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INSTITUTION NOTRE-DAME - CHARLIEU - Page 32

  • CANETON N°2

    UNE PIECE A LAQUELLE L'UNE D'ENTRE NOUS A ASSISTE...


    * La Mort du Roi Tsongor de Laurent Gaudé


    Laurent Gaudé est un romancier et dramaturge français. Il est né à Paris le 06 juillet 1972. C'est dans le théâtre que cet ancien étudiant en Lettres Modernes, auteur d'une thèse sur l'art théâtral, commence sa carrière d'écrivain. Combats de Possédés, Onysos le furieux, Les Sacrifiées sont autant de pièces montées à Paris, Berlin et Londres... Son second roman, La Mort du Roi Tsongor,grand succès et prix Goncourt des lycéens 2002, marque le début de sa notoriété. Récits initiatiques et décors symboliques... Laurent Gaudé revisite un univers mythologique, couronné, à chaque fois, d'un même succès public et critique.

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    Résumé : Au soir d'une rude vie de conquérant, le roi Tsongor va marier sa fille Samilia à Kouame, roi des terres du sel. Massaba, la capitale de son empire, bâtie sur les carnages et le sang, se prépare à la fête. Mais survient également Sango Kerim, un premier fiancé oublié... La guerre est inévitable, et il est temps pour Tsongor de quitter cette vie. Katalonga, ancien ennemi vaincu, devenu fidèle serviteur, tiendra sa promesse de le tuer. A Souba, plus jeune fils du roi, échoit la mission de parcourir le continent pour y construire sept tombeaux, à l'image de ce que fut le vénéré et haïssable roi défunt...
    Il faut tout d’abord parler de la langue de Laurent Gaudé. Superbe, poétique, envoûtante, elle nous permet , grâce à l’auteur , de nous attacher à ses personnages par la force des sentiments contradictoires qu’il leur prête et par la terrible vérité qui en résulte. Il a un don : celui de réveiller les émotions du lecteur en peu de mots. Les dialogues entre le roi mort, qui assiste, impuissant, au siège de sa ville en flammes et son fidèle garde et ami Katabolonga, sont des trésors littéraires.
    La Mort du Roi Tsongor est un récit épique mais aussi initiatique. C’est l’histoire d’hommes qui se déchirent jusqu’à l’absurde et souffrent de leurs choix. Elle rappelle les pièces de l'Antiquité : Antigone, Oedipe... Ce livre rassemble tous les éléments de la difficulté de vivre une vie humaine avec ses doutes, ses peurs, ses traîtrises, ses passions. Tous les personnages finiront par faire l’apprentissage du deuil, de la défaite et de la honte, chacun à leur manière. Même Souba, le plus jeune fils de Tsongor, chargé par son père, juste avant de mourir, d’aller courir le monde et de construire, à sa gloire, sept tombeaux somptueux et secrets " comme les sept visages de Tsongor ".
    Si les personnages semblent tout droits sortis de contes africains (les mangeurs de khat déciment leurs ennemis dans le délire causé par leur drogue ; des chiennes de guerres, hommes travestis en femmes, humilient leurs ennemis en murmurant à leur oreille "je suis une femme et je te tue" tandis que des amazones providentielles chevauchent des zébus), c’est au final le lien avec l’Antiquité qui apparaît le plus déterminant. Samilia est à Massaba ce que la belle Hélène fut à Troie, le personnage de Tsongor qui ne veut trouver le repos et accomplir le passage vers l’au-delà avant que son jeune fils ne soit revenu a d’étranges résonances égyptiennes alors que le fatum s’abat sur la famille de Tsongor et sur la belle Massaba en ruines jusqu’à la catharsis finale. Seul le cheminement initiatique de Suba nous paraît quelque peu avorté dans ce très joli roman contemporain dont on comprend que la force, l’exotisme et l’écriture simple et dépouillée aient amené les lycéens à en faire leur Goncourt 2002.
    La mort du roi Tsongor mis en scène

    La Mort du Roi Tsongor au Théâtre de la Croix Rousse : adaptation homérique (grandiose, épique, fabuleux)

    Créée en 1987, la compagnie Brozzoni élabore un théâtre populaire contemporain. La verbe et la musique, l’image et les puissances archaïques y prospèrent afin d’éclairer l’aujourd’hui que nous traversons. Pour eux, la scène est l’endroit de la rencontre et du partage, de la pensée et de l’émotion, de la poésie incarnée et des voyages imaginaires. Elle nourrit notre seule bien commun : notre humanité.


    UN SPECTACLE QUE SONT ALLES VOIR TOUS LES ELEVES DE PREMIERE..
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    Nous sommes allés dans le cadre scolaire voir une pièce de théâtre qui s’intitule L’Entretien de M. Descartes et de M. Pascal au théâtre de Roanne. Io s'agit d'une pièce de Jean-ClaudeBrisville.
    Jean-Claude Brisville (né le 29 mai 1922 à Bois-Colombes) est un auteur et scénariste français. Il commence dans le journalisme littéraire en 1946 avant de s'orienter définitivement dans l'édition où il fera toute sa carrière. En parallèle, il publie son premier ouvrage à 26 ans, très justement intitulé Prologue. Très vite, l'écrivain se met à l'écriture dramatique, puis à la littérature pour la jeunesse et se montre assez prolifique. Malgré cela, son parcours reste assez obscur en dépit de reconnaissances ponctuelles, notamment en tant que dramaturge, car il est monté dans différents théâtres, comme le Petit Odéon, le théâtre Edouard VII ou le Studio des Champs-Elysées. Ainsi, sa pièce intitulée Le Souper est adaptée au cinéma par Edouard Molinaro en 1982 avec Claude Rich et Claude Brasseur dans les rôles de Talleyrand et Fouché. Affichant une prédilection pour le théâtre, Brisville semble se spécialiser dans les rencontres de personnages historiques, puisqu'il écrit également ' Entretien de M. Descartes avec M. Pascal le jeune et le scénario de Beaumarchais l'insolent. Grand dramaturge, apte à ressusciter les personnalités d'antan, Brisville est également l'auteur de L' Antichambre, une pièce créée en 1991 avec Suzanne Flon, qui se déroule à l'époque des Lumières, entre controverses de philosophes et querelles de salons, où éclatent toutes sortes de rivalités. Un terrain de jeux stimulant pour ce fin dialoguiste.
    Il a notamment écrit Le souper, une pièce de théâtre mettant en scène Joseph Fouché et Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord lors d'une soirée de 1815, décidant de concert d'imposer un régime monarchique à la France envahie. Ce texte a été adapté au cinéma par Édouard Molinaro en 1992, réunissant Claude Brasseur dans le rôle de Fouché et Claude Rich dans celui de Talleyrand.
    Il a obtenu le Grand Prix du théâtre de l’Académie française en 1989 pour l’ensemble de son œuvre..
    Créée en octobre 1985 au Théâtre de l'Europe dans une mise en scène de Jean-Pierre Miquel, avec Henri Virlogeux (René Descartes) et Daniel Mesguich (Blaise Pascal), la pièce a été reprise en 2007 au Théâtre de l'Œuvre dans une mise en scène de Daniel Mesguich, avec Daniel Mesguich (Descartes) et William Mesguich (Pascal), son fils.
    Il s'agit d'un dialogue entre les deux philosophes suite à un véritable entretien qu'ils auraient eu en 1647, mais dont rien n'a jamais prouvé.
    Daniel Mesguich est né à Alger en 1952. Après l'Algérie, il passe la fin de son enfance à Marseille où il prend ses premiers cours de théâtre.En 1970, à dix-huit ans, il est admis au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique de Paris où il suit l'enseignement d’Antoine Vitez et de Pierre Debauche. Il y revient comme professeur en 1983. Le 30 octobre 2007, il en a été nommé directeur.En 1974, il fonde sa compagnie, le Théâtre du Miroir. De 1986 à 1988, il dirige le Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis et, de 1991 à 1998, (La Métaphore)/Théâtre national de Lille. En 1998, il crée une nouvelle compagnie : Miroir et Métaphore.


    Tout d’abord, la scène se passe dans une cellule monacale. Cette cellule était très simple, elle comportait uniquement une table au centre, une chandelle et une radio, élément anachronique bien sûr...
    De plus, la cellule était uniquement éclairée par la chandelle ; donc la pièce dans laquelle ils se trouvaient n’était pas très éclairée. Cela donnait une ambiance assez lugubre. Cette caractéristique va être confirmée par l’atmosphère qui règne entre les deux personnages. Puis nous avons pu voir que le son était important dans cette pièce étant donné les coups de tonnerre qui symbolisaient la fin des scènes, mais aussi ponctuaient les moments de tension entre les deux personnages.
    Enfin, Daniel Mesguish avait l’air plus expérimenté que son fils William ; ce dernier paraissait plus maladroit dans son jeu, manifestement en raison de son jeune âge. Mais cela n’empêche pas qu’il ait bien représenté Pascal par l’impression de naturel qu’il nous donnait. En effet, il arrivait bien à transmettre cette sensation de mal être constant que ressentait Pascal à cause de sa maladie.


    Dans cette pièce, il y avait une volonté de Jean-Claude Briseville de simplifier les idées des deux philosophes dans un but pédagogique. De plus, les acteurs étaient très à l'aise dans leur rôle respectif et l’affrontement entre les acteurs était très bien rendu, ainsi que leur caractère. Pascal avait un caractère beaucoup plus agité, contrairement à Descartes qui était très calme. De plus, on arrivait bien à savoir quand on changeait d’actes et de scènes grâce au coup de tonnerre qui manifestait l’ambiance entre les deux personnages. Nous avons dans l'ensemble apprécié cette pièce de théâtre d’une part parce que le thème général nous intéressait, d’autre part parce que les acteurs jouaient très bien .


    UN FILM QUI EST LE FILM FETICHE DE L'UNE D'ENTRE NOUS...
    Requiem for a Dream

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    Requiem for a Dream est un film de Darren Aronofsky, réalisateur né à Brooklyn le 12 février 1969. Il s’épanouit dans une famille juive, mais abandonne vite la religion pour l’art. Il va à Harvard et y étudie les techniques de réalisation et d’animation. C’est en 2000 que Requiem for a Drea m va sortir et remporter un énorme succès. Ce film devient culte pour toute une génération.
    Requiem vient du Latin et signifie « repos éternel », en effet, pris dans leur rêve de vie meilleure, Harry (Jared Leto), sa mère Sara Goldfarb (Ellen Burstyn), sa petite amie Marianne (Jennifer Connely) et leur ami Tyrone (Malron Wayans) vont se lancer dans une quête du paradis terrestre au rythme de fixes d’héroïne, de rails de cocaïne et de prises d’amphétamines. Cette recherche va les mener dans une lente mais certaine descente en enfer.

    Ce film peut être divisé en trois parties :

    Le premier tiers montre la banalité des vies sans intérêt de personne « inutiles » aux yeux du monde dans un quartier new-yorkais où la vie est rude. On y voit des immeubles, anciens et mal entretenus, des vieilles femmes se faisant bronzer au bas d'immeubles miteux et de jeunes trafiquants. Dans cette partie, les héros ont une note d’espoir, l’insouciance règne et la drogue leur apparaît comme un plaisir anodin, la dépendance y est minime.
    La mère du héros, veuve, rêve de passer dans son émission préférée, tandis que Harry et Marianne vivent dans un joli appartement payé par les parents de celle-ci. Tyron et Harry commencent leur trafic.

    La suite est moins idyllique. La dépendance s’installe, les personnages chutent à force des prises, Sara Goldfarb commence sa lente descente aux enfers en débutant un régime qu’elle entreprend pour entrer dans sa robe rouge à l’aide de « pilules magiques » qui s’avèreront être des amphétamines. Harry se rend compte de la situation de sa mère, il veut l’empêcher, de se détruire, lui fait la morale, lui parle de dépendance alors que lui-même est dans le même cas. Le marché des stupéfiant devient plus difficile, la drogue commence à manquer. Les relations entre les personnages deviennent tendues, les rêves s’effacent doucement.

    La dernière partie du film est apocalyptique, l’enfer est là. Nous avons l’image des toxicomanes en état de manque : tout tourne, tout est machinal, le spectateur est angoissé. Les rêves sont brisés. La mère part en sismothérapie, le fils à l’hôpital, Marianne se prostitue, et Tyron est en prison. Tout file, on ne peut plus revenir en arrière, tout s’accélère au rythme de la musique.

    Quand tout se calme enfin, tout est fané.

    Il y a la présence tout au long du film de drogue synthétique, mais il y a aussi et avant tout la « drogue » de l’amour : pour Sarah, celui de son fils, de son défunt mari et de la télévision ; pour Harry, celui de sa famille, de sa mère, de Marianne ; et, pour Tyron, l’amour pour sa mère qu’il aurait voulu rendre fière. La chute était inévitable.

    Ce film a un scénario et une mise en scène hors du commun, le spectateur est happé par les histoires de chaque personnage auxquels il s’attache, histoires = qui sont mises en parallèle les unes avec les autres. Tout colle à merveille, les bruitages, des acteurs excellents, des images sans violence mais qui choquent et restent tout de même gravées et une musique, simplement magnifique, que l’on n'oublie pas. Généralement, le spectateur reste bouleversé. Requiem for a Dream est un film intense, hypnotique, c’est une véritable prise de conscience sur la drogue et ses dangers. Il demeurera indémodable. C’est un film qui mérite vraiment d’être vu.


    UN LIVRE QUI NE PEUT QUE VOUS PLAIRE...
    Parfois, il suffit de tomber par hasard dans une librairie sur Le Livre qui vous fera rêver, celui que peut-être vous attendiez depuis un moment, celui qui vous fera sortir de la monotonie de votre vie. C’est ce qu’il m’est arrivé. Je ne connaissais pas, jamais entendu parler. Je fus frappée par la couverture, je n’ai pas lu la quatrième de couverture, je l’ai acheté, je suis rentrée et je l’ai lu, puis relus.
    Fascination (« Twilight ») est le premier tome d'une saga de Stéphanie Meyer, racontant l'amour impossible, une sorte de revisite du Roméo et Juliette de Shakespeare entre Edward Cullen, un vampire, et Bella Swan, simple humaine.
    Isabella (alias Bella), dix-sept ans, décide de quitter l'Arizona ensoleillé où elle vivait avec sa mère, pour s'installer chez son père. Elle croit renoncer à tout ce qu'elle aime, certaine qu'elle ne s'habituera jamais ni à la pluie ni à Forks où l'anonymat est interdit. Mais elle rencontre Edward, lycéen de son âge, d'une beauté inquiétante. Quels mystères et quels dangers cache cet être insaisissable aux humeurs si changeantes ? À la fois attirant et hors d'atteinte, Edward Cullen n'est pas humain. Il est plus que ça. Bella en est certaine.

    A travers le livre, des notes culturelles sont présentes : en effet pour ses cours de littérature, Bella doit lire Macbeth de Shakespeare, ainsi que Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë qui est de loin son livre préféré, beaucoup d'allusions seront faites à ce livre.
    Afin de chasser Edward de ses pensées, elle décide de relire une œuvre de Jane Austen. Elle écarte Orgueil et Préjugés car elle l'a déjà relu récemment ; son choix se porte alors sur Raison et Sentiments qu'elle abandonne bientôt puisque l'un des personnages s'y nomme Edward. Finalement, son choix s'arrête sur Mansfield Park, qu'elle ne lira pas non plus à cause du prénom Edmund qui ressemble trop à celui d'Edward. Bella cite également des passages de Roméo et Juliette de Shakespeare pour exprimer sa détresse. Elle doit également étudier La Ferme des animaux d'Orwell, pour un cours
    La musique a aussi sa place :Clair de Lune de Claude Debussy, c'est la musique qu'écoutent Bella et Edward quand Edward ramène Bella chez elle suite à son malaise en cours de science, ainsi qu'un CD d'un groupe inconnu que Bella écoute pour se sortir Edward de l'esprit (on peut voir sur le site officiel de Stephenie Meyer que le groupe est Linkin Park). Il y a également sa berceuse, la mélodie que Edward lui a composée au piano. Mais on peut également citer la mélodie d'Esmée, la première composée par Edward qu'il joue lors de la visite de Bella chez lui, ainsi que les nocturnes de Chopin.

    Le fantastique est un genre littéraire fondé sur la fiction, racontant l’intrusion du surnaturel dans un cadre réaliste, autrement dit l’apparition de faits inexpliqués et théoriquement inexplicables dans un contexte connu du lecteur, ressemblant au merveilleux mais différent tout de même. On considère souvent le fantastique comme très proche de la science-fiction. Néanmoins, d'importantes différences les distinguent : la science-fiction ne relève pas du surnaturel, et se veut rationnelle. Les récits faisant appel au surnaturel abondent dans la littérature mondiale, et cela depuis des temps immémoriaux, sous forme de contes comme les Mille et une nuits ou les contes de fées, ou rejoignent l’épopée comme dans les légendes arthuriennes. Le conte merveilleux traditionnel fournira à la littérature fantastique la plupart de ses thèmes. Mais la véritable source du genre fantastique est le roman gothique anglais de la fin du XVIIè siècle. Outre l'apparition des thèmes propres au fantastique (les fantômes, le Diable, les vampires) ces romans caractérisés par une atmosphère d'horreur plus prononcée introduisent l'ambiguïté caractéristique du genre. La lecture de textes fantastiques provoque souvent - mais non nécessairement – un sentiment de peur ou d'angoisse. Ainsi, le propre du fantastique serait de révéler des choses habituellement cachées, des choses que nous ne voulons pas voir : le sang, les cadavres, la nuit, les ruines. La psychanalyse interprète volontiers le genre fantastique comme l'expression de désirs sexuels inavouables. Il est relativement facile en effet d'associer à chacun des thèmes du fantastique une forme de sexualité anormale : ainsi, la sorcellerie équivaut à la nymphomanie, le vampirisme au sado-masochisme etc.

    L'adaptation fidèle Difficile de respecter l'oeuvre, pourtant certains cinéastes tentent l'impossible. C'est le cas par exemple de Madame Bovary de Claude Chabrol et de Germinal de Claude Berri. Malgré leurs efforts pour retranscrire le roman en images, le film n'est pas une adaptation totalement fidèle, et ce pour trois raisons :

    - Le langage des images ne reflète pas le langage des mots. Par exemple, les ellipses au cinéma (flash-back, fondus) qui représentent le temps. Ainsi, il y a un décalage réel entre une scène racontée et une séquence de film.

    - Un film de 2 heures ou plus ne peut pas reprendre tous les événements et les gestes d'un récit de 300 pages. Le cinéaste doit donc faire des choix.
    - Enfin, en adaptant, le cinéaste propose sa lecture, sa vision de l'œuvre, son interprétation. D'ailleurs, comme le dit Proust dans A La Recherche du temps perdu : "Chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même". L'adaptation fidèle reste donc une mission impossible.
    L'adaptation libre Contrairement à l'adaptation fidèle où le cinéaste tente de respecter l'oeuvre, l'adaptation libre, elle, permet au réalisateur de s'inspirer du livre tout en revendiquant le droit de le modifier. C'est ce que fait par exemple, René Clément avec "L'assommoir" d'Emile Zola, quand il filme l'un des personnages principaux, Gervaise (1955) ou Luchino Visconti adaptant Le Guépard de Lampedusa. Le résultat de l'adaptation libre est incertain. Elle est capable du meilleur comme du pire, car en revendiquant le droit de ne pas être fidèle, le cinéaste retrouve son univers : la liberté de créer des images originales. Il renouvelle le regard de l'écrivain et apporte un nouveau souffle à l'oeuvre. Ainsi, le roman n'a plus qu'à éspérer qu'un bon cinéaste l'adapte.
    La transposition C'est le cas le plus original d'adaptation car il permet de recréer une oeuvre. Le cinéaste a lu le roman mais décide de le réécrire entièrement, avec de multiples modifications comme des scènes inédites. C'est ce que fait, par exemple, Dieterlé en 1939 avec "Notre-Dame de Paris"; mais aussi Manuel de Oliveira pour "Madame Bovary". Ainsi, pour l'adapter, le cinéaste a d'abord écrit un scénario du roman de Flaubert, puis il demande à une romancière portugaise d'en tirer un roman. Résultat : l'intrigue se déroule de nos jours au Portugal. Enfin, il en extrait un scénario original et réalise un chef-d'œuvre.
    Quelle que soit la solution, l'adaptation littéraire ne cesse de se développer. Cet essor conduit à un moyen pour comparer le roman au film. Qui est le meilleur ? En fait, c'est un faux problème. Tous ceux qui concluent que le talent de l'écrivain est supérieur à celui du cinéaste, oublient les chefs-d'œuvre du cinéma tirés de médiocres oeuvres littéraires, notamment le Barry Lyndon de Kubrick bien supérieur aux mémoires de Thackeray. Il y a des génies et des "petits" artistes au cinéma comme en littérature, en musique, en peinture.
    UN SPORT QUE LES DEUX GARCON DE LA CLASSE VOUS RECOMMANDENT..

    Le snowboard

    L’histoire du snowboard est difficile à cerner car il n’y a pas eu d’invention réelle du premier snowboard. Les premiers « riders » glissaient sur toutes sortes de planches allant du simple plateau de cuisine en passant par la luge et sur une planche de bois.

    Voici quelques dates importantes dans l’histoire du snowboard :

    1970 : Dimitrije Milovich, surfer de la côte Est américaine, commence à développer un prototype de snowboards basé sur un modèle de surf.
    1975 : Dimitrije Milovich crée Winterstick, première marque de snowboard.
    1977 : Jake Burton Carpenter, habitant du Vermont, travaille comme barman la nuit, et sur des prototypes le jour. Peu après, il créé Burton Snowboards.
    1980 : Les technologies du ski sont importées dans le snowboard par Burton et Winterstick. Leurs nouveaux modèles ont une semelle P-tex. Parallèlement, de nouvelles marques se créent : Avalanche, Barfoot, Sims.
    1986 : Régis Rolland, un Français, importe le snowboard en Europe, et tourne dans un film : Apocalypse Snow. Toute une génération européenne de snowboarders suivra ses pas. Les championnats suisses, à Saint-Moritz sont la première compétition de snowboard en Europe.
    1992 : Au même moment, on voit débarquer un adolescent norvégien du nom de Terje Haakonsen. Il suivra le circuit de half-pipe et gagnera absolument tout de 92 à 97 : 5 fois champion d'Europe, 3 fois vainqueur de l'U.S Open, 3 fois champion du Monde, 2 fois vainqueur du circuit Coupe du Monde, et de la quasi-totalité des contests auxquels il participe à cette époque. Mais bien au-delà cela, il est un modèle de style et de technique pour tous.
    1994 : Début d'une longue rivalité entre deux fédérations et deux circuits concurrents ; la FIS (ski), et l'ISF (International Snowboard Federation). L'ISF possède la légitimité, la FIS les moyens financiers.
    1998 : Même si cela n'est pas du goût de tous les snowboarders, le snowboard fait son entrée aux Jeux Olympiques. Gian Simmen, un Suisse, devient le premier champion olympique de snowboard.
    2002 : Terje Haakonsen crée le Ticket To Ride (TTR) World Snowboard Tour, une association à l'écoute des riders qui a pour but de faire évoluer le snowboard. Elle regroupe des événements de snowboard fresstyle indépendants, tous cotés d'un certain nombre de points dans le but de couronner en fin de saison le champion du TTR World Snowboard Tour.

    La composition d’une planche de snowboard
    Les planches de snowboard ont beaucoup évolué. Quand on a commencé avec Octopuss (une grande marque de snowboard), ce n'étaient que des contre-plaqués avec de la peinture, des carres et des fixations. Puis sont arrivés les noyaux en bois, la résine, le PVC, les mousses, les monocoques, ... Les découpes ont également évolué.
    Voici donc de quoi se compose une board. Au sein de notre planche, le noyau. Il peut être en bois (à préférer), en mousse, ou toutes autres technologies. Grâce à sa répartition et à son épaisseur, c'est lui qui contrôle la flexion de la planche.

    Puis plusieurs couches de résines, de carbone entourent notre noyau et forment les spatules et autres variations de la planche. Peuvent s'y inclurent du métal, et les inserts des fixations.
    Sur le dessous de la planche sont positionnées les carres, la semelle, et les diverses plaques d'aluminium.
    Sur le dessus, on trouve la déco, et les films de PVC transparents qui protègent la planche et les champs.
    Ces divers matériaux sont incorporés dans un moule, sous presse, le tout collé à la résine le plus souvent, et maintenu à plusieurs dizaines de degrés Celsius pour accélérer le collage.


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    Les différentes planches

    Les planches de carving (ou de vitesse)
    Ces planches sont très rigides et, grâce à elles, on peut faire des virages très serrés, prendre de gros appuis ; en revanche, ce sont des planches très techniques. Elles ont une forme très allongée, fine et leur spatule ainsi que leur talon sont plus pointus que sur les autres planches.

    Les planches de freestyle
    Elles sont conçues pour passer du temps en l’air et faire des rotations. Elles sont plutôt courtes, pour plus de maniabilité. Elles sont également plus souples mais légèrement plus lentes ; elles sont donc conseillées pour débuter et progresser. On les utilise généralement dans les snow parks et en jib.

    Les planches de freeride
    Elles sont faites pour tracer des lignes dans la poudreuse mais aussi sur les pistes damées. Elles sont plus rigides et plus longues que les planches de freestyle mais plus étroites afin de faire des virages plus précis.

    La photo ci-dessous, nous montre les trois types de planches. (De gauche à droite : planche de carving, planche de freestyle et planche de freeride).

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    ET POUR TERMINER SUR UNE NOTE PLUS SERIEUSE, UN FILM EN ANGLAIS...
    Bread and Roses

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    Il s’agit d’un film de Ken Loach, sortI au cinéma le 25 octobre 2000, traitant de l’immigration des Mexicains aux Etats-Unis, que nous avons pu voir et qui a plu à l’ensemble de la classe.
    Ken Loach est un cinéaste britannique, ancien étudiant en droit, qui après avoir connu quelques succès dans la mise en scène théâtrale, s’est lancé dans une carrière à la télévision. Il a ensuite réalisé des films pour le cinéma, sans abandonner son activité pour le petit écran. Il est un des pionniers du cinéma réaliste anglais. Il s’attaque à différents sujets engagés dans ses films, tels que l’exploitation que subissent les immigrés clandestins dans le film dont nous allons vous parler.
    Le personnage principal de ce film est Maya, une jeune Mexicaine qui vient rejoindre sa sœur, Rosa, à Los Angeles. Toutes deux sont sans-papiers et ont réussi à passer la frontière grâce à des passeurs. Rosa est employée chez Angel cleaning services. C’est une société qui emploie des clandestins afin qu’ils fassent le ménage dans un des buildings les plus importants de Los Angeles. Les employés de cette compagnie travaillent dans des conditions inacceptables : chef de service odieux, aucune protection sociale, salaire misérable, licenciement abusif.
    Maya va rencontrer Sam, un jeune Blanc qui travaille dans une association appelée « justice for the janitors » qui lutte afin que les femmes de ménages soient syndiquées. Au début, les gens sont méfiants et ne veulent pas se rebeller de peur de perdre leurs emplois, mais Sam et Maya vont réussir à les convaincre.
    Ce film relate bien la situation des Mexicains qui immigrent aux Etats-Unis et nous vous conseillons de le visionner à votre tour afin de vous rendre compte des difficultés des clandestins aux Etats-Unis et de la manière dont ils sont exploités.



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  • PRESSE JANVIER 2009

    PHOSPHORE

    Cuba 50 après LE CHE

     

    I LOVE ENGLISH

    Britney Spears

     

    SCIENCES et AVENIR

    La Bible, le vrai et la légende

     

    TDC

    N°966 : Rome au temps de l’Empire

    N°967 : La fantasy

     

    L’HISTOIRE

    N°spécial : Des animaux et des hommes

     

    VOCABLE

    Special rückblick 2008

     

    JE BOUQUINE

    Roman de Pascal Basset-Chercot : Ceci n’est pas pour toi

    BD littéraire : Madame Bovary, avec un dossier sur Gustave Flaubert

     

    SPORT § VIE hors-série N°29

    La meilleure façon de courir

    N°112 : S.O.S. globules rouges en danger !

     

    ALTERNATIVES ECONOMIQUES

    Plan de relance : pourquoi ça ne suffira pas

     

    LE MONDE DOSSIERS § DOCUMENTS

    Europe : la crise à quitte ou double

    Internet, un « goût » de liberté

     

    LE MONDE 2

    N°253 : L’Inde au miroir de Bollywood

    N°254 : Spécial 2008

    N°255 : Benicio Del Toro, il est le Che, sur les écrans le 7 janvier

    N°256 : Trop d’humains pour la planète ?

    N°257 : Spécial Etats-Unis

     

     

    COSINUS

    Les mathématiques dans l’histoire : le Problème de Napoléon

    Le lait, on en fait tout un fromage !

     

    LES DOSSIERS DE L’ACTUALITE

    Droits de l’homme, une histoire en marche

     

     

     

    Tous les jours, vous pouvez consulter LE MONDE au C.D.I.

  • OELSNITZ - NOVEMBRE 2008

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    Allemagne – Novembre 2008

    Pour la 13ème année consécutive, le Gymnasium Julius Mosen d’Oelsnitz et le Collège-Lycée Notre-Dame de Charlieu ont permis à 33 jeunes de collège et lycée de (re)nouer les liens qui unissent les deux établissements.

    Comme toute entreprise « instituée », les fondamentaux sous-jacents à l’échange qui unit nos établissements français et allemands restent constants, même si les acteurs changent, qu’ils s’agissent des élèves ou des adultes. Aussi le bilan s’appuie-t-il sur les constats développés dans le bilan de l’an passé.

     

    Assurément cet échange est vécu comme une aventure humaine, par la rencontre qu’il suscite entre des jeunes européens dans la diversité des cultures et des langues.

    Cette année le groupe des élèves français était constitué de 11 lycéens et 22 collégiens parmi lesquels 13 élèves de 5ème inscrits dans la section bilangue nouvellement créée au collège.

     

    La magie de ce brassage a contribué à une ambiance solidaire, à la bienveillance des plus grands envers les plus jeunes. Ces derniers, menés par Madame Schakowetz, enseignante d’anglais et allemand dans la section bilangue, et allemande de nationalité, ont ainsi pu vivre une première expérience de ce partenariat dans les conditions les meilleures. Tous ont manifesté leur intention de poursuivre l’échange et ont été « sensibilisés » dans un partage avec les plus grands (français et allemands) aux échanges Sauzay et Voltaire. En effet, parmi nos jeunes, deux lycéens ont participé à l’échange Sauzay, et deux élèves de Seconde ont l’intention de vivre la même expérience.

     

    Lors de cet échange 2008, Frau Lose, adjointe de Herr Nöbel, a accueilli le groupe et favorisé la présence de nos élèves dans l’établissement. M. Hildebrand, a depuis l’an passé pris les fonctions de directeur du Gymnasium de Markneukirchen. Les liens sont noués et entretenus par des rencontres et échanges entre les directeurs français et allemands sur place.

     

    Il est à noter que l’échange a quasiment toujours permis au plus grand nombre de germanistes de participer sans que cela ne touche aux cours, ni n’empiète sur les périodes d’examen. En effet le déplacement en Allemagne du 3 au 8 novembre, par un chevauchement sur le congé de Toussaint n’a touché que 2 jours de classe.

     

    Le programme du séjour a été le suivant :

    Départ le lundi 3 novembre vers 6h30.

    Arrivée en Allemagne le même jour vers 22h et rencontre avec les familles.

     

    klingenthal.jpgMardi 4 novembre – le matin, accueil des jeunes français par la direction du lycée

    8h00 jeu de piste dans Oelsnitz.

    9h30 Visite du Musée des instruments de Musique à Markneukirchen.

    L’après-midi se déroule dans les familles.

     

     

    Mercredi 5 novembre – Journée d’école : les français participent aux cours de leurs correspondants et découvrent en particulier d’ « autres » proximités dans l’enseignement du tchèque.

     

    Jeudi 6 novembre – Journée à Dresde avec les correspondants allemands.

    dresde.jpgVisite du centre historique de Dresde – Visite du Hygienemuseum qui dans son architecture, l’histoire de son emploi, notamment à l’époque nazie, et dans la richesse de ses expositions permanentes ou temporaires a apporté aux jeunes un regard sur l’homme, dans sa relation aux autres et à la Terre. (Ausstellungen : Glück. Welches Glück ? - Das Wetter, der Mensch und sein Klima.)

     

     

    Vendredi 7 novembre

    arena.jpgLa matinée est consacrée à la visite du tremplin de saut à skis de Klingenthal. VOGTLAND-ARENA.

    Lors d’une visite guidée par Herr Nöbel, nous découvrons un impressionnant tremplin, des plus modernes et sommes acheminés par mini-rail au sommet et jusque dans la cabine « suspendue » réservée aux sauteurs.

    Dans un second temps, nous visitons le musée de la mine de Tannenbergsthal. Le guide allemand est francophile… et figurant dans des spectacles sons et lumières en France, au puy en Velay !

    L’après-midi se déroule en famille.

    framus.jpgIl est proposé aux volontaires (ils seront 17 !) de visiter le musée Framus dans l’après-midi… il est vrai que nous comptons plusieurs guitaristes (dont notre chauffeur), en particulier Louis qui sera autorisé à essayer les guitares pour un mini-concert dans l’auditorium.

    Soirée d’adieux – ou d’au revoir.

     

    Samedi 8 Novembre – départ d’Oelsnitz vers 7h,

     

    Nous attendons les correspondants allemands en mars ou en avril !

  • CANETON N°1 (08/09)

    LE VOYAGE EN SUISSE DES CLASSES DE PREMIERE

     

    Musée d’Art et d’Histoire

    Le musée d’Art et d’Histoire est situé à Genève. C’est l’un des plus importants musées de la Suisse. Il englobe plusieurs domaines comme l’archéologie, les beaux-arts et les arts appliqués qui retracent l’Histoire allant de la préhistoire à l’époque contemporaine. Il y a des expositions permanentes et des expositions temporaires.

    Genève est la seule ville suisse ayant un musée encyclopédique, qui témoigne de toute la culture occidentale, de ses origines à aujourd’hui.

     

    Nous avons vu le nouvel accrochage datant du 9 septembre qui se trouve dans la catégorie des beaux-arts. Cette représentation nous a permis de découvrir des œuvres majeures telles que La Déploration du Christ de Luigi De Donati, et Les Pestiférés implorant la Protection de Saint Charles Borromé de Jacques Blanchard.

     

    Nous avons également vu l’exposition temporaire des Alpes au Léman datant du 26 octobre. Cette exposition est dédiée au mode de vie des communautés préhistoriques vivant dans la vallée du Rhône et sur les rives du lyonnais.

     

    D’autres expositions étaient ouvertes au public telles que celles de Monet, des collections de sculptures, d’estampes, de dessins, d’arts appliqués et d’archéologie.

     

    En conclusion, nous avons eu de bonnes impressions de ce musée que nous avons trouvé très enrichissant.

     

    La fondation de l’Hermitage : la peinture italienne

    La maison de la Fondation de l’Hermitage a été construite entre 1842 et 1850 par Charles - Juste Bugnion avec l’aide de l’architecte Louis Wenger. Elle a deux objectifs : tout d’abord, elle fait connaître la belle demeure lausannoise du XIX ème siècle, et elle assure le développement d’un musée dans le domaine des Beaux-Arts.

    Quand nous sommes allés visiter le musée de la fondation de l’Hermitage, nous avions affaire à une exposition temporaire sur la peinture italienne qui regroupe des œuvre de plusieurs artistes qui ont vécu de la Renaissance au XVIIIè siècle. Ces tableaux traitent surtout des thèmes religieux auxquels nous allons nous intéresser, tant dans leur évolution que par rapport aux décors qu'ils mettent en scène.

     

    Tout d’abord, le thème principal des œuvres des peintres italiens de la Renaissance était la religion. On trouvait de très nombreuses « Vierges à l’enfant » qui ont d’ailleurs évolué au fil du temps, car les artistes au départ ne représentaient pas la relation mère-fils ; mais ils ont ensuite montré cette complicité, notamment le peintre Titien qui mettait en scène un véritable dialogue entre la mère et son fils. Les artistes de l’époque peignaient également des Saints tels que Saint Sébastien, qui fut notamment évoqué par Raphaël, mais aussi des scènes bibliques telles que des scènes de baptême. On constate enfin que les artistes utilisaient des symboles qui faisaient référence à la religion, telle la rose mystique pour la Vierge, ou encore la flèche pour représenter Saint Sébastien. Mais on constate qu’au fil des années, les peintres sont passés du sacré au profane, en mettant en scène l’homme au centre de leurs œuvres, et non plus Dieu.

     

    A partir du XVIè siècle, le portrait prend de plus en plus d’importance. Il représente les trois âges de la vie : l’enfance, la jeunesse et la vieillesse. L’artiste Moroni peint la vieillesse avec beaucoup de pudeur. Au XVIIè siècle, on a un approfondissement du réalisme : on peint les hommes avec leurs défauts, et l'on ne cherche plus à atteindre un idéal de beauté.

     

    Les décors ont également évolué. En effet , quand les artistes ont commencé à s’intéresser au portrait , ils les peignaient sur un fond noir ou sombre, alors qu’au fil des siècles, ils ont ajouté des décors en arrière-plan, notamment des paysages.

     

     

     

    BALTHUS A LA FONDATION GIANNADA

     

    BALTHUS , est un peintre français qui est né à Paris , le 29 Février 1908 et est décédé à Rossinière le 18 février 2001 ; il est d’origine polonaise .C’est un peintre figuratif conservant le chevalet comme support , il s’affranchit rapidement des courants avant-gardistes de l’époque. Il est d’ailleurs peu reconnu de certains milieux . Des amis comme Artaud ou Camus, pour qui il réalise les décors de La Peste au théâtre, célèbrent pourtant pour la beauté de ses toiles, des jeunes filles nues et indifférentes aux regards des voyageurs qui pèsent sur leur corps et constituent , en effet, un motif récurrent dans l’œuvre. Il a souvent été suspecté de pédophilie à cause de ses œuvres car les experts interprètent trop, selon lui, qui réfute bien sûr cette accusation. L’artiste dans ses œuvres souligne la solitude humaine . Dès son enfance , il a été entouré par des peintres . Il va très souvent s’identifier au chat qui est un animal érotique. C’est un peintre qui est influencé par impressionnisme (Renoir , Monet).

    En 1924, il va peindre Antoinette qui a été la première femme qu’ il a aimée . Cette même année, elle doit se marier et il le vit très mal. De cette déception va naître une dépression qui aura pour conséquence de lui faire peindre des œuvres magnifiques .Il va s’inspirer de Lewis Caroll, le créateur d'Alice au Pays des Merveilles. Balthus peignait lentement car il voulait que ses œuvres soient parfaites et reprenait souvent ses tableaux.

    Dans ses oeuvres, il présente ses personnages lorsqu’ils sont enfants car, pour lui, les enfants sont des anges envoyés d’En-Haut. Il peint également des adolescentes, car l’adolescence représente l’éveil du corps ; c’est la période où l'on se cherche et c’est l’éveil de l’âme en même temps que celui du corps? De plus, c’est le passage de l’enfance à l’âge adulte.

    Il se croit encore jeune et a du mal à assumer son âge . Beaucoup de ses tableaux ont été peints à Chassi où il a vécu des choses magiques. C’est à cette période qu’il va changer de techniques de peinture , il utilise un procédé qui rend sa peinture plus mate, et mélange la peinture avec du plâtre…

    Dans ses œuvres, il y a une atmosphère paisible, mais qui est interrompue par des éléments montrant qu’il y a de la violence à travers l’atmosphère calme. Cette violence, dans ses tableaux, est en devenir : il y a une sorte de menace . La grâce le charme, sont suivis d’une ruine de l’apparence.

    Il est attiré par le théâtre et l’illusion ; c’est son côté jeu de l’enfance qu’il a gardé dans ses tableaux. Il n’aime pas que son travail soit vu avant d’être terminé et observe beaucoup ce qui l’entoure . C’est un homme très intérieur ; c’est pour cela qu’on a du mal à le comprendre. La beauté, selon ses dires, doit se découvrir peu à peu comme une fleur qui s’épanouit . Il pense également que l’Homme a peur de l’autre et de la vérité. Il a été très inspiré par des maîtres aussi variés que Manet, Pietro de la Francesca . Son talent va être reconnu lorsque Malraux le nomme Directeur de la Villa Médicis à Rome de 1961 à 1976 , puis lors des rétrospectives qui lui consacrent le Centre Pompidou à Paris et le MOMA à New York entre 1924 et 1984 .

     

    Quelques oeuvres de Balthus

    Une sorte de jeux mystérieux se déroule à l’intérieur de ses oeuvres : on y voit des adolescentes à l’orée de la puberté dans des position non naturelles, exagérées et généralement érotiques, que Balthus semble surprendre en état d’extase. celle-ci apparaissent avec le côté « pur », gracieux d’une adolescente, mais le peintre en laisse aussi apparaître ce désir, cette image de l’érotisme. Le peintre affirmait que toutes ses figures féminines étaient des anges.

     

    Balthus aimait les chats, c’était son animal fétiche . On les retrouve dans beaucoup de ses œuvres, il s‘était proclamé leur roi ; c’est un animal énigmatique, gracieux et si tendre, mais en même un félin, sauvage et indépendant qui exprime une certaine sensualité, un mystère...

     

    Dans les années 1930, la cruauté et la sexualité explicite de certaines de ses toiles choquaient. Aujourd’hui, c’est cette idée de pédophilie cachée qui met tout le monde mal à l’aise. A la fin de sa vie, Balthus, obsédé par la beauté comme personne, a dû se défendre de cette attirance pour l’enfance et l’adolescence. Les formes d’une petite fille ou d’une adolescente sont pures, encore intactes. […] Je pense que l’érotisme qu’on trouve dans mes tableaux est dans l’œil, l’esprit ou l’imagination de la personne qui les regarde.

     

     

    CHAT.jpg

    Le Chat de la Méditerranée. Huile sur toile, 1949.

     

    Le Chat de la Méditerranée à été réalisé par Balthus en 1949 ; c'était une enseigne peinte pour le restaurant
    “ La Méditerranée “ place de l’Odéon, où il venait manger avec ses amis Eluard, Camus, Malraux, Giacometti… Sur ce tableau, on retrouve le fameux chat ; il semble agressif , couvert en l’air, sans doute un autoportrait de lui... Une jeune fille semble dans la détresse en second plan. Ce tableau nous place dans un univers fantastique, le poisson paraît atterrir directement dans l’assiette via l’arc en ciel, les couleur s sont assez pastelles dans l’ensemble.

     

     

     

    THERESE.jpg
    Balthus, Thérèse rêvant, 1938

     



    Les jeunes filles que peint Balthus sont en quelque sorte des anges en « mutation. » ; elles sortent du paradis des enfants pour entrer dans le monde des ambiguïtés, du désir, des envies, de la convoitise… Balthus est le « voyeur »  de ce passage, il représente une sorte de non-dit lourd de sens. Ces jeune fille- là rêvent, elles fuient, cette sensualité évoque cette fuite que nous captons grâce à Balthus.

    Ici, Thérèse rêvant parait la jambe levée, laissant voir la culotte de l’adolescente, son visage est éclairé, on remarque que la jeune fille a l’air en extase. Le chat est à ses cotés, toujours fidèle à son poste d'observation, comme le peintre lui-même.;;

    Balthus est un peintre ambigu, il s’est créé son propre univers. Le calme de ses couleurs claires cache une violence prête à éclater, il y a une tension profonde dans ses toiles. Ainsi, une oeuvre de Balthus semble douce et sereine au premier regard mais, ensuite, on comprend vite qu'il y a plus derrière tout cela ; on est troublé par ce silence, ce calme trop parfait...

     

     

    Musée de l'appareil photographique.

     

    « Le musée de la photo », qui se trouve à Vevey, retrace l'histoire de l'appareil photographique.

    L'histoire de la photographie (mais pas son invention), commence, au IIIe siècle avant J-C lorsqu' Aristote découvre le principe de ce qu’on appellera plus tard, bien plus tard, la chambre noire. Il s'aperçoit, que la lumière du jour, en pénétrant dans une pièce obscure par un petit trou, projette sur le mur opposé l'image inversée de ce qui est placé à l'extérieur, devant le petit orifice. L'appareil photo d'aujourd'hui en est l'application, avec quelques perfectionnements de plus.

    Mais le premier à pouvoir l'expliquer fut Léonard de Vinci (1452-1519).

     

    L'inversion de la photographie est due au Français Nicéphore Niepce il y a 170 ans. La Suisse a également connu des précurseurs dans ce domaine, tels que Pierre-Louis Guignard, Andréas Friedrich Gerber ou Johan Baptist Isenring, à qui le Musée a accordé une place de choix au tout début de l'exposition. Viennent ensuite les premières inventions dans l'art de la capture de l'image qui sont nombreuses, notamment en ce qui concerne les négatifs.

    Dans les débuts de la photographie, les photos étaient en papier et s'appelaient talbotype ou calotype (1841-1850) ; mais très vite on s'aperçut qu'il valait mieux employer des plaques de verre qui, grâce à leur transparence, donnaient des photos plus nettes ; on inventa aussi d'autres supports comme les négatifs à l'albumine, aussi appelés niepcétopie entre 1847 et 1860 ou encore les négatifs au collodion humide employés entre 1851 et 1885, inventés par Frederick Scott Archer.

     

    En entrant dans ce musée, les regards se posent sur trois appareils insolites ; ils ont une forme de soucoupe et sur le dessus de deux d'entre eux, on peut distinguer une bougie et un boulon. Nous avons été stupéfaits en essayant de saisir l’objet qui n’était en fait qu’une illusion d’optique. La légende explique que ce procédé s'appelle la lanterne magique et que le boulon ou la bougie visibles sur le haut étaient en fait la projection de ce qui se trouvait à l'intérieur. Un schéma explique que, dans ces boîtes, une lumière venant du dessous va percuter la paroi supérieure une fois, puis se répercuter sur celle de dessous pour enfin sortir par une petite vitre au sommet où elle laisse apercevoir l'image de l’objet original.

     

    On peut y trouver les tout premiers appareils Reflex qui permettent la visée à travers un objectif, les appareils espions, dans une canne, dans un sac à main ou en forme de montre, les premiers flashs, qui ne servaient qu'une fois et qui étaient gros comme des ampoules électriques ; mais aussi une chambre avec le matériel d'époque servant à se faire prendre en photo., avec des appuie-tête et appuie-corps qui servaient à garder les sujets immobiles le plus longtemps possible, car le temps d'exposition était très long et, si l'on bougeait, le cliché était flou. Voilà pourquoi, sur ces photos, les yeux ne sont jamais nets, car on ne peut pas garder longtemps les paupières ouvertes. La première image en mouvement figée (2 millièmes de seconde) a été inventée par le peintre suisse Guido Sigriste en 1898. Tout au long de l'exposition permanente se trouvent de petites énigmes, toutes reliées entre elles. Cette « chasse au trésor » est appelée « l'énigme de la chambre noire ». Elle sert à attirer l'attention des plus jeunes tout en leur apprenant des choses sur l'histoire de la photographie.

     

    Finalement la photographie a toujours été en relation avec ses arts voisins tels que le cinéma, littérature ou encore l’art pictural.

     

     

     

    LE MUSEE JENISH

     

    Biographie de Balthasar Burkhard

    Balthasar Burkhard, né en 1944 près de Berne en Suisse, est un photographe plasticien qui découvre sa vocation pour la Photographie très tôt, lorsque son père lui offre son premier appareil photo. Il entre en contact avec des artistes dès 1960. Il fait sa première exposition, une exposition collective, au Kuntmuseum de Lucerne. Il s’installe en 1974 à Chicago. Il y fait sa première exposition personnelle. Il séjourne ensuite au Japon en 1987. De retour en Suisse, il fait un grand nombre de collaborations et expose dans les musées les plus prestigieux (de Genève, Paris, Milan, Tokyo…). En 1997, est établie sa première rétrospective, Eloge de l’Ombre au musée Rath à Genève.

    Présentation de l'exposition

    Celui qui a déjà longuement observé une photographie de Balthasar Burkhard, ne perçoit plus le monde de la même manière. Des morceaux de corps très agrandis – bras veinés, pieds cambrés, nuque fragile ainsi que des paysages de villes immenses ou encore forêts tropicales, chaque image que l’artiste photographie et modifie depuis près de quarante ans possède le pouvoir d’entraîner le spectateur dans un monde en noir et blanc aux dimensions démesurées. C’est cet univers photographique que le musée Jenisch de Vevey présente au public.

    Depuis près de quarante ans d’activité, Balthasar Burkhard a entamé ses recherches à la fin des années soixante. L’exposition présentée est une forme de rétrospective qui nous apparaît par des contrastes de genres, de thèmes et de traitements, et elle montre au visiteur l’œuvre d’un photographe qui, depuis toujours est obsédé par la matière.


    Le format gigantesque s’associe aux différents gris : montagnes, déserts, forêts, vagues, animaux ou fragments de corps, qui frappent le regard par leur complexité de recherche. À l’instar du peintre et dans le secret de l’atelier, l’artiste porte une attention particulière à la naissance de son œuvre, depuis le sujet rêvé jusqu’à sa création finale, en passant par la prise de vue, le choix du format ou encore le grain de l’image.

    L’exposition :

    Par son titre : Reconnaissances, l’exposition consacrée à Balthasar Burkhard recompose la diversité d’un parcours artistique entamé à la fin des années soixante. Il paraît utile de s'efforcer de relier les photographies entre elles, car c’est la première façon de « reconnaître » l’exposition. La façon dont sont disposées ces différentes œuvres les met en scène, les théâtralise. Toute cette exposition est en réalité le fruit de plus de quarante ans de travail de l’artiste. Fragments corporels, animaux grandeur nature, paysages majestueux, toutes ces photographies sont aussi des hommages rendus par le photographe à la peinture..

    A l’intérieur de cette exposition, la présentation de la totalité des héliogravures réalisées par Burkhard forme un des points importants de l'ensemble ; ces quelques trente estampes nées d’une technique extrêmement minutieuse montrent parfaitement la technicité et la complexité de l’artiste.

    L’exposition s’est faite sur des prêts de particuliers, du Fonds régional d’art contemporain d’Alsace, du Musée de Grenoble, du Musée d’Art Contemporain du Grand Hornu en Belgique, du Kunstmuseum de Berne et de la galerie Tschudi à Glaris.

    Les œuvres :

    Le musée Jenisch de Vevey :

     

     

    Consacrée à l’artiste suisse Balthasar Burkhard, l’exposition organisée par le Musée Jenisch de Vevey en collaboration avec le Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg où elle a fait étape cet été, nous remémore le parcours d’un photographe connu mondialement. Paysages monumentaux, fragments corporels fortement agrandis figurent parmi les 80 œuvres réunies pour cette occasion.

     

     

     

    MAMCO

     

    Ouvert en 1994, le musée développe à Genève une forme nouvelle d'espace consacré à l’art de notre époque. Il se fonde principalement sur douze principes :

    1) Il est conçu comme une exposition globale qui alterne expositions temporaires et présentations des collections renouvelées assez régulièrement

     

    2) Les formats d’accrochage et types d’espaces évoquent l’histoire de ce musée et les différents styles d’exposition (on passe de l’appartement du collectionneur jusqu’à la cellule ou la crypte)

     

    3) Il y a une insistance sur les espaces consacrés à des présentations monographiques (Oppenheim, Philippe Thomas …) Les artistes eux-mêmes gèrent leurs espaces d’exposition

     

    4) Les œuvres sont rassemblées par thèmes confrontant des artistes d’horizons, de cultures différentes

     

    5) Valorisation des courants peu connus, des artistes à l’écart du marché (Bertrand Lavier, Jim Show, Siah Armajani)

     

    6) Les expositions temporaires sont choisies de préférence plutôt que l’événementiel et sont axées sur les années 1960/1970

     

    7) Les mêmes artistes sont représentés sous des aspects différents de leur travail

     

    8) Une importance particulière est accordée aux artistes suisses, et notamment genevois (Olivier Mosset, Christian Robert-Tissot, Rémy Zaugg)

     

    9) La collection est constituée d’importants dépôts privés, d’artistes, collectionneurs suisses et étrangers

     

    10) Les pratiques utilisées pour instruire grands et petits sont diversifiées, elles sont fondées sur un rapport vivant avec les œuvres

     

    11) Les livres sont plutôt privilégiés par rapport aux catalogues (écrits d’artistes, essais)

     

    12) Est aussi instaurée une politique d’entraide professionnelle avec les institutions et acteurs de la région ainsi qu’un réseau International

     

     

    Le MAMCO est aussi un style de vie et de travail qui place les artistes au centre du musée.

    Actuellement, le MAMCO possède une collection de 3000 œuvres, dont 1300 lui appartiennent. En douze années, il a réalisé plus de 300 expositions. Il est installé dans une usine maintenant désaffectée, sur plus de 4000m² ; les espaces sont ouverts au public et se divisent en 62 lieux. Ainsi, le MAMCO est le plus grand et le plus jeune musée d’art contemporain en Suisse.

     

    L’immeuble dans lequel le musée se trouve s’appelle le Bac (Bâtiment d’art contemporain). Se trouvent aussi à l’intérieur du Bac le Centre d’Art Contemporain et le Fonds d’Art Contemporain de la ville de Genève. Trois fois dans l’année, le musée présente un nouveau moment de la construction permanente de son projet « in progress ». Actuellement, l’intitulé du projet est « rolywholyoer ».

     

    Aussi, le MAMCO développe un centre spécialisé de documentation et d’archives d’artistes qui sont accessibles par rendez-vous

     

    Depuis le 1er janvier 2005, la Fondation de droit public gère le MAMCO, les deux collectivités publiques assurent le support financier du musée. Christian Bernard dirige le MAMCO depuis son ouverture. Les contributions des fondateurs et co-fondateurs ainsi que les mécènes et autres donateurs constituent l’aide apportée à ce musée.

    A l’extrémité du loft Don Judd, s’ouvre la porte de l’Appartement. Fidèle reproduction de celui qu’a occupé et aménagé Ghislain Mollet-Viéville au 26 de la rue Beaubourg à Paris de 1975 à 1991. Collectionneur, agent d’art, G. Mollet-Vieville est avant tout un esthète (personne qui affecte le culte exclusif et raffiné de la beauté formelle), qui a consacré, dès la fin des années soixante, son activité professionnelle à l’art minimal et à l’art conceptuel.

     

    Siah Armajani

    Siah Armajani est né en 1939 à Téhéran , il vit à Minneapolis .

    En Iran, vers 1957, Siah Armajani découvre petit à petit l’art moderne, puis débute les rudiments de la mise en place de son œuvre. L’écriture et le collage donneront les premières données, qui sont inscrites dans la tradition persane autant que dans une esthétique contemporaine . Il est arrivé en 1960 aux Etats-Unis où il poursuit d’abord dans cette voie, réduisant son travail à la seule écriture. Par exemple , il redécouvre all-over une toile ou une chemise de poèmes iraniens qu’il connaît par cœur. La poésie sera une constante ressource de son œuvre. A la fin des années 1960, il se tourne vers l’art conceptuel, auquel son intérêt pour l’écriture et la réflexion théorique l’avait prédisposé. Il assiste alors à des expositions majeures comme Art by Telephone ( 1969, MoCA, Chicago ), Information(1970 , MOMa , New York )ou documenta V(1972 , Kassel ). Cette exposition réunit presque toutes les œuvres qui restent de cette première période et dont beaucoup demeuraient inédites .

     

     

    C’est en réalité dès 1967 que S. Armajani commence à s’intéresser à l’architecture des ponts , aux structures de l’habitat vernaculaire et à l’idée d’intervenir en dehors des institutions de l’art. En 1974, il décide de se définir comme « artiste public ». A partir de là, son travail se développe dans l’espace public, par exemple des passerelles piétonnes, des bancs, des jardins ou des chambres de lecture, des kiosques, etc... Son but n’est plus de proposer des objets d’admiration artistique ou esthétique, mais des structures fonctionnelles, des sites utiles dont les spectateurs seront usagers. Son art est plus utile à autrui qu’à l’art en tant que tel., dans la contribution à la liberté de la personne, à sa liberté de pensée, c'est-à-dire déjà en suspens réflectif dans le flux continu des contraintes quotidiennes. Ses œuvres sont des ponts, au sens propre comme au sens figuré, des situations qui font lien, pour se retrouver avec soi ou se tenir ensemble. C’est pour cela qu’elles servent à l’architecture des ingénieurs ou aux cultures populaires plutôt qu’au vocabulaire autorisé des architectes .

    Une exposition au musée de S. Armajani ne peut donc que rendre compte de son travail d’intérieur. Ce sont des maquettes, des esquisses ou des projets (qu’ils soient réalisés ou non ), des constructions autonomes (comme des sculptures ou installations) qui orientent sa réflexion sur le sens et les conditions de possibilité d’un art tout entier tourné vers le « commun », qui s’en inspire et qui tend à y contribuer. Intitulée, d’après John Dewey L’art n’est pas le salon de beauté de la civilisation, l’exposition se concentre sur la réimplantation des cinquante maquettes (dont S. Armajani avait fait don au musée en 1995 ) dans un nouvel espace permanent que l’artiste a conçu comme un environnement qui serait également une chambre meublée ou un dispositif d’exposition semi-domestique . Imaginée pour être entièrement complémentaire de la rétrospective présentée il y a onze ans au MAMCO, cette nouvelle exposition regroupe des œuvres récentes et inédites ainsi qu’un large ensemble de pièces qui n’avaient pas été montrées à l’époque .

  • PRESSE DECEMBRE 2008

    PHOSPORE

    Enquête Etudes : La guerre des séries, va-t-on enfin en sortir ?

    JE BOUQUINE

    Roman : Aggie de Malika Ferdjouk

    BD littéraire : Un Conte de Noël avec un dossier sur l’auteur Charles Dickens

    L’HISTOIRE

    Les chrétiens d’Orient

    PHILOSOPHIE Magazine

    La philosophie, médecine de l’âme ?

    I LOVE ENGLISH

    My English Christmas

    VOCABLE

    N°553 : Marx ressuscité

    N°554 : Les Allemands fêtent la journée mondiale de l’épargne

    SCIENCES et AVENIR

    Alzheimer , deux médicaments prometteurs

    La deuxième révolution quantique

    LE MONDE 2

    N°250 : Bagdad le temps de l’accalmie

    N°251 : Arabie saoudite : les femmes sortent de l’ombre

    N°252 : Le temps des centenaires

    LE MONDE DOSSIERS § DOCUMENTS

    Spécial crise financière

    Sociologie : les bêtes, le « je » et nous

    ALTERNATIVES ECONOMIQUES

    La crise, jusqu’où ?

    Le capitalisme à l’assaut de nos assiettes

    HS N° 79 : L’entreprise

    TDC N°965

    L’électricité

    LES DOSSIERS DE L’ACTUALITE

    Le rêve américain de Barack Obama

    COSINUS

    E = mc2 EINSTEIN en rigole encore

    LE PETIT LEONARD N° 131

    Van Eyck et le secret de la peinture à l’huile

  • BONNES FETES

    8900ce124c957e8d32c0dffcee739328.jpgCarole BUCHET, directrice

    Xavier LETURCQ, directeur coordonnateur,

    Michel LAROCHE, président de l’OGEC,

     

    et toute la communauté Educative de

    l’Institution Notre-Dame

    vous souhaitent un Joyeux Noël

    et vous présentent leurs meilleurs vœux pour la nouvelle année.

  • BILAN UNSS LYCEE

    UNSS LYCEE

    A ce jour celle-ci compte 27 licenciés , tous cadets 1ère ou 2ème année .

    Les journées SPORTS COLLECTIFS ANIMATION ont débuté le 1er octobre avec le FUTSAL au gymnase Carnot à Roanne ; l’équipe constituée de AUGAY Jérome, BARBAROUX Kim, BOFFET Stéphane, DEGUT Kévin, DUPERRON Gaëtan, LETURCQ Pierre, LONGERE Morgane, MICHAUD Emilien a très bien débuté puisqu’elle termine seconde (derrière Carnot), sur 7 équipes au total, devançant Néronde, Jérémie De La Rue, Carnot 2, Chervé et St Paul .

    Cette même équipe (Kévin COUVRI en plus) termine première le 12/11 devant Chervé, Mansard ( Thizy ), Carnot 1 et 2 ;

    Enfin le 10/12 l’équipe 1 confirme sa supériorité en partie grâce à Kévin DEGUT, excellent technicien et tacticien (meilleur buteur ) mais aussi Kim avec de belles actions notamment en défense, Morgane avec de très bonnes initiatives sur et en dehors du terrain , Emilien notre précieux gardien de but .

    L’équipe 2 emmenée par Jérome en grande forme n’a malheureusement pas pu soutenir le rythme infligé par les autres équipes ; à noter cependant que 2 d’entre eux Axel AGUILAR et Pierre LETURCQ ne sont que minimes … !

    Quant à Valentin DELANGLE et Raphaël TETARD-PERRIER, il s’agissait de leur premier match …

    Une équipe BASKET-BALL garçons est engagée en Championnat, ce dernier débutera le 28/01. Avec ALIX Auguste, COUVRI Kévin, LAPIERRE Anthony, LIEVRE Thomas et RUSSIAS Etienne .

    Une équipe VOLLEY-BALL cadettes débutera le championnat le 21/01 : souhaitons bonne chance à Elsa , Alexandra et Audrey .

    Enfin notre équipe « phare » en rugby a re-signé cette année avec Gaëtan, Kevin, Stéphane, Emilien, Louis-Victor, Valentin, Jérome, Axel et Luc ; une première rencontre amicale le 26/11 a rassuré l’équipe quant à son potentiel ….souhaitons leur le meilleur.

    Prochains matchs les 14/01 et 4/02 .

    En outre des duos BADMINTON ont eu lieu le 19/11 à JEAN –PUY :

    Lucie et Clémentine , Jérome , Kim , Kévin et Emilien ont pu se rendre compte, à leurs dépens , que cette discipline était très tactique et très technique !

  • LA PRESSE AU CDI NOVEMBRE 2008

    LES CLES DE L’ACTUALITE

    N° 774: Spécial élection USA

    N°775 : Vendée Globe solo sur l’océan

    VOCABLE ALLEMAND

    N°551 : Bienvenue à Munich

    N°552 : Cinéma, La Bande à Baader

    ATERNATIVES ECONOMIQUES

    H-S N°78 : Les chiffres de l’économie 2009

    N°274 : Spécial crise, pourquoi en est-on arrivé là ?

    PHILOSOPHIE MAGAZINE

    N°24 : L’Amérique pourquoi elle ne pense pas comme nous

    L’HISTOIRE

    N°336 : 11 novembre 1918

    JE BOUQUINE

    N°297 : Roman : Les démons. Marie Desplechin

    BD : Le capitaine Fracasse

    SCIENCES ET AVENIR

    N°741 : Spécial intelligence. Ses huit formes.

    H-S N°156 : Numérique. Comprendre les nouvelles technologies.

    LE MONDE 2

    N° 245 : Chine Afrique : quand l’histoire tourne mal

    N°246 : Les Etats-Unis face à leur histoire

    N°247 : Quelle identité pour le PS ?

    Congo, la fuite sans fin des réfugiés

    N°248 : Peut-on tout confier à Google ?

    N°249 : Raymond Depardon, terrien

    ARKEO JUNIOR

    La légende du roi Arthur

    TDC

    N°963 : Poètes d’aujourd’hui

    N°964 : Métissages

    LES DOSSIERS DE L’ACTUALITE

    LE CLEZIO, prix Nobel de littérature

    Après la crise, un monde à rebâtir

    LE MONDE DOSSIERS DOCUMENTS

    Le nouveau paysage de l’Amérique

    Les vies de Saint Augustin

    LE PETIT LEONARD

    Raoul Dufy le peintre de la Fée Electricité

    Entre le dessin et la peinture, le PASTEL

    SPORT & VIE

    Entraînement, retenez votre souffle

    COSINUS

    Reptiles marins, fossiles de légende

    L’ECOLE DES LETTRES

    L’homme qui rit de Victor Hugo

    PHOSPHORE

    Quelle justice pour les mineurs ?

    Dossier études : concentration dans les coulisses de votre cerveau

    CHAQUE JOUR  VOUS POUVEZ CONSULTER , AU C.D.I.

    LE JOURNAL LE MONDE

  • LA PRESSE AU CDI OCTOBRE 2008

    I LOVE ENGLISH N°161

    School uniform in Great Britain

     

    JE BOUQUINE N°296

    BD littéraire : Voyage au centre de la Terre avec un dossier sur l’auteur Jules Verne

    Roman : Duel à Red River de Christian de Montella

     

    SCIENCES et AVENIR N°740

    Dossier spécial : Sauver les Océans

    Egypte, découverte exceptionnelle

     

    PHOSPHORE N°328

    Langage des jeunes

    Où va l’Europe ?

    Quel est le vrai niveau des lycéens français ?

     

    LES DOSSIERS DE L’ACTUALITE N°108

    Et si on vivait sans déchets…

     

    LE MONDE DOSSIERS § DOCUMENTS N°379

    Les journées du patrimoine

    « Préparons-nous à la métamorphose d’un continent » : l’Afrique en marche

     

    LES CLES DE L’ACTUALITE

    N°769 : Océan Arctique : le pôle avec ou sans glaçons ?

    N°770 : Crise financière, qui va payer ?

    N°771 : 19ème édition de la Semaine du goût qui se déroule du 13 au 19 octobre.

    N°772 : Déchets, pollution… STOP !

    N°773 : Europe : la même école pour tous ?

     

    L’HISTOIRE N°335

    Picasso engagement et liberté

     

    ARKEO JUNIOR N°156

    Bonaparte et l’Egypte

     

    LE PETIT LEONARD N°129

    L’art de la tapisserie une histoire de fils

     

    ALTERNATIVES ECONOMIQUES N°273

    Etats-Unis : spécial élections. Bienvenue au pays de l’insécurité sociale

     

    ALTERNATIVES ECONOMIQUES Hors-Série N°78

    Les chiffres de l’économie 2009, 30 fiches, 240 graphiques

     

    TDC

    N°961 : Science et société

    N°962 : Les Européens

  • Terminales à l'oeuvre !!!

    P1030858.JPGDepuis le samedi 11 octobre dernier, les Terminales S s'activent à la rénovation de leur salle de classe. A la joie et la bonne humeur s'ajoute l'efficacité ! Chacun a pu apprendre ou partager ses talents. Merci à tous de poser sur les murs l'empreinte de votre jeunesse.

    L'album des photos des 2 premiers jours est en ligne.

     

  • Un poème...

    Qu’elle vive !

    Dans ma classe, il y a de grandes feuilles sur les arbres du progrès

    et d’autres plus petites sur les branches de l’écoute.

    On écoute les leçons comme des poèmes

    et on boit les paroles des professeurs.

    Dans ma classe, nos stylos dansent sur le papier

    et dessinent des arabesques bleutées.

    Il n’y a pas de place pour la violence,

    et la solitude est inconnue

    dans ma classe.

    Le tableau est la ligne d’horizon de notre savoir

    et, lorsque ses volets s’ouvrent sur la raison,

    on s’enrichit de connaissances multicolores.

    Dans ma classe, on dit : « merci »

    On dit : «  pardon » ou « excusez-moi , je vous en prie ».

    On n’oublie pas de dire «  bonjour » en arrivant au CDI.

    Dans ma classe, lorsque mon livre-oiseau

    vient se poser sur mon bureau,

    il fait s’envoler mon imagination

    et la journée devient un bon récit d’aventure !

    Dans ma classe, comme sur la palette de peinture,

    nous sommes tous différents

    mais nous avons le même nom :

    les cinquièmes Jasmin.

    Fait en cours d’heure de vie de classe les 3 et 10 Octobre 2008. (5ème Jasmin)

    Lien permanent Catégories : Culture
  • LA PRESSE AU CDI - SEPTEMBRE 2008

    SCIENCES ET VIE JUNIOR

    La vie extraterrestre, 5 raisons d’y croire

    PHOSPORE

    Dossier sur les USA

    I LOVE ENGLISH

    The Beatles' story

    JE BOUQUINE

    Un roman à dévorer : Relooke ta vie !

    LES CLES DE L’ACTUALITE

    JO : émois et exploits

    N°766 : Spécial rentrée

    N°767 : Dossier, Arthur un roi de légende

    N°768 : sport, livres, musique, cinéma

    PHILOSOPHIE Magazine

    Le XXI° siècle sera-t-il religieux ?

    L’ECOLE DES LETTRES

    Mon écrivain préféré Anne Fine

    LE MONDE DOSSIERS § DOCUMENTS

    Dossier : Les murs murent le monde

    Dossier : science sur les gènes

    TDC

    N°959 : la légende arthurienne

    N°960 : le Japon

    LES DOSSIERS DE L’ACTUALITE

    Nelson Mandela : 90 ans de lutte

    La Constitution nouvelle formule

    SPORT § VIE

    Entraînement : à la recherche du geste parfait

    SCIENCES et AVENIR

    Crise alimentaire, les solutions des scientifiques

    Comment se construit le cerveau des ados

    L’HISTOIRE

    Lire et écrire de Babylone à Jules Ferry

    ALTERNATIVES ECONOMIQUES

    Euro-dollar bataille pour une nomination

    ARKEO JUNIOR

    Découvrons les Sumériens inventeurs de l’écriture

    LE PETIT LEONARD

    L’architecture grecque

  • REMISE DES BIA EN MAIRIE DE ROANNE

     

     

    photo.jpg"Les ailes frémissaient sous le souffle du soir

    Le moteur de son chant berçait l'âme endormie

    Le soleil nous frôlait de sa couleur pâle."

    Inspiré par un premier envol dans le ciel, cet éloquent "rapport de mission" rendait compte de la passion et de la fascination exercées par la conquête des airs et le monde naissant de l'aviation sur un enfant âgé de douze ans seulement. Connu ensuite comme pionnier de la fameuse "Aéropostale" en même temps qu'écrivain à la plume alerte, Antoine de Saint-Exupéry fut ce jeune garçon que le charisme sensible, le rêve mais aussi l'audace et l'ambition amenèrent au panthéon de la notoriété "scripturo-aéronautique"...

    Couronnés du prestige de ce grand pilote, sous l'insigne duquel la cérémonie de ce lundi 15 septembre se voulait placée, nos jeunes de Notre-Dame, lauréats à la cession BIA de 2008, étaient accueillis par Mme le Maire de Roanne afin de recevoir leur diplôme. Entourée des plus valeureux capitaines de la Patrouille de France - parmi lesquels se virent également de nombreux responsables et dévoués formateurs locaux du domaine aérien - la magistrate prononçait bientôt devant tous un vibrant et élogieux discours, saluant le brio de nos jeunes régionaux pour leur belle performance collective : 100% de réussite au brevet.

    Tour a tour cités aux honneurs, nos récipiendaires se présentaient sitôt au-devant de ces officiers incarnant le prestige de la nation pour recevoir de leurs mains la récompense attendue, de leurs bouches des félicitations personnelles retenant ainsi les uns et les autres dans de courtes mais très louangeuses confidences.

    A l'exemple de nos jeunes promus au BIA 2008, à la manière de Saint-Exupéry et à celle de tous ces pilotes émérites, tâchons à cette occasion de ne pas oublier que la persévérance, la maîtrise d'un savoir, l'expérimentation et la volonté offriront toujours aux hommes les moyens d'accomplir quelque plus vieux rêve du monde : celui d'Icare, mais également ni plus ni moins que celui de la liberté...

    Jeunes candidats au BIA 2009, il va vous falloir faire aussi bien que vos prédécesseurs. Mais le défi ne vaut-il pas d'être relevé ? Rêvez alors, et réveillez vos âmes endormies...

    Merc. 17 sept. 2008 - Vincent Robin.


  • Quelques dates

    APEL.jpg

    Nous attirons votre attention sur quelques dates proposées par les associations de parents d’élèves.

    MESSE DE RENTREE DE L’ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE EN ROANNAIS PRESIDEE PAR LE CARDINAL BARBARIN, Archevêque de LYON, EN L’EGLISE STE ANNE, place Berthelot ROANNE LE SAMEDI 20 SEPTEMBRE A 17H30.

     

    Semaine du 15 au 21 septembre 2008- Sécurité routière

    A cette occasion vous pourrez consulter le site de la sécurité routière : www.preventionroutière.asso.fr

    Vous y trouverez des conseils et des informations par tranche d’âge afin de rendre plus sûrs les chemins du collège et du Lycée.

     

    Vendredi 26 septembre 2008 à 19h30 à Ressins- Espace Don Bosco

    Pièce de théâtre interactive, la compagnie « A Contre-jour » pour les jeunes et leurs parents

    « Bouteille à la mer » sur le thème du mal être des ados.

    S’inscrire avant le 22 septembre 2008 par téléphone au 04.77.71.96.60 ou par courriel : udapel.roanne@wanadoo.fr

     

    Samedi 4 octobre 2008 de 8h30 à 16h30 à l’école Notre Dame de l’Espérance, 16 rue F.Révollier, ST ETIENNE.

    Journée destinée aux parents sur le thème « Pas si nul »- L’estime de soi.

    S’inscrire avant le 26 septembre 2008 par téléphone au 04.78.42.81.62 ou par courriel : urapel.lyon@wanadoo.fr

    Date à fixer courant octobre

    Assemblée générale de l’APEL Notre Dame suivie d’une réflexion autour du thème : « Le numérique, la fonction parentale, l’éducatif »

     

     

  • Voyage de Première

    Du 14 au 17 octobre, les élèves de Première se rendront en Suisse dans le cadre d'un séjour pluridisciplinaire.

    Au programme :

    Mardi :

    matin : Genève : 10H30-12H30 : visite du musée d'Art et d'Histoire pour les 1ères L/ES (avec les commentaires des enseignantes d'Arts Plastiques et de Lettres] et visite commentée par M. Dutour du Musée d'Histoire Naturelle pour les 1ères S

    après midi : Lausanne : 13H00-16H00 : Fondation de l'Ermitage : visite guidée de l'exposition sur la peinture italienne de la Renaissance au XVIIIè siècle

    18H00 : arrivée à Châtel et installation dans la pension de famille

     

    Mercredi :

    matin : Martigny

    09H30 - 10H45 : visite guidée de l'exposition sur Balthus à la fondation Gianadda ; 10H45 - 11H45 : visite de l'exposition Léonard de Vinci l'Inventeur au Vieil Arsenal, à la Fondation Gianadda

    11H45 -12H00 : visite de l'amphithéâtre romain

    après-midi : Lausanne :

    14H30 - 16H00 : visite commentée par Mme De la Gorce du Musée d'Art brut (notamment de l'exposition sur le Japon)

    16H30-17H00 : visite du Musée historique (dont exposition sur le tunnel du Simplon et exposition sur l'évolution de la ville de Lausanne)

     

    Jeudi : Vevey :

    matin : 10H00 - 13H00 : visites en alternance du Musée de l'appareil photographique et du Musée Jenisch (visite guidée pour l'exposition de ce dernier).

    après-midi : 15H00 - 15H30 : Bulle : visite de l'usine Nestlé

    16H00 -18H00 : Romont : visite de l'église. Gruyères : visite du village.

     

    Vendredi : Genève :

    matin : 10H00 - 11H30 : visite guidée du Palais des Nations Unies

    après-midi : 13H00 - 16H00 : visite guidée par Mme De la Gorce du MAMCO [art contemporain]

     

     

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