voir la veille au musée d'Art Brut de Lausanne.

                Le jeune artiste, à qui l'on avait donné carte blanche, a à la fois utilisé des ressources qui se trouvaient sur place (à savoir issues des collections permanentes, puisque le musée possède un riche fond de gravures, d'oeuvres de Kokoscha, Félix Vallotton), demandé à d'autres artistes contemporains d'intervenir avec leurs réalisations, le plus souvent des installations, et exposé ses propres réalisations.

                Nous avons cependant été un peu déconcertés au début par ce qui s'offrait à notre regard ; et les explications qui nous ont été données n'ont pas toujours levé nos interrogations. L'art contemporain, en effet, nous est plus difficilement accessible, et nous ne voyons pas toujours où les artistes veulent en venir, quel message ils entendent nous transmettre.

                   La première salle, plongée dans une espèce d'obscurité seulement traversée de quelques lumières tamisées, mettait en scène une série de cartes de voeux, déposées sur des tables basses ; au mur, l'on pouvait voir des rectangles gris, tandis que dans un coin, un poste de télévision, posé à même le sol de manière verticale, laissait des parasites apparaître... L'ensemble nous laissa fort perplexes... La guide nous indiqua alors la provenance des cartes de voeux : c'étaient ce que recevait régulièrement la conservatrice chaque année, et qu'elle gardait religieusement dans ses archives. L'artiste, pour oeuvrer dans le sens de l'intime et de la convivialité a sans doute voulu reprendre la tradition anglo-saxonne, qui veut que l'on expose dans le salon les cartes de voeux que l'on reçoit ; mais le fait que l'exposition regroupe les cartes de très nombreuses années, donnait une idée du temps qui passe et, dans une certaine mesure, de l'artificialité de ces envois, puisqu'il n'était pas rare de voir que les cartes étaient similaires d'une année sur l'autre, et que les formules rituelles, toujours semblables, brillaient pas leur absence de sentiment réel et leurs aspects conventionnels. Pour corroborer cette vision du temps qui passe, l'on pouvait entendre le pas cadencé d'un cheval, toujours le même, qui accentuait l'impression de piétinement. La télévision, quant à elle, qui ne diffusait aucune émission, ne présentait même pas la mire, nous semblait au départ hors de propos ; mais, avec les questions et les réponses de la guide, nous nous sommes demandé si ce n'était pas une autre illustration de la vanité des choses, et d'une espèce de circularité du temps.

                Notre étonnement face à cette première salle nous a sans doute empêchés de voir les fameux lapins annoncés dans l'affiche, et que l'autre groupe a pu déceler, en haut de la pièce, cachés dans la pénombre. Comme quoi, dans un musée, on ne voit pas tout ! Cela nous confirme dans l'idée qu'il faut faire plusieurs visites si l'on veut espérer comprendre !....

                Dans l'autre salle du même étage, nous avons pu voir au sol d'immenses réalisations faites de serpentins mis bout à bout, qui faisaient, par leur circularité, deux espèces de tapis colorés au centre de la salle, et pouvaient faire penser au tricotin de notre enfance. Sans doute était-ce une illustration du côté festif de l'art, mais également cela voulait peut-être évoquer les mondanités auxquelles toute maison doit s'adonner. Nous nous sommes interrogés pour savoir s'il n'y avait pas une continuité avec l'expression de la temporalité évoquée dans la précédente salle, mais c'est là pure hypothèse, et il est vrai qu'avec l'art contemporain, nous pouvons poser beaucoup de questions, mais n'avons pas souvent de réponses...         Dans l'une des vitrines le long des murs, iI y avait un pull de laine ; nous commencions à ébaucher des tas de théories, à mettre en relation avec les tapis centraux, quand la guide nous dit que c'était tout simplement le pull abandonné par l'un des ouvriers chargés de mettre en place les oeuvres, et qui avait déserté dès le premier jour ; comme quoi, parfois, l'art tient à peu de choses, et à trop théoriser, à être trop intellectuels, on se trompe !!!

                Au mur, une série d'oeuvres nous posa question ; dans chacune d'elles, de très loin, nous pouvions apercevoir un rectangle blanc, qui occultait une partie de la gravure, réalisée avec des oeuvres originales de Félix Vallotton, et qui font partie des collections permanentes du musée. Heureusement que la guide nous donna la solution de l'énigme : il s'agissait en fait d'un immense puzzle, qu'il fallait reconstituer au fil de la salle. Aussitôt, nous y vîmes une espèce de métaphore de l'art, puzzle à reconstituer au fil des expositions, des musées, et aussi des générations d'artistes...

                Dans l'immense escalier à double entrée, notre guide nous montra les clochers des deux églises dont elle nous avait parlé dans le hall d'entrée, et dont la caméra située sur le toit donnait une vision panoramique, notamment avec les coupoles.

                A l'étage supérieur, nous pénétrâmes d'abord dans la salle de gauche, aménagée comme une immense salle de réception avec, le long d'un mur, un canapé noir qui ne demandait qu'à être utilisé. Dans un coin de la salle, nous découvrîmes une vidéo. L'ensemble pouvait nous faire songer à n'importe quel intérieur où une famille regarde la télévision. D'autant que, au mur, l'on voyait une série de petits tableaux, organisés presque en croix de Saint-André, mais avec une petite variante qui semblait introduire dans cet ensemble une part de hasard. Nous retrouvâmes une oeuvre d'un artiste de l'art brut : Paul Amar, qui donnait encore à la pièce davantage l'impression d'être habitée, ainsi que Savary l'avait préalablement établi. Sur un mur, s'appuyait une partie de vélo, posée là comme aurait pu l'abandonner un enfant, dans un équilibre instable, que d'ailleurs l'un d'entre nous, sans malveillance aucune, heurta... II remit l'objet aussitôt en place, ayant eu l'immense privilège de participer ainsi, en direct, à l'élaboration de l'oeuvre ;   comme quoi,  l'on peut être artiste sans le savoir !!!...

                Toujours dans cette même salle, des clous enfoncés dans les parois retinrent notre attention ; fallait-il y avoir l'état latent d'un futur accrochage, une pièce dans laquelle des changements avaient été effectués, ou une oeuvre à part entière ???  Nos interrogations demeurent, mais l'un d'entre nous se fait encore beaucoup de souci pour savoir comment, une fois l'exposition achevée, le musée retrouvera sa bonne santé, après avoir été martyrisé par autant de clous, plaies vivantes dans le mur immaculé...

            Une autre série de petits tableaux, très satiriques, donnaient à voir des hommes dans des situations de la vie quotidienne ; l'un était même dans son plus simple appareil... Mais rien de commun avec un Apollon vivant !!!

                Dans la salle en face, des assiettes accrochées au mur, surplombant d'immenses tiges de métal, contribuèrent à notre incompréhension. Mais notre guide, une fois encore, nous dévoila une partie de l'énigme ; il s'agissait d'une référence aux métiers du cirque. Nous pûmes alors échafauder quelques hypothèses : les assiettes pouvaient peut-être, après le salon, nous faire songer à une salle à manger... Mais la présenter de manière traditionnelle n'eût pas correspondu aux idéaux de l'art contemporain ; il fallait au contraire suggérer, et laisser le public se constituer lui-même à la fois son parcours, et ses interprétations. Dans un coin de la pièce, il y avait aussi une vidéo : on y voyait un homme blanchir des sapins, tandis que, dans un autre court-métrage, un individu descendait des escaliers en roulant sur lui-même. Nous devons reconnaître que nous n'avons pas su trouver d'explication convaincante sur le sens â donner à ces oeuvres...

                Entre le " salon " et la " salle â manger", une petite pièce nous intriguait depuis un certain temps ; nous y entrâmes enfin : elle était plongée dans une semi-pénombre, et surtout, des bruits agréables qui venaient de fontaines disséminées dans tout l'espace se laissaient entendre. Nous nous livrâmes, dans cet espace, à une courte promenade qui nous fit déambuler entre des bustes, établis à des hauteurs différentes, et qui nous firent penser à l'Antiquité. II nous semble que c'était une vision de la culture, du savoir, véhiculée par les générations successives, et symbolisée par toutes ces fontaines, à la fois sources d'Hippocrène et véritable fontaines de Jouvence, puisque n'est-ce pas la culture qui nous fait rester jeunes (du moins dixit notre enseignante, parce que nous, nous n'éprouvons pas toujours le besoin de culture pour être jeunes !!!....) Tout autour de la pièce, des rubans jaunes, tels que ceux que mettent les viticulteurs sur leurs vignes alentour pour éloigner les oiseaux, donnaient une notre de couleur dans un ensemble en noir et blanc, et paraissaient en quelque sorte interdire la salle aux regards inquisiteurs, ou du moins nous en montrer le caractère intime, seulement accessible après un véritable parcours du combattant. Peut-être était-ce là le symbole de nos inconscients, ou encore l'envers du savoir, à mettre dès lors une nouvelle fois en relation avec l'exposition de l'art brut sur L'Envers et l'Endroit... ou encore le lieu réservé aux seuls initiés, qui se rencontrent au cours d'une promenade dans les arcanes de l'Art....             Nous retournâmes dans la salle précédente, attirés par un bruit nettement moins agréable. Dans un coin, nous découvrîmes un petit escalier. Durant toute notre ascension, nous aperçûmes des gravures caricaturales, tandis que le bruit strident allait croissant. Parvenus sur une espèce de mezzanine, nous pûmes voir enfin les travaux de Denis Savary en personne... Une série de petits tableaux, vraiment minuscules, parfois très caricaturaux, qui n'étaient pas sans rappeler Daumier, mais un Daumier modernisé, qui aurait porté son regard sur les dysfonctionnements de notre époque. Quant au bruit bizarre qui nous déchirait les oreilles depuis un certain temps, nous comprîmes enfin d'où il tirait sa source: une espèce de barbecue, avec une machinerie stridente, qui elle n'était pas sans rappeler Tinguely ; et alors, nous fîmes le rapprochement avec la carte envoyée par ce même artiste, et que nous avions vue dans la première salle. Décidément, l'art n'est pas toujours facile d'accès !!!.... Mais, â force de réflexion, l'on peut tout de même envisager quelques pistes...

    USINE NESTLE        

               Nous pénétrons dans un hall relativement sombre, assez bizarre d'emblée, d'autant que nous brûlons tous d'envie de déguster tout de suite des chocolats... Nous sommes tout d'abord reçus par une hôtesse, qui va nous faire visiter les lieux. Fortement mis en condition par l'odeur de chocolat qui se propage un peu partout (en fait, un parfum de synthèse, mais nous avons plus que jamais l'eau à la bouche !!!...), nous devons admirer une série de moules anciens en métal, abandonnés parce qu'ils offraient prise à la rouille au profit de matières plus innovantes, et écouter l'historique de la maison, avec les précédents propriétaires qui ont fait la renommée du lieu. Ensuite, la guide nous fait découvrir les fèves de cacao, les amandes et d'autres ingrédients que nous sommes autorisés à goûter : enfin un avant-goût de ce que nous sommes venus chercher !... Puis c'est un film qui nous relate les différentes étapes de la fabrication de ce que nos papilles attendent depuis désormais trop longtemps.

    L'ensemble est bien sûr fort intéressant, mais nous nous ruons enfin dans la salle de dégustation !!! Et là, quel plaisir, quel délice !!!... Des chocolats à volonté !!! Mieux que dans Charlie et la Chocolaterie !!!... Nous nous rassasions, avant de passer par le magasin, où nous faisons quelques provisions pour les jours à venir, et pour nos familles...                 Nous avons tous adoré cette visite ; bien évidemment, lorsque nous avons exploité en cours le voyage, nos enseignants nous ont un peu fait retomber de notre petit nuage, en insistant quasi exclusivement sur le côté commercial visé par Nestlé. Mais peu importe ! Ce fut l'un des moments les plus agréables !

    ROMONT : LE MUSEE DU VITRAIL  

                Comme la visite avait lieu en fin de journée, nous étions tous un peu fatigués, et avons par conséquent moins apprécié, d'autant que certaines vidéos étaient en Anglais, et nous avons pu mesuré alors nos défaillances dans cette matière !!!...

              Ce musée propose une collection de vitraux assez conséquente, qui nous a permis d'envisager l'évolution de cet art, et de connaître les différentes méthodes d'élaboration ; d'ailleurs, un atelier présentait les outils, le four, et donnait des détails intéressants pour comprendre le fonctionnement et envisager les différentes étapes de la fabrication. Mais c'est surtout pour l'exposition Chagall que nos enseignants nous avaient conduits en ce lieu. Nous avons pu ainsi compléter ce que nous avions appris de cet artiste à la Fondation Gianadda, et mesuré combien ses dons étaient multiples. Etaient présentés des croquis, ainsi que des vidéos de ses réalisations, qui se trouvent dans plusieurs grandes églises ou cathédrales mondialement connues. Certes, l'ensemble était bien fait, mais nous aurions aimé, nous les élèves, ne pas nous limiter aux croquis et ébauches ; mais c'est sans doute parce que nous manquons de pratique dans la visite des musées, et de connaissances en la matière...

    Vendredi 19 octobre:                  

    LES MUSEES D'ETHNOGRAPHIE DE GENEVE I. «Un Genevois autour du monde»     

      L'exposition que nous avons visitée se déroule du neuf février au vingt-huit octobre. Son créateur est Alfred Bertrand (1856-1924).C'est un jeune rentier passionné de voyages et ardent défenseur des missions protestantes. II réunit lors de ses voyages une collection importante de photographies qui sont léguées au Musée d'Ethnologie de Genève. II s'interroge à travers l'exposition sur l'enjeu de l'image et son usage depuis la fin du XIXè siècle à nos jours. II compose un vaste catalogue de monuments, de personnages, de paysages, de botanique et de minéralogie. Tout cela pour un public peut-être en attente d'exotisme dans une époque où l'Europe, par sa suprématie militaire et industrielle, s'affirme sur le monde. II sera aussi partisan de « l'action civilisatrice » des Ba-Rotse, peuple d'Afrique noire, qui selon lui comprendront très vite l'intérêt de présenter leur meilleure image devant l'appareil.

                Tout au long de l'exposition, on s'interroge sur l'image et l'objet mis en valeur : controverse, manipulation,... Dans tous les cas, la photographie fait preuve d'une grande continuité.

    II. « Scénario catastrophes »       

     La mise en scène de cette exposition n'a pas fait sensation auprès de tous, peut-être trop attractive ou spéciale. Du moins tout au long de l'exposition, les différents auteurs nous poussent à nous interroger sur l'influence de la peur, qu'elle soit religieuse ou politique. Lors d'une catastrophe, le gouvernement en place veut conforter sa position et les prétendants au pouvoir veulent en profiter pour le renverser ; c'est alors que les médias ont un grand rôle â jouer. Les derniers événements qui ont provoqué un sentiment de peur sont le dysfonctionnement informatique qu'il aurait pu y avoir lors du passage à l'an 2000, la grippe aviaire, les séismes comme le Tsunami et les multiples attentats. Toutes ces catastrophes, quelles qu'elles soient, ne doivent pas être oubliées. Certains artistes en font état, comme Voltaire qui, en 1759, dans Candide, relate le désastre de Lisbonne qui l'a profondément marqué.

     

    L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES OU PALAIS DES NATIONS            

    Ce domaine fut légué en 1890 ; c'est une ancienne propriété de la famille Bevilliod de Genève. La ville de Genève fut choisie pour la construction du Palais des Nations car elle se trouve au centre de l'Europe ; d'autre part, la ville est symbole de liberté et de démocratie.

    I - Le Domaine :            

                  A - La salle

                Les bâtiments, constamment rénovés, ont été récemment agrandis et contiennent trente-quatre salles, dont cinq peuvent accueillir jusqu'à sept cents personnes. Sur le podium, le président et le secrétaire organisent le débat ; chacun a un temps de parole de quatre minutes, et un temps de réponse d'une minute trente. Pour éviter toute divergence, les ministres représentant les pays sont installés selon l'ordre alphabétique correspondant à leur nation. Les langues officielles du Palais des Nations sont au nombre de six : le Français, l'Anglais, le Chinois, l'Arabe, l'Espagnol et le Russe.

                B - Le parc et ses monuments :

                Le parc domine la rive droite du Lac Léman. Nous avons pu apercevoir la sphère armillaire qui fut offerte par un fondateur de l'Union Européenne, ainsi que l'étonnant monument de la conquête de l'espace donné par l'URSS. Malheureusement, pour des raisons de sécurité, nous n'avons pu visiter le parc. Tout au long de la visite des bâtiments, notre guide nous a présenté les différents cadeaux des Etats.

    II - Les membres de l'ONU :            

    L'Organisation des Nations Unies compte cent quatre-vingt-douze membres ; chaque pays cotise selon son PIB (Produit Intérieur Brut). Nous avons appris que les différents états peuvent participer aux colloques. Les états observateurs ou entités diplomatiques et géographiques ont également la possibilité d'être présents aux débats, mais n'ont pas de droit de vote, comme par exemple le Vatican ou la Palestine... De plus, les Organisations Non-Gouvernementales telles que Médecins du Monde, la presse ou encore le public sont autorisés à assister à certaines séances.

    III - Le rôle de l'ONU :             Les Nations Unies défendent les droits de l'homme depuis le 26 juin 1945, date de la création de l'organisation. La fonction de l'ONU est en grande partie de comprendre les crises, de tenter de faire pression politiquement pour qu'elles se règlent à l'amiable.

    ALLEMAGNE, SUITE (MAIS PAS FIN...)            

    Clotilde Berthier, élève de Première S cette année, est partie l'année dernière cinq semaines en Allemagne : de juin à début juillet. Elle nous fait le compte-rendu de son voyage ; nous lui donnons la parole :

     

                   " J'ai été accueillie près de Erlangen, à proximité de Nuremberg, par une famille d'amis franco-allemande : Corinna et ses trois filles : Veronica - dix-neuf ans -, Anne-Katerine - dix-sept ans - et Sarah - quinze ans - . 

                   Dès  mon arrivée, j'ai été plongée dans l'ambiance allemande : c'était la Fête de la Bière à Erlangen. J'ai donc dû oublier la fatigue du  long trajet que j'avais effectué en train (plus de dix heures). Des tables et des bancs étaient dressés pour l'occasion au pied de la " Berg " (montagne) d'Erlangen. J'ai été, d'ailleurs, étourdie par la musique et peut-être un peu par la bière qui se vend, ici, en chopes d'un litre. Le même soir, j'ai découvert que le moyen de locomotion local était le vélo ; il est omniprésent dans ce land, et de belles pistes cyclables relient les villages entre eux. Cela m'a permis d'avoir une grande autonomie ; je pouvais ainsi aller me baigner avec Sarah dans un petit lac aux alentours les après-midi (car les élèves allemands n'ont pas cours et bénéficient d'une grande liberté) et le soir me rendre chez des amis.

                   Tous les matins, j'ai accompagné Sarah et Anne-Katerine (elles étaient, suite à un redoublement d'Anne-Katerine, dans la même classe, en neuvième), à leur lycée, un des meilleurs de la ville. Tous les élèves suivent des cours de Latin et de Grec ! C'était en Mathématiques que j'avais le plus de facilité à suivre le cours. Les cours commençaient à huit heures pour finir à treize. Cette année, Veronica, qui était en treizième,  a passé son Bac, grande étape de la vie d'un jeune Allemand. A l'occasion de cet Abitur (équivalent du Bac en France), beaucoup de fêtes sont organisées, dont l'Abifest. Chaque élève est venu avec sa famille récupérer son diplôme sur une musique choisie. Le directeur, ou un professeur, fait un discours sur chaque élève et, par la suite, un bal est organisé. Le Bac est le passage de la vie d'un adolescent à la vie d'un adulte, bien plus qu'en France.

                   J'ai vraiment profité de ce séjour, aussi bien au niveau linguistique que culturel. J'ai hâte de retourner voir Sarah, sa famille et ses amis, très accueillants. "

     

  • Transports scolaires - Sécurité

    e26eae13a91747c8e1012a16bad1fc33.jpgAujourd'hui avait lieu pour les élèves de 6ème une intervention de Mme Gonon, missionnée par le Conseil Général de la Loire pour sensibiliser les jeunes aux questions de sécurité dans le cadre du transport scolaire.

    L'intervention était ponctuée par un exercice d'évacuation d'un car en situation réelle.

  • NOUVEAUTES CDI - DECEMBRE 2007

    Rowling, J.K. Harry Potter et les Reliques de la mort.Gallimard.2007

    Maupassant, Guy de. Histoires fantastiques. Ecole des Loisirs.2005

    Stéphane Daniel. Avant qu’il ne soit trop tard. Rageot.2007

    Bulwer-Lytton, Edward. Les derniers jours de Pompéi. Hachette Jeunesse. 2002

    Verne, Jules. L’île mystérieuse. Hachette Jeunesse.2002

    Cooper, James Fenimore. Les derniers des Mohicans. Rouge et Or. 2005

    Cooper, James Fenimore. La prairie. Ecole des Loisirs. Classiques abrégés. 2005

    Dufoë, Daniel. Robinson Crusoé. Ecole des Loisirs. Classiques abrégés .2005

    Hugo , Victor. Les Misérables. Ecole des Loisirs. Classiques abrégés.2007

    Tusseau, Jean-Pierre. Le roman de Mélusine. Ecole des Loisirs. Classiques abrégés.2007

    Chrétien de Troyes. Erec et Enide. Ecole des Loisirs. Classiques abrégés.2007.

    Swift, Jonathan. Gulliver chez les géants. Ecole des Loisirs. Classiques abrégés.2002

    Tchekhov, Anton. Histoires pour rires et sourire. Ecole des Loisirs.2006

    Mankell, Henning. Le mystère du feu.Flammarion.2001

    Féret-Fleury, Christine. Chaân. La caverne des trois soleils. Flammarion.2004

    Féret-Fleury, Christine.Chaân. La montagne du destin. Flammarion.2004

  • LA PRESSE AU CDI - NOVEMBRE 2007

     

    Actualités :

    PHOSPHORE N°317

    Japan Mania : l’épopée économique des Mangas

    Etudes : ce qui doit changer au lycée

    LES CLES DE L’ACTUALITE

    N°728 : La France écolo, c’est pour demain ?

                  Lycéens menacés d’expulsion

    N°731 : Droits des enfants, l’espoir enfin ?

                 Mineurs isolés étrangers

    N°732 : Spécial orientation

    LE MONDE DOSSIERS § DOCUMENTS N° 369

    Les mégalopoles

    René Char l’éclair du poète

    LE MONDE 2

    N° 193 :Faut-il climatiser le Terre ?

    Che  Guevara. L’homme et le mythe.

    N° 194 : Francis Ford Coppola

    Birmanie. La répression permanente.

    N° 195 : Les adeptes de la vie en solo

    L’écologie politique

    N°196 : La vie connectée

    Economie :

    ALTERNATIVES ECONOMIQUES N°263

    Croissance, emploi : Sarkozy peut-il réussir ?

    Retraités la dérive inégalitaire

    Langues :

    VOCABLE Allemand N° 528

    Changement de cap dans la politique de l’éducation

    L’église protestante redécouvre l’attrait de la spiritualité

    La sécurité, un marché lucratif

    Un master sur l’holocauste

    VOCABLE Allemand N°529

    Nadia Michael : l’étoile montante de l’opéra

    Dossier spécial Berlin

    I LOVE ENGLISH N°

     

    Sciences :

     

    SCIENCES § VIE JUNIOR N° 218

    Les sociétés secrètes

     

    SCIENCES ET AVENIR N° 729

    Spécial 60ème anniversaire : des savants du monde entier répondent à 60 questions sur l’avenir

    Hors Série N° 152 : L’incroyable sociabilité des animaux

     

    Sciences humaines :

    PHILOSOPHIE MAGAZINE N° 14

    Le bonheur sur mesure

    David Hume, empiriste radical

    L’HISTOIRE N° 325

    1914-1918 .Déserteurs, mutinés et embusqués

    Peut-on faire confiance à Wikipédia ?

    ARKEO JUNIOR N° 146

    La magie en Egypte

    L’art royal au Bénin

    Etre moine au Moyen-Age

    TDC N° 943 : La fabrique du héros

    Art :

    LE PETIT LEONARD N° 119

    Giacometti, un grand sculpteur à Beaubourg

    La galerie des Glaces à Versailles

    TDC N° 944 : L’art contemporain

    L’ECOLE DES LETTRES N°2

    L’Antiquité dans la littérature

  • Imagine ton futur - 3°

    cc4eb85975bbebb07a4156afb928709a.jpgAfin de les aider à découvrir des métiers nous avons décidé cette année d'offrir à tous les élèves de 3°  un abonnement au magazine "Imagine ton futur" : ils recevront 6 numéros, distribués par les professeurs principaux, au cours de cette année.

    Ce magazine "Imagine ton futur" est dynamique, jeune, c'est  une source d'informations complémentaires ancrée sur leurs centres d'intérêt qui permet de découvrir la richesse des univers professionnels ainsi que l'évolution des métiers et des formations.

    N'hésitez pas à le lire avec eux pour pouvoir discuter des différents métiers qui les intéressent, des questions qu'ils se posent, de ce qu'ils aiment ou aimeraient faire.

     

    Vous pouvez consulter les numéros précédents sur le site "imaginetonfutur.com
  • Bilan du Cross du Collège 2007

    f55810383df0683a6f6b55ee2c2430ef.jpgMercredi 24 octobre, se déroulait au complexe sportif le cross du collège de Notre Dame. Pas moins de 340 élèves ont pris le départ des 4 courses mises sur pied conjointement par les élèves de 4e  avec leur professeur de technologie pour la partie administrative (gestion des dossards, gestion informatisée des courses et des résultats) et les enseignants d’EPS pour le côté pratique. C’est devant un nombre important de parents que la première course a débuté dès 8h50 pour les 4/3e garçons, qui se sont élancés pour les 3200m de leur parcours. Ensuite les 4e/3e filles sont parties pour 2000m (course est remportée par Sarah Poirot qui avait déjà gagné 2 fois le cross les années précédentes), suivies par les 6e/5e filles sur la même distance. Les courses se sont terminées par les 6e/5e garçons qui eux aussi ont eu à parcourir 3200m. Cette dernière course se révèlera être la plus passionnante et ne se terminera que par un sprint dans les 100 derniers mètres pour départager les 3 coureurs à la lutte tout au long du parcours et qui ne cessaient de se prendre et reprendre la première place.

    Chaque concurrent se voyait réconforté après sa course par un chocolat chaud ou un jus d’orange ainsi qu’un croissant.        

    La proclamation des résultats a eu lieu  au collège, et les 6 premiers de chaque course ont reçu des coupes, médailles et lots, ainsi que la première classe de chaque niveau au classement général.

    6e filles : 1ère Pegon Clara, 2e Brown Amelia, 3e Chalon Laurine

    5e filles : 1ère Coste Claire, 2e Déverchère Réjane, 3e Boel Manon

    4e filles : 1ère Ballot Morgane, 2e  Dubouis Clémence, 3e   Grouillet Elodie

    3e filles : 1ère Poirot Sarah, 2e Perroton Marylène, 3e Giraudier Flore

    6e garçons : 1er Lavenir Corentin, 2e Odin Florian, 3e Fougere Kevin

    5e garçons : 1er Besson Simon, 2e Alix Corentin, 3e Demont Corentin

    4e garçons : 1er Lavenir Loic, 2e Baud Florian, 3e Monnet Benoit

    3e garçons : 1erMurard Thibaut, 2e Morel Martin, 3e Alix Auguste

     13873b6092d8b6f55c764fad50d07fca.jpg

  • Centre de la Résistance et de la Déportation

    Les classes de Troisièmes au Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon- 11 et 25 octobre 07- 8b8a811f421a906e4e508e2307e924b5.jpgHistoire et histoires, Mémoire et mémoires ou comment des destins individuels contribuent à écrire l’Histoire avec un grand H, renouer le fil entre les générations, mais aussi affûter son esprit critique et sa réflexion personnelle…, voilà avec quoi avaient rendez-vous nos classes de Troisièmes. Après un départ matinal et les traditionnels bouchons de Fourvière, nous fûmes accueillis comme toujours de façon très sympathique par le personnel du CHRD, avenue Berthelot. L’exposition temporaire sur Primo Levi mit l’accent sur la mémoire de la déportation. La projection d’extraits du procès Barbie permit de fixer les responsabilités et de voir combien mémoire de la Résistance et mémoire de la Shoah pouvaient se rejoindre dans la mémoire commune des camps. Là encore, les drames individuels, la crudité poignante des témoignages participaient à la construction de l’Histoire. La visite des galeries d’exposition donna l’occasion d’inscrire ces destins personnels dans un cadre plus général, celui de la France occupée, de la Résistance, de la déportation et du génocide. A midi, le beau temps étant de la partie, la cour carrée du CHRD fut le lieu idéal pour le repas tiré du sac, avant la rencontre avec Mr NALLIT, résistant et déporté ayant connu les geôles de la gestapo lyonnaise avant le camp de Buchenwald. Les questions ,nombreuses, mirent en valeur, au delà de la modestie du témoin, la richesse de cet engagement individuel. Témoignage qui, comme le questionnaire rempli pendant la visite, trouveront toute leur mesure dans une exploitation en classe.  

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  • NOUVELLES DE SUISSE

    e6e76609588bc7e1d874cdbe9416c66e.jpgBeau temps sur toute la ligne pour le voyage des Premières, qui s'est déroulé du seize au dix-neuf octobre, encadré par P. DE LA GORCE, D. DUTOUR, D. GUILLOUX et C. PIQUE.  Un programme dense... mais qui a rempli ses promesses ; tous ont pu y trouver leur compte, avec aussi bien des expositions de peinture, de photographies, que des musées plus techniques ou scientifiques. Et pour les gourmands, dégustation gratuite de chocolats chez Nestlé !...  Le rêve, quoi !...

    Les élèves, chouchoutés par  Anne et Patrick Paitrault - nos hôtes de La Maison Là-Haut -, seraient bien restés quelques jours de plus... mais il a fallu songer à quitter l'air pur des Alpes pour revenir sous nos cieux charliendins et exploiter toutes les connaissances glanées sur les bords du Léman.

                    Nul doute cependant que ce séjour, qui a su allier plaisir et étude, laissera un excellent souvenir dans toutes les mémoires !

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