Ce vendredi, un groupe d'élèves du Lycée Notre Dame a pu apprécier le dernier opéra écrit par Mozart l'année de sa mort : La Clémence de Titus.
Juste avant la représentation, ils ont écouté avec attention les propos d'avant-scène de la musicologue Florence Badol-Bertrand, qui les a sensibilisés à la beauté et à l'originalité de cet opus, trop longtemps méconnu du public.
Opéra seria renouvelé, sublimé, La Clémence de Titus offre une vision clairvoyante et pleine d'humilité de l'Homme, mais également d'un profond optimisme.
La mise en scène de Denis Podalydès a su mettre en exergue la faiblesse humaine, entre trahison et pardon, entre raison d'état et sentiments. Et c'est finalement l'amitié qui l'emporte dans l'âme de l'empereur Titus, puisqu'il accepte de pardonner à son ami sa trahison.
Belle leçon de tolérance, de mansuétude et d'humanité qui sut charmer ce jeune public.