Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Culture - Page 8

  • La Chorale de Notre Dame

     

    ØSous la direction du professeur d’éducation musicale du collège Mlle FARICIER.

     

    ØCréée il y a 5 ans (elle débute avec 30 enfants et en compte aujourd’hui 110).

     

    Ø2 projets par an : Célébration de la Messe de Noël et réalisation d’une comédie musicale.

     

    ØLes enfants répètent 50 minutes par semaine durant la pause de midi.

     

    ØLa chorale rassemble des élèves de la 6e à la 1ère et a pour mission d’accompagner l’enfant dans son épanouissement personnel et artistique en offrant un répertoire varié (sacré et profane) et en combinant les rôles de chanteurs et comédiens.

     

     

    PROJETS COMEDIES MUSICALES

     

    Ø2008 L’Odyssée

     

    Ø2009 Les enfants de la mine

     

    Ø2010 Les Misérables

     

    Ø2011 Oliver TWIST

     

    Ø2012 Métamorphose

     

    (29 et 30 juin Salle des Halles à CHARLIEU) 

     

     
     

     

     

     

     

     

     

     

         

         

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lien permanent Catégories : Culture
  • SORTIES CULTURELLES

    Les sorties culturelles au lycée Notre Dame


    En Seconde: 

    • Voyage pluridisciplinaire à Venise
    • Participation à l'Opération "Lycéens au cinéma" en partenariat avec le cinéma des Halles de Charlieu : trois films en Version Originale analysés par les enseignants qui encadrent (Français et Anglais)
    • Participation au Festival du court métrage organisé par ce même cinéma avec la venue d'un professionnel pour travailler l'analyse filmique
    • Une sortie théâtre à Roanne


    En première pour tous :

    • Voyage pluridisciplinaire en Suisse
    • Un abonnement de trois spectacle à la Comédie de Saint Etienne

    En première L/ES :

    • La participation aux Assises Internationales du Roman à Lyon : lecture d'un roman dans le cadre de l'anglais et du français, une correspondance par mail avec l'auteur, la rencontre avec des écrivains autour d'une table ronde consacrée cette année à la Mémoire, un après-midi à Lyon avec une conférence et visite guidée du Musée des Beaux Arts ainsi qu'une promenade dans le vieux Lyon.

    En première L :

    • Analyses de films dans le cadre d'un programme et pour acquérir de la culture générale


    En terminale pour tous :

    • voyage pluridisciplinaire à Paris
    • pour ceux qui le désirent une sortie à l'Opéra de Saint Etienne : cette année Madame BUTTERFLY avec en amont une préparation par une cantatrice professionnelle.


    Pour tous les volontaires, une visite est proposée à la biennale de l'art contemporain à Lyon.




     

    Lien permanent Catégories : Culture
  • UN ECRIVAIN A NOTRE-DAME : Deux heures pour s’affranchir du temps

             Sullivan.jpgDe retour de Madagascar, Sullivan Benetier, auteur d’un récit de voyages, a accepté de partager son expérience hors du temps avec deux classes du collège. En 2006, le jeune homme quitte Roanne pour un tour du monde à visage humain, loin des hôtels, des clubs de vacances et des lieux touristiques. Un tour du monde pour rencontrer l’Autre avec un projet éducatif et culturel « L’Odyssée pour l’enfance » afin de semer dans les écoles du monde des « graines d’ouverture et de partage ».

    Cette rencontre s’inscrit dans les programmes de cinquième avec le récit de voyages et en troisième avec l’autobiographie. Mais au-delà des exigences pédagogiques, c’était surtout l’occasion de faire rencontrer aux élèves une personnalité riche, un témoin d’une autre manière de voyager, un jeune écrivain auteur d’un superbe ouvrage, Affranchis du temps, Chroniques d’une année de vie errante autour du monde.

    Avec une grande aisance, Sullivan s’est adressé aux élèves, leur demandant leurs destinations de voyages, puis avec son planisphère acheté à l’autre bout du monde, des photographies, une petite vidéo, il a commenté ce parcours riche en événements, en anecdotes et  rencontres avec de « belles personnes ».

    Les élèves ont été ravis de ce moment privilégié. Nul doute que les graines de curiosité et de tolérance auront germé.

    Un grand merci au Carnet à Spirales à l’origine de l’intervention et surtout à Sullivan Benetier qui, malgré un emploi temps bien chargé, a accepté de partager avec une grande générosité sa passion du voyage.

     

  • VOYAGE EN ANGLETERRE DES 4EMES

    P1050006.JPGDimanche 15 mai, minuit. Tout le monde est là, valise au pied, prêt à partir pour notre voyage annuel des classes de 4ème en Angleterre. Deux autocars transportent  les 82 participants et les 7 accompagnateurs pour un programme bien rempli qui nous conduit d’abord à Canterbury dans le Kent, après une traversée de la Manche en ferry. Découverte de la conduite à gauche, maisonnettes à façade de briques, boutiques colorées, panneaux et affiches sont d’autant d’occasions de dépaysement complet. Après un voyage fatigant, chacun est impatient mais un peu inquiet de rencontrer sa « famille anglaise » pour une 1ère nuit, on l’espère, reposante. « Nice to meet you » ça y est, les 1ers mots semblent compris !

          Londres et ses célèbres hauts-lieux touristiques sont au programme des 2 journées suivantes mais aussi la Relève de la Garde à Buckingham et les visites des musées comme le British ou le Science Museum. Hyde Park et St James sont bienvenus pour les pique-niques mais aussi pour la détente car le soleil est bien de la partie ! Le séjour se prolonge avec d’autres visites ponctuées de « temps-libres » sur la plage de Herne Bay où  dans le centre historique de Rochester. Quand il est l’heure de regagner le ferry et de retrouver les autoroutes françaises, ce sont mille choses à raconter, photos à montrer, souvenirs à offrir mais aussi à garder en mémoire que les jeunes ont hâte de rapporter dans  leur famille.

     

  • JOURNAL DES PREMIERES L

    Ce travail s'inscrit dans le cadre d'un partenariat entre l'Anglais et le Français autour de l'oeuvre de Percival EVERETT intitulée Wounded.

    Les élèves qui ont choisi Anglais comme spécialité pourront dialoguer avec cet auteur à Villefranche-sur-Saône le 27 mai.

     

    I - LA TRADUCTION EN GÉNÉRAL : [Réflexion menée par Mylène et Jennifer]

     

    Lorsque nous voulons lire une œuvre étrangère, nous sommes trop souvent gênés par la barrière de la langue ;  c’est pourquoi nous avons recours à une traduction ; en effet, nous ne possédons pas toujours les compétences requises, non seulement pour lire, mais aussi comprendre l’œuvre dans sa spécificité. Cependant,  lorsque l'on a la possibilité de lire l’œuvre dans sa version originale, on se rend bien vite compte que la traduction n’est qu’une pâle copie du livre. Car d’une œuvre à sa traduction, les usages, les temps ne sont pas les mêmes. Puis, dans certaines langues, il existe des jeux de mots qu’il n’y a pas dans d’autres, des idiotismes également, ce qui bien évidemment ne ressort pas de la traduction, ou alors le jeu de mots est changé, et cela modifie ainsi le reste du passage. Même s'il s'agit d'une excellente traduction  -et elle ne l’est pas toujours, nous le verrons plus tard -, elle fait perdre au texte original une partie de sa valeur sentimentale :, en effet les sentiments ne sont pas décrits de la même  façon, l’ambiance s'en trouve donc modifiée. Et en tant que lecteur, nous avons des émotions différentes. 

     

    Quand on parle de traduction, il ne faut pas oublier qui se cache derrière, le traducteur.

     

    Le traducteur ne peut, généralement, pas être une personne qui du jour au lendemain veut traduire une œuvre ; en effet,, il faut avoir eu cette vocation, bien saisir la langue, et se remettre à niveau constamment mais aussi posséder la culture de la langue, en saisir toutes les nuances, maîtriser toutes ses subtilités. Bien sûr, quand nous ne connaissons pas, ou peu, la version originale du texte, nous sommes  obligés de faire confiance au traducteur, tout d'abord parce qu’il est évidemment plus qualifié que nous, et d’autre part car nous ne pouvons pas avoir de recul par rapport à sa traduction. C’est pour cela que, en général, un même traducteur se charge de traduire les oeuvres d’un même auteur, pour que le style demeure inchangé, et surtout pour que l’œuvre ne soit pas trop dénaturée, puisque le traducteur, à force, connaît son auteur et peut ainsi mieux répondre à ce que veut dire l’auteur, détecter le message subliminal que l'auteur entendait faire passer dans ses œuvres, ou l’ambiance qu’il y avait fait naître.

     

    Une fois le travail du traducteur terminé, le lecteur doit affronter quelques difficultés liées à l’œuvre traduite.

     

    Quand nous sommes plongés dans notre livre étranger, nous oublions facilement que la traduction ne colle pas obligatoirement à l’œuvre initiale. Car, souvent, le lecteur est confronté à une sous-traduction, qui détruit le texte original, et qui laisse parfois échapper de petits détails d’une importance capitale, soit parce qu’ils n’ont pas été assimilés correctement, soit  parce que le traducteur en a fait sa propre interprétation, ce qui peut aussi être le cas dans la sur-traduction, car il a désiré sublimer le texte. Ainsi, il n'est plus en adéquation avec le livre étranger. C’est ainsi que l'on a du mal à trouver une bonne traduction, on ne se méfie pas assez, ; ou alors, par oisiveté, on ne cherche pas d’autres traductions. D’ailleurs, le plus souvent, on achète des livres à bas prix, et l'on a alors de bien mauvaises surprises, car la traduction a été bâclée par quelqu'un qui a vraisemblablement été  sous-payé...

     

     

    II - LA TRADUCTION DE WOUNDED : [Réflexion menée par Alexandra, Anne et Clélie] 

     

    Tout d'abord, nous avons pu constater que la traduction de Wounded peut être considérée comme  fiable. En effet, l'œuvre de Percival Everett est traduite par Anne-Laure Tissut, traductrice qui a assuré la version française d'une bonne partie des œuvres de cet écrivain américain. Elle est  par conséquent imprégnée de son monde et est, en quelque sorte, une spécialiste des techniques propres à l'auteur. 

     

    Ensuite, nous pouvons remarquer que l'œuvre en elle-même n'est pas très compliquée au niveau du vocabulaire, courant et  à la portée de tout un chacun la plupart du temps. De plus, on note que A.-L. Tissut retranscrit très bien les idées de l'auteur : on sent qu'elle met de côté sa personnalité pour penser comme Percival Everett. On peut dire que ce métier requiert de bonnes compétences : en effet, un excellent niveau de langue est requis dans le monde de la traduction. On ne constate pas de sous-traductions, de sur-traductions ou encore d'incohérences qui pourraient gêner la lecture. La traductrice est restée très proche du texte, ce qui fait que l'on peut rapidement se repérer entre l'œuvre originale et la traduction lorsque que l'on doit se référer à l'une pour comprendre l'autre.

     

    On a tout de même quelques difficultés lexicales qui sont présentes dans le cas d'expressions idiomatiques, ou bien par un vocabulaire inhabituel étant donné les différences culturelles entre la France et les États-Unis. Il y a toute une assimilation à pratiquer du fait des jeux de mots ou de tout ce qui peut tourner autour du cynisme, de l'humour... C'est d'ailleurs ce qui paraît le moins évident lorsqu'on lit une œuvre en langue étrangère : on n'en distingue pas toujours toutes les subtilités. 

     

    De façon plus personnelle, nous avons beaucoup apprécié la traduction de Wounded, car nous avons ressenti une certaine fluidité dans la lecture. Toutefoisn chacune d'entre nous a lu les œuvres de manière différente, soit en alternant un chapitre anglais et un chapitre français, soit en commençant par l'Anglais pour lire ensuite la traduction ou inverse. 

     

    Nous en avons donc conclu qu'il y avait une véritable qualité de traduction : les idées essentielles sont bien dégagées, on perçoit le caractère des personnages de la même façon dans les deux versions, les sentiments de révolte sont de même intensité, l'incompréhension, l'amour, l'amitié sont extraits de manière semblable. Il y a une parfaite adéquation entre Percival Everett et Anne-Laure Tissut. 

     

    III - TRADUCTION ET REECRITURE : [Réflexion menée par Margaux et Gwénaëlle]

    La traduction est une réadaptation d'un texte rédigé initialement avec les propres impressions (sentiments) et les propres mots de l'auteur. Le traducteur est face à plusieurs options et il s'inspire de cet écrit avec différentes finalités : faire une satire,  réadapter à son époque, ou simplement passer d'une langue à une autre.

     

    Malheureusement, l'écrivain doit rester proche du texte et, parfois, cet exercice s'avère malaisé. Ainsi, il peut soit préserver l'esthétique ( privilégier la rhétorique, conserver la prosodie s'il a affaire au genre poétique), soit opter pour la préservation d'un sens littéral, plus proche du texte originel. Tout dépendra du choix du traducteur ; mais l'on constate également des phénomènes de mode ; ainsi, depuis quelques années, l'on semble privilégier l'esthétique.

     

    Certains mots n'ont évidemment pas de traduction exacte, et cela peut modifier l'histoire ; donc le traducteur doit chercher d'autres mots ou une autre tournure de phrase pour  ne pas dénaturer le message délivré par l'auteur;

     

    Certains mots n'ont évidemment pas de traduction exacte, et cela peut modifier l'histoire ; donc le traducteur doit chercher d'autres mots ou une autre tournure de phrase pour  ne pas dénaturer le message délivré par l'auteur.

     

    Enfin, la traduction peut opérer quelques modifications : amplifier et, ainsi, développer des idées par le style de manière à donner plus d'ornement, plus de force ou, au contraire, résumer le texte pour condenser les principaux éléments. L'objectif recherché par l'auteur est alors davantage mis en valeur;

  • LE JOURNAL DES "L" - ELLES...

     

    LE MODERN JAZZ : UNE VÉRITABLE PASSION POUR ANNE QUI A VOULU EN SAVOIR PLUS SUR LES ORIGINES DE CETTE DANSE...

     

     

    Le jazz est un genre de musique créé au début du XXème siècle dans le sud des Etats-Unis. C'est un mélange de musique européenne (tirée de la culture chrétienne), et de musique africaine.

    L'influence européenne vient des colons français, portugais, anglais et espagnols. Ceux-ci se sont, à la fin du XVème siècle, installés aux Etats-Unis.

    Mais les Africains ne sont arrivés qu'au début du XVIIème siècle, en tant qu'esclaves, à cause du commerce triangulaire.

    Les influences africaines se manifestent par le chant, et le rythme de la musique. En effet, les esclaves, pour faire de la musique, utilisaient leurs mains, leurs pieds et, bien sûr, leurs voix. De là, plusieurs types de chants ont été créés : les « worksongs » (les chants du travail), les « gospels » ou les « negro-spirituals » (pour manifester la religion), et le « blues » (qui témoigne le désespoir).

    Les influences de l'Europe proviennent des instruments de salon, tels que le piano, ou des orchestres avec des cuivres par exemple, comme la trompette. Il y aura aussi la présence des percussions qui donnera naissance à la batterie.

    C'est à la Nouvelle Orléans que les premiers groupes de Jazz sont apparus. Ils ne jouaient que dans la rue jusqu'à ce que cette musique soit reconnue, et jouée dans les cabarets, les bars, et autres lieux.

     

    Le terme modern jazz  apparaît en 1926 avec Martha Graaham, mais c'est avant 1900 que tout commence, avec la danseuse Isadora Duncan. C'est lors de ses cours de danse classique qu'elle se rend compte que c'est uniquement le rythme qui entraîne tous les mouvements du corps. Le modern jazz est alors considéré comme « l'expression divine de l'esprit humain ». Isadora Duncan affirmera, pour exprimer sa passion et qualifier la façon dont elle se produit : « La nudité, c'est la vérité, c'est la beauté, c'est l'art ».

    Enfin, vers 1900, l'influence de l'Orient se fait plus pressante. C'est alors que l'on apprendra à  connaître le danseur Denishaw.

    Enfin, dans les années 1940, la danse ethnique, afro-américaine ou amérindienne, s'intègrera au modern jazz. Les artistes noirs imposent leur swing et les claquettes. Katherine Dunham ouvrira une école en 1945 pour les danses haïtiennes. Elle constitue la base de la danse noire américaine. Au final, c'est grâce à plusieurs chorégraphes et danseurs que le modern jazz se sera constitué.

    Le modern jazz est une danse très expressive : gestes discrets, retenus, mouvements provocants, dynamiques. Elle se fonde aussi sur le rythme de la musique, qui lui-même entraîne les mouvements. Il se compose de la danse primitive, la danse classique, la danse moderne, la comédie musicale, la danse sociale et d'autres danses éthiques. On y ressent l'énergie des sentiments, l'amour, la haine. 

    Sur des spirituals et sur du blues, beaucoup d'artistes noirs se feront découvrir du monde musical, avec par exemple Otis Reding et Alvin Aile qui lie la culture blanche et la culture noire. Plus tard, on dissocie le mouvement de la musique afin de laisser libre choix au spectateur de placer son regard où bon lui semble. Le début sera difficile, car le modern jazz ne sera effectué que dans les musées, sur les places publiques...


    Mon expérience de ce type danse se révèle plutôt positive. En effet, c'est un véritable moyen d'évasion. J'ai trouvé que les mouvements étaient délicats et dynamiques à la fois, ce qui est très intéressant. Enfin, on peut utiliser tous les types de musique, et adapter  la chorégraphie en fonction du rythme qu'elle génère.

     

    Mais c'est aussi quelque chose de très physique, qui demande beaucoup de souffle.Ainsi, pour vraiment progresser,faut-il être très assidu aux cours, et la condition physique doit être parfaite : souplesse, endurance...

     

     

    DES SOUVENIRS D'ENFANCE POUR JENNIFER... MAIS PLUS ENCORE...:

    La bande dessinée est apparue il y a longtemps. Elle va faire évoluer les dessins animés. Le premier dessin animé sort le 17 août 1908, avec « Fantasmagorie » créé par Le Français Emile Cohl. Le 20 septembre 1928, c'est Mickey Mouse qui enchante petits et grands, assurant ainsi célébrité et fortune à Walt Disney.

    C’est pourquoi, j’ai choisi ce thème, car les dessins animés m’ont beaucoup apporté dans mon enfance et ils m’enrichissent encore à l’heure actuelle. Je découvre les satires de la société, alors qu'en étant enfant, je ne faisais que rire devant eux. Les dessins animés sont souvent pleins de jeux de mots, même si parfois certains ne sont vraiment pas bons. En effet, il y en a qui ne présentent aucun intérêt particulier pour apprendre.

    Par conséquent, nous allons voir l’historique de la bande dessinée et comment les dessins animés sont apparus ; ensuite nous nous pencherons sur l'impact qu'ils peuvent avoir sur les enfants ; enfin, nous nous demanderons comment réagissent les adultes  et ce qu'ils recherchent en eux.

     

    L’histoire de la BD a surement commencé à l’époque des hiéroglyphes retrouvés sur les murs des grottes de Lascaux. Mais, il ne sert à rien de remonter aussi loin dans l’Histoire. Donc, nous dirons que la bande dessinée commence avec William Hogarth au XVIIIème siècle. Ces dessins sont créés dans le but de critiquer la société. En 1827, on accorde une grande place à l’image. Le texte est alors mis en dessous de l’image.  Ainsi, la première bande dessinée apparaît en 1896 aux Etats-Unis avec « Yellow kid ». Au départ, les bandes dessinées sont publiées dans les journaux et ont un caractère humoristique ; elles sont destinées aux adultes. En Europe, elles s’adressent plutôt aux enfants.

     

    La BD va alors avoir de l’influence sur le dessin animé. En effet, les premières techniques pour créer un dessin animé consistent à  dessiner sur du papier les personnages ou objets. Ensuite, il s'agit de les numériser pour les faire « vivre ». Le dessin animé devient alors révolutionnaire. Il plaît surtout aux enfants, même si certains ne leur sont pas toujours destinés a priori. Pour les premiers dessins animés,les animateurs dessinent un dessin par image, ce qui nous fait 18 images par seconde pour le cinéma muet et 24 pour le cinéma sonore. Ensuite, après plusieurs recherches, on s’aperçoit que l’on peut animer une image sur deux sans trop nuire à la fluidité du mouvement global. C’est ainsi que l’on va pouvoir faire dérouler 12 images par seconde. 

     

    L'on pourrait toutefois se demander quel avenir a la bande dessinée face à la concurrence du dessin animé. Il est vrai que ces derniers se sont tous informatisés depuis quelques années, et la technique traditionnelle du dessin disparaît. Cependant, nous pouvons affirmer que la bande dessinée, par son histoire, s’est inscrite dans les mœurs et qu'elle semble bénéficier d'un public fidèle. 

     

    Le dessin animé est un divertissement pour les enfants ; en effet, en les regardant, ils vont se créer une histoire. C’est alors qu’ils vont commencer à imaginer des scénarii et, dès lors, se libérer du monde qui les entoure  et partir dans « un monde imaginaire ». Ils s’évaderont et, ainsi, grandiront. 

     

    Certains dessins animés constituent donc pour l'enfant un premier apprentissage. En effet, si l’on prend l’exemple de Dora l’exploratrice? elle leur « apprend » l’Anglais et les fait participer, grâce à une forme d'interactivité. C’est une sorte de culture. « Singe me Singe moi », va leur faire apprendre tous les bruits d’animaux, ils réussiront alors à distinguer différentes espèces. D'autre part, certains dessins animés vont faire connaître la vie de tous les jours aux enfants, et, ils commenceront donc leur apprentissage. Mais il ne faut tout de même pas les laisser trop devant un écran, car, cela pourrait nuire à leur santé. 

     

    De plus, grâce à ces dessins animés, les enfants vont pouvoir se former une certaine forme d'« esprit critique » : en effet, les images colorées leur permettront de prendre conscience de ce qu’est la vie. Ils pourront alors faire la différence entre les lettres, les chiffres et les couleurs. C’est la suite du premier apprentissage. 

    Toutefois, les dessins animés de font pas tout ; il faut suivre bien sûr  un protocole d’éducation normal ;  c’est pour cela que c’est le rôle des parents de les surveiller, et de ne pas les laisser trop devant la télévision.

    D'autre part, il me semble que les dessins animés ne sont pas forcément destinés aux seuls enfants, mais que les adultes peuvent y trouver du plaisir également. Dans ce cas-là,  le rôle des dessins animés est tout à fait différent. En effet, en les regardant, les parents renouent souvent avec les souvenirs de leur enfance ;  c’est le plaisir des yeux qui joue à ce moment-là. Mais les adultes, face à ces oeuvres qui faisaient les délices de leur enfance, peuvent comprendre des choses qu'ils n'avaient pas saisies alors, qui font référence à l’Histoire par exemple si l'on considère le cas du Roi Lion, dont le point de départ est le Roi-Soleil.

    De plus, les adultes vont pouvoir éduquer leurs enfants grâce aux dessins animés. En effet, ils leur montreront quel dessin animé est bon pour eux et leur feront comprendre qu’on ne peut pas tout regarder quand on est petit. Le rôle des parents est très important à ce niveau, il ne faut pas oublier qu’un enfant a l'âme sensible, et qu’il peut être choqué par certaines choses, qu'il peut être troublé, voire traumatisé par certains spectacles, et que cela aura une répercussion à l'âge adulte ; donc tout n'est pas permis avec les petits ! Car les dessins animés jouent un rôle psychologique important dans la psychologie des enfants.

     

    D'autre part, les adultes ayant un esprit critique plus développé pourront évaluer le pour et le contre des dessins animés, juger s'ils sont bons ou mauvais ; c’est ainsi , qu’il pourront surveiller leurs enfants et dénoncer les scènes trop violentes. Car certains dessins animés ne sont pas vraiment une référence pour les yeux des enfants. En effet, je trouve que certains mangas recèlent en eux trop de sang.

     

    Ainsi, nous avons une très grande palette de style de dessins animés, et d'une variété immense. C’est ainsi que chacun pourra aisément trouver ce qui lui correspond. Les dessins animés apportent donc beaucoup aux petits comme aux grands ! 

    Mais à l'heure d'Internet, l'on peut de demander quelle forme sera désormais la leur, et quels seront leurs nouveaux moyens de diffusion.

     

     

    COMMENT REPRESENTER LA GUERRE AU CINEMA, UNE QUESTION LANCINANTE POUR MARGAUX :

     

    En 1924-1925 , Hitler écrit ses idéologies nazisme sur son livre Mein Kampf ( Mon combat) dans la prison où il est détenu. Le 30 janvier 1933, Adolf Hitler devient Chancelier. En 1939, la France et l'Angleterre déclarent la guerre à l'Allemagne pour empêcher Hitler et ses armées d'envahir toute l'Europe. En juin 1940, les Allemands envahissent la France. Le Maréchal Pétain accepte la défaite et collabore avec les Allemands. Ainsi, de nombreux films traitent de ce sujet tels que Le pianiste, Inglorious Basterds de Quentin Tarantino et La Vie est belle de Roberto Benigni. Nous allons donc nous pencher sur ces réalisations.

     

    Le Pianiste

     

    C'est un film mis en scène  par Roman  Polanski en 2001. Les personnages principaux sont Adrien Brody qui tient le rôle de Wladyslaw Spzilman ; il deviendra plus tard le pianiste d'un officier allemand. Ensuite nous avons Thomas Kretschmann qui incarne à l'écran le capitaine Wilm Hosenfeld et, enfin, Emilia fox dans le rôle de Dorota. 

    Ce film met bien en avant la partie sur la Shoah à Varsovie, tandis que certaines oeuvres le montrent moins. L'avantage,  c'est également que ce film est tiré d'une histoire vraie : ainsi,  l'on voit ici comment un  film peut être à la fois documentaire et historique, qui fait assez réfléchir sur la cruauté humaine. On en ressort ému par l'interprétation du personnage principal. Malheureusement on ne voit pas assez d'action dans ce film par rapport à la violence qu'ont subie les personnes ; Wladyslaw nous paraît plus passif qu'actif dans l'histoire.

    Par conséquent, cette histoire rappelle bien ce qu'ont vécu les Juifs lors de la Shoah. On aime le côté réaliste grâce à l'autobiographie qui apporte un aspect  vivant dans ce film.

     

    La Vie est belle

     

    Tout d'abord, ce film a eu le grand prix du Jury 1997. Il a été joué par Roberto Benigni, Nicoletta Braschi, Pietro De Silva et  a été mis en scène par  Roberto Benigni. Le seul mot qu'on peut utiliser pour englober cette histoire est l'Espoir. Ce film est rempli de diverses émotions - dont la joie -, et donne de l'émoi malgré l'histoire difficile qui doit être racontée. Le début  ne montre pas l'exclusion des Juifs dans la société après l'invasion des Allemands  La fin nous apporte tout de même des pleurs face à la mort du père qui a voulu sauver son fils et à ses rêves ; c'est pourquoi, il met en scène un jeu pour cacher la vérité à son enfant. On voit l'amour du père pour la mère et le fils. Malheureusement, le réalisateur ne montre pas assez le coté tragique des camps d'extermination. Il prends trop à la légère l'horreur de la vie quotidienne des Juifs  en camp, et semble donc avoir trop enjolivé la véritable histoire .

    Ainsi, cette histoire a été élue pour toutes les émotions qu'elle véhicule, mais la partie historique est plutôt édulcorée.

     

     

    Inglorious Basterd

     

    Ce film est sorti au cinéma en 2009 et a reçu 4 oscars. Il a été mis en scène par le célèbre réalisateur Quentin Tarantino. Les personnages principaux sont Brad Pitt, Christoph Waltz, Mélanie Laurent. L'histoire est revisitée, la résistance et le nazisme en sont les principaux thèmes. Alliant la tragédie et l'humour, Quentin Tarantino  nous crée ce chef d'oeuvre. On voit toute la violence et la haine des résistances, les persécutions des officiers allemands sur les Juifs et la peur qui règne dans le village. Le dialogue est très riche, mais manque tout de même de finesse. En revanche, je trouve cela dommage de finir le film dans le cinéma où le chancelier Hitler meurt. On ne trace pas assez la période de la Seconde Guerre Mondiale . On n'évoque pas assez ce que les Allemands faisaient subir au quotidien aux  Juifs dans les rues : l'humiliation, la provocation …

    En résumé, l'histoire évoque bien le thème de la résistance, mais elle n'est pas assez poussée vers le réel, on ne parle pas suffisamment de la Shoah, des camps de concentration et d'extermination et surtout de la Guerre. On nous présente ici les Justes comme des lâches .

     

     

    MYLENE PREND LA DEFENSE DES ROMANS D'AMOUR...

     

     

    Les romans de gare englobent une grande famille de genres divers et variés. Par exemple, quand on parle de roman d'amour, des sourires moqueurs naissent sur les lèvres car les gens pensent instantanément à la collection Harlequin ; mais il existe mille sortes de romans à l'eau de rose. N'oublions pas que l'amour est capital dans une vie : en effet, on passe de l'amour des parents, à l'amour d'un amant pour terminer par celui de ses enfants. Nous verrons ainsi, dans un premier temps, ce que nous permet de faire ou d'avoir le roman d'amour, pour ensuite passer à ses bons points, et terminer par ses points négatifs,

     

    Le roman d'amour fait partie de la catégorie sous-littérature car l'histoire d'amour ne mérite pas de titre de noblesse tant son écriture paraît aisée et rapide. Pourtant, lorsque l'on y regarde de plus près, l'on remarque, dans certains romans, la complexité de l'écriture. Le roman d'amour se fonde sur un sentiment complexe ; maintes fois les auteurs ont essayé de mettre des mots dessus. Le roman d'amour est ainsi une écriture cathartique : en effet, il permet d'épancher ses sentiments, de mettre des mots, des phrases sur ce qui nous échappe, même si parfois cette écriture dérape sur la création d'un univers totalement utopique, qui n'existe que dans le cœur de son auteur. Le roman à l'eau de rose est un vaste monde lyrique où le rêve est roi et où tout est possible ; il n'y a pas de malheur, seulement des péripéties qui permettent au Roméo et à sa Juliette de se retrouver.

     

    Le roman d'amour est vite lu : même s'il contient beaucoup de pages, c'est une lecture facile qui ne requiert pas une grande culture générale ; il n’emploie pas de mots complexes et est donc ainsi accessible à tous ; il offre en outre un divertissement non négligeable grâce à sa lecture simple et rapide, mais aussi car il se termine généralement bien. Une fois le roman refermé, on sait que tout va au mieux dans le meilleur des mondes. 

     

    Mais, bien évidemment, toutes ces qualités ont un revers de médaille : les sceptiques de la littérature de l'amour le confirmeront. Le roman d'amour, quand on le referme, ne nous apporte rien, on n'en sait pas plus. Il n'a aucun apport réel et c'est bien pour cela qu'il est dénigré des grands littéraires. De plus, les romans d'amour ont tendance à se répéter, il y a peu de renouveau, ils nous servent toujours la même rengaine, ce qui, à la longue, est lassant ; et l'on se dit que lorsque l'on en a lu un, on les a tous lus. Pour terminer, et ce qui n'est pas le moindre écueil, la sous-littérature donne une image erronée de la vie et de la réalité, comme en témoigne Madame Bovary de Flaubert, où l'on voit une Emma trop naïve se faire, à travers ses lectures, une mauvaise image de la réalité, ce qui la poussera à chercher vainement  cette perfection illusoire qu'elle ne pourra  retrouver dans la vraie vie,  let cela la tuera. Ainsi, cette littérature peut être très néfaste pour les gens qui n'ont pas assez de recul, ou qui s'y jettent à corps perdu sans esprit critique.

     

    Par conséquent, l'amour tout comme ses traces écrites a de bons et de mauvais côtés .Peut-être que affubler ces dernières du qualificatif de « sous-littérature » induit un jugement trop hâtif et négatif. A l'heure où l'étude de l'homme est en plein boum, pourquoi les romans d'amour sont-ils boudés des grands littéraires ?

     

  • POEMES - 5ème : AVENIR - HIVER,ETE

     

    AVENIR

     

    Avenir caché                                                                        

    Avenir muet,

    Avenir morose

    Avenir couvert de doutes

    Avenir incertain 

    Comme le temps de demain

    Avenir improbable

    Avenir flou comme un chemin de brume

    Avenir qui consume ma vie

    Avenir tel un nuage gris

    Avenir pâle comme une photo ratée

    Avenir compte à rebours effrayant

    Avenir noir comme la nuit

    Avenir brouillard dangereux

    Avenir imprévisible

    Avenir inquiétant

     

    Je m'empresse de grandir

    Pour découvrir

    Ce que me réserve le destin.

     

    Avenir qui cherche la lumière

    Qui s'éclaire enfin

    Aux multiples chemins

    Avenir infini

    Dont je suis ébloui

    Avenir qui s'ouvre à moi

     

    Avenir qui cherche le bonheur

    Avenir qui court vers des jours meilleurs

     

     Demain , je ne serai peut-être plus là

    Finissons donc cette journée !

     

     

    Avenir qui brille comme une étoile

    Qui fait sonner les cloches

    Des droits de l'homme

    Qui brille comme un diamant

    Avenir lumineux comme un arc en ciel

    Limpide comme l'eau

    Etoilé comme un ciel d'été

    Avenir au sourire qui rassure

    Insouciant comme un enfant

    Avenir plein d'un espoir radieux

    Avenir sans misère

    Avenir nouveau chemin

     

     

    Avenir dont je ne sais rien

    Avenir où j'invente  chaque lendemain 

    Avenir qui me pose tant de questions

    Je vis ma vie à fond .

    A demain, mon destin !

     

    Hiver, Eté

     

    Avec vos larmes de blanc chagrin,

    Hiver, vous êtes un magicien !

     

    Votre neige sur mon balcon

    Se dépose en petits flocons;

     

    Hiver qui gèle nos allées

    Par vos pluies et vos vents glacés,

    Hiver qui faites mourir nos fleurs,

    Vous êtes un imposteur!

     

    Hiver nous ne vous aimons point !

    Hiver , vous n'êtes qu'un vilain !

     

    Par la fautes de vos frimats,

    Dans nos maisons , souffle l'air froid.

     

    Repartez, vous n'êtes que haine,

    Et ne venez pas, l'année prochaine!

     

    Eté, tu parais si charmant,

    Face à cet hiver embêtant .

     

    Eté, joyeux compagnon,

    Tu prends le soleil pour  ballon !

     

    Eté, quelle beauté !

    Que pourrions nous t'ajouter ?

     

    Eté, reste à jamais gravé !

    Hiver, allez dormir ailleurs !

     

    Classe de 5ème Soleil

     

    Lien permanent Catégories : Culture
  • JOURNAL DES PREMIERES L - EDITION INITIALE

    Quelques souvenirs de séjours [article de Gwénaëlle]

                Partir de chez soi est toujours difficile. Sans avoir 20 ans, j’ai déjà vécu dans trois pays différents. Brève présentation : tout d’abord le Canada, en Amérique du Nord, mais vraiment au nord (non, ce n’est pas les Ch’tis !). Puis l’Allemagne, notre voisin, dont la langue paraît si laide pour beaucoup (also). Et bien sûr, le point de départ, la France, mon pays natal, et mon lieu d’ancrage.

    Deux continents différents. Trois pays différents. Le Canada en Amérique. En Europe l’Allemagne. La France aussi. Vous connaissez déjà le climat d’ici (français). La Saxe, là où j’étais en Allemagne, est juste au-dessus de la République Tchèque, donc à l’est ; le temps y est très humide, et par conséquent souvent plus froid. C’est le climat continental, le pays étant bien dans les terres. Il peut donc y avoir de la neige dès novembre. Mais cela étant, l’été est quand même assez chaud !

                En Ontario, au Canada anglophone, on a l’été indien. C’est donc plus tard qu’en Europe et il dure plus longtemps, jusqu’à une période bien avancée en septembre. Cela est donc surprenant de passer en une semaine environ de la fin de l’été à 0° quelques kilomètres plus au nord, dans le Muskoka, le « vrai Canada », comme on se l’imagine (eh oui, 400 bornes, ce n’est rien !), sans monter en altitude ! Mais dès octobre, c’est parti pour l’hiver ! J’ai loupé la neige à une semaine près ! Il en tombe facilement une bonne couche, ce qui ne les gêne sûrement pas ! Ils restent chez eux  dès qu’ils sont rentrés du travail ou de l’école, qu’ils ne manqueraient jamais. Pour se rendre à l'école, ils utilisent de vieux schoolbus bringuebalant pour lesquels on ne croirait jamais qu’ils puissent faire un trajet tous les jours ! Car en effet, d’extérieurs, ils sont beaux avec leur peinture jaune ! Mais en vous asseyant dedans, particulièrement dans les places du fond, vous remarquerez que c’est les  montagnes russes ! (Il est à noter malheureusement que les autorités s’en sont aperçu et ont décidé de les changer…)

                Il fait donc plus froid que chez nous. Mais le Canada est si vaste que d’un rivage à l’autre, le climat est très varié. Il est d’ailleurs si vaste que le nombre d’heures de décalage d’un côté à l’autre est le même que celui de Toronto (capitale économique, et sûrement la ville la plus connue de ce pays) à la France, c’est-à-dire 8 heures ! En revanche, il n’y a pas de décalage horaire avec l’Allemagne !

                En Allemagne, j’étais dans la famille d’Elisabeth - ma correspondante via l'échange scolaire-, qui m’a très bien accueillie, et ça n’a pas été trop dur de trouver mes marques. Au contraire, au Canada, où j’étais dans la famille d’Esprit, j’ai eu pas mal de surprises. Déjà, pour partir, il avait fallu que je présente un dossier ; celui de ma correspondante correspondait au mien. Arrivée là-bas, j’ai découvert que nous n’avions absolument pas la même mentalité, nous Français, que les Canadiens ; ainsi, alors que nous avions utilisé les mêmes mots pour nous décrire, ma correspondante et moi, nous étions très différentes ! J’en ai parlé avec d’autres Français partis avec le même organisme et qui avaient eu la même expérience que moi. Néanmoins, le « matchage », ainsi que mon organisme l’appelait, des familles, était assez bien réussi, si l'on exceptait ma correspondante. Dans mon cas, tout s’est pourtant très bien passé ; ce fut d'ailleurs le cas pour la plupart, mais certaines personnes parties avec moi ont eu quelques problèmes avec leur correspondant.

    En Allemagne, les gens sont comme nous (quoique moins râleurs, non ?). Mêmes origines donc (en gros).  Mais les vrais Canadiens étaient autrefois amérindiens (d’où le nom du pays qui est un mot de ce peuple : village qui se disait « kanata » selon les Iroquois ou Inuits. Ceux-ci ont été colonisés, notamment par des Allemands (et on peut voir ces populations allemandes qui ont décidé de garder leurs racines, donc leur langue, et les coutumes qui étaient les leurs lorsqu'ils débarquèrent, refusant toujours l’électricité, tout comme les Amish ; mais au Canada on les appelle les Mennonites !), et bien sûr les Français et les Anglais. Aujourd’hui, le Canada est un pays où l’immigration bat son plein, et la population est variée. Ainsi, dans la classe où j’étais quand je suis allée à l’école, les gens venaient de partout dans le monde, et certains avaient encore de forts accents, comme Georgia, arrivée l’année précédente d’Angleterre, ou Julian, qui venait d’Amérique du Sud. Ma famille canadienne, elle, était moitié française, moitié irlandaise.

    Ainsi, vous avez une première impression de ces pays. Maintenant, dans la vie quotidienne, c’est autre chose ! Pour ce qui est de la langue, commençons par l’Allemand, pas très beau mais pas si terrible que ça finalement, bien prononcé par une personne du cru. Le Canada, donc l’Anglais, en permanence, ça donne une bonne réserve de pastilles pour la gorge à prendre tous les jours pour ma part ! La prononciation est tellement différente…

                J’ai eu un peu de mal avec l’Anglais au départ, à cause de deux choses : on nous apprend en France « la langue de Shakespeare », donc l’Anglais d’Angleterre. Or l’Anglais américain est très différent, beaucoup plus cool. Ensuite, j’ai découvert que même le meilleur professeur d’Anglais ne pourrait nous faire prendre un accent à peu près compréhensible pour des gens d’Amérique du Nord. Ainsi, j’ai eu du mal à m’intégrer avec certains élèves de l’école, qui ne voulaient pas faire l’effort d’essayer de me comprendre et, du coup, m’ignoraient. Heureusement, j’ai vite pris l’accent, et ai été très bien accueillie par la suite !

                Pour l’Allemand, la langue a une prononciation beaucoup plus facile pour un Français, ce qui fait que je n’ai pas rencontré de problème ; en revanche, j’ai beaucoup moins pris l’accent.

    J’ai pu remarquer qu’on a tous des tics de langage : si nous aimons bien les hee en France, pour les Allemands, c’est l’équivalent de leur ALSO. Mais les Canadiens ne sont pas en reste, plaçant des mots comme never mind à toutes les sauces (pourtant on pourrait croire que ce n’est pas facile de placer partout : «  non, ce n’est rien, ne t’en fais pas ») !

    Pour ce qui est des repas, ce sont des pique-niques tous les midis (lunch en Anglais, Frühstuck en Allemand). Les Allemands ne prennent pas de petit-déjeuner - d’où le nom de leur pique-nique-, un gros repas en rentrant de l’école, et seulement du pain le soir (repas qui s’appelle « Abendbrot » : pain du soir selon la traduction littérale) traditionnellement, mais cela commence à s’oublier, et reste seulement un peu à l’est. Voici la recette pour ne pas grossir selon eux.

                Les Canadiens ont des repas qui se rapprochent davantage des nôtres, mis à part que ça ne les dérange absolument pas de manger le repas à 5h du soir.

    Chaque pays a des spécialités culinaires, eux sont fous de SIROP D’ERABLE, en particulier sur de bonnes pancakes faites maison ! Ils changent de temps en temps pour des bagels, pain brioché très consistant en forme de cercle, souvent parfumés ! Ou pour les milk-shakes, plus américain, comme le reste de leur alimentation ! Ils apprécient d’ailleurs particulièrement d’aller se servir au drive-in des fast-foods, comme Tim Hortons, leur fast-food national.

                Les Allemands, quant à eux, ne font pas un repas sans PATATES. A toutes les sauces, de toutes les manières possibles ! Ils vont même jusqu’à les recomposer en quelque sorte, créant la fameuse Klöβe. Ils aiment aussi beaucoup les viandes en sauce, comme la Gulasch (qui est originaire de Thüringen, en Allemagne donc, contrairement aux idées reçues).

                Il n’y a donc qu’en France qu’on a des traditions culinaires aussi importantes et aussi variées. (Ne m’accusez pas de chauvinisme).

                Puis il y a les fêtes, car cela, c’est universel ! Ainsi, j’ai pu remarquer que les bals tels que nous les connaissons ici n’ont pas d’équivalents, car en Allemagne comme au Canada, un bal signifie tenue de soirée exigée et c’est en général pour fêter un diplôme, comme les fameux bals de promotion - donc très rares -, que toute école qui se respecte organise. Pour les boîtes, c’est partout pareil (il suffit de parler de discothèque, tout le monde comprend).

                Enfin, il y a les fêtes traditionnelles, comme la fameuse Oktoberfest en Allemagne (c'est-à-dire la fête de la bière à Munich), car la réputation n’est pas usurpée, l’Allemagne est bien le pays de la bière. Avec des mélanges parfois incongrus, comme de la bière au Coca-Cola. Au Canada, de telles traditions ne m’ont pas marquée.

                Cependant j’ai pu remarquer que partout, le sport était un événement comme chez nous. Ainsi, j’étais au Canada pendant les JO de 2008, et je peux vous assurer que cela primait sur toutes les autres informations, de même que la coupe du monde de foot de cette année en Allemagne, la fameuse WM (pour « Weltmeisterschaft »), dont beaucoup d’Allemands ne manqueraient un match pour rien au monde, allant même pour certains jusqu’à voir tous les matchs sur écran géant avec toutes les villes aux alentours.

     

                Finalement, tant de particularités ne m’ont pas déçue, et après être partie au Canada avec l’organisme l’OSEF, et en Allemagne avec le programme Brigitte Sauzay, j’ai ressenti une seule déception, ne pas pouvoir y rester un peu plus, car il me reste encore tant de choses à voir, et maintenant tant d’amis à retrouver.

     

    Différents types d’école

                En ce qui concerne les écoles, j’ai pu tester trois systèmes scolaires très différents.

    Je vous présente mes premières impressions : je suis au Canada, nous sommes le 2 septembre 2008, et je vois mon école pour la première fois, il est 9h du matin, heure de début des cours. Les préfabriqués me sautent aux yeux. L’école a pris tellement d’importance, bien qu’ayant été construite il y a deux ans seulement, qu’il n’y a déjà plus de place et il manque actuellement 11 classes : d’où ces cabanes qui contiennent chacune une salle. Cette école est une école bilingue Français-Anglais, ce qui est courant ici. On a trois types d'écoles : soit françaises,  soit anglaises, soit comme celle-ci (en revanche, les programmes sont identiques dans toutes).

                On me place dans la 8ème classe (après quelques péripéties). C’est l’équivalent de la 4ème car, après cette classe, on change d’école et on passe en Highschool (or ma correspondante a un an de moins que moi). Là, je découvre un professeur principal très gentil, toujours à l’écoute des élèves, avec pour maître-mot de faire réagir ceux-ci, grâce à de nombreux débats notamment, comme tous les autres professeurs. Ils utilisent pour cela tous les moyens technologiques en leur possession, dont des tableaux interactifs (il y en a dans toutes les classes), un ordinateur portable par élève (30 sont affectés à un niveau et ils tournent entre les deux classes), la télévision dans chaque classe. J’ai des matières variées car ici, le but est de faire découvrir le plus de matières possibles aux élèves ! Ainsi, chaque élève apprend un instrument de musique. Tout est très ludique. Chaque élève a son casier. L’école place très haut le respect et, dans ce cadre-là, on parle beaucoup de l’intimidation, de la discrimination.

                J’ai deux pauses (l'une à 10h30 de 15 min pour manger la moitié de mon sandwich et l’autre à 12h40 de même). Puis l'après-midi, à 14h, tous les élèves rentrent chez eux, à part ceux qui prennent des cours de sport en plus de ceux organisés dans l’emploi du temps, ce pour faire de la compétition. Souvent, les élèves ont de longs trajets de buss; j’ai 1h de trajet chaque matin et de même le soir.

    En Allemagne, les cours commencent à 7h30 en Saxe (ce qui me fait me lever très tôt le matin, pour aller en voiture à l’arrêt de bus) ; chaque cours dure 45 min, et ils finissent à toute heure, au plus tard à 15h, heure de fermeture de l’école (très peu d’élèves sont encore là, la plupart finissent 2h plus tôt). Il y a relativement peu de pauses, avec 5 min d’intercours et une pause de 15 min à 9h05 puis une autre de 30 min à 11h45. Durant ces pauses, on peut manger (certains vont à la cantine, mais c’est assez rare, la plupart préfère la petite boutique de  l’école  pour s’acheter des beignets, pizzas, gâteaux,…).

                Ici, en cours, je peux boire, et même manger, sans me faire réprimander. De même, l’ambiance est beaucoup plus amicale qu’en France avec le professeur. Ainsi, échanger avec lui est fréquent, et si je parle discrètement pendant son cours, je ne me ferais que rarement reprendre (cela dépend bien sûr du professeur). Néanmoins, ce n’est pas trop gênant, car les élèves ont très peur d'obtenir de mauvais résultats à leurs interrogations et à leur Abitur plus tard (l’équivalent du Baccalauréat). En effet, les élèves qui sont dans cette école, un Gymnasium, ont déjà été triés, et les moins bons d’entre eux sont depuis longtemps dans une école à voie plus professionnelle (tout cela se fait en primaire).

     

                Après ces deux présentations, vous remarquerez sans doute que les deux voyages ont pour moi été des expériences intéressantes. Vous pouvez pourtant le constater, le Canada  m’a beaucoup plus marquée que l’Allemagne qui est semblable à la France.

     

    Percy Jackson ou le Voleur de Foudre [article de Mylène]

    Un jeune homme découvre qu’il est le descendant d’un dieu grec et s’embarque, avec l’aide d’un satyre et de la fille d’Athéna, dans une dangereuse aventure pour résoudre une guerre entre dieux dont il est accusé d’être à l’origine. Sur sa route, il devra affronter une horde d’ennemis mythologiques bien décidés à l’arrêter.

    La mythologie respectée.

                Le film commence sur une sortie spectaculaire des eaux effectuée par Poséidon ; on le voit se transformer en citadin banal, ni vu ni connu. Il rejoint son frère Zeus tout en haut d’un gratte-ciel ; ainsi,  l'on découvre l’entrée de l’Olympe sur la Terre.

                Sur l’Olympe vivent en permanence douze dieux. Parmi les plus connus et ceux qui ont le plus de pouvoir, on compte : Zeus (c’est le dieu des dieux, d’une part car il a vaincu son père Chronos, sauvant ses douze frères et sœurs, et parce qu’il détient l’éclair de foudre, ce qui lui confère des pouvoirs supérieurs à ceux de tous ses frères réunis. Il est officiellement l’époux d'Héra, sa sœur, mais il a de nombreuses maîtresses, tant mortelles qu'immortelles, ce qui explique qu'il y ait tant de demi-dieux issus de Zeus). Le second est Poséidon (il règne sur les mers, souvent représenté en vieillard barbu, mais vaillant, armé de son tridentL le film n’a gardé que la part vaillante des représentations de Poséidon). Le dernier est Hadès (dieu des enfers, il épousa Perséphone, qu’il déroba à sa mère Déméter l'une de ses sœurs). Les neuf autres dieux sont moins connus bien qu’ils aient chacun leur place dans la mythologie ; le film leur confère que de petits rôles.

                Parmi les nombreuses histoires qui jalonnent la mythologie, on peut citer celle des Lotophages qui nourrisent les voyageurs de fleurs de Lotus ; cela les rend heureux et leur fait tout oublier ; ainsi ils perdent la notion du temps et ne reviennent plus jamais chez eux. On connait aussi assez bien le mythe des demi-dieux, enfants ayant pour parents un ou une mortelle et une divinité, car Zeus a eu de nombreuses conquêtes et beaucoup de descendants sur terre. Persé est le plus connu car c’est le seul demi-dieu à avoir eu une fin heureuse : en effet les dieux craignaient fortement ces rejetons et préféraient éviter leur existence…

                Parmi les lieux les plus connus de la mythologie grecque, on noteUn jeune homme découvre qu’il est le descendant d’un dieu grec et s’embarque, avec l’aide d’un satyre et de la fille d’Athéna, dans une dangereuse aventure pour résoudre une guerre entre dieux dont il est accusé d’être à l’origine. Sur sa route, il devra affronter une horde d’ennemis mythologiques bien décidés à l’arrêter.

    La part de fantaisie

            Le film, malgré un réel effort pour ressembler à la mythologie, garde une grande part de fantaisie, notamment pour bénéficier de la plus grande audience auprès d'un public jeune notamment.

    Chez les Grecs, les demi-dieux n’ont qu’une petite place, on privilégie les dieux eux- mêmes.. Seul Percée est connu, quoique seulement pour les amateurs de mythologie. Ici le film donne à ces demi-dieux un grand rôle, puisque le personnage éponyme et héros est le fils de Poséidon. Il doit absolument retrouver l’éclair de foudre, qu'on l'accuse d'avoir volé, car sinon les dieux de l'Olympe entreront en guerre. L’éclair de foudre a été subtilisé par un demi-dieu pour prendre le pouvoir, afin que l’ancienne génération laisse place à une nouvelle.

    La mythologie est entièrement revisitée pour être plus moderne et coller à notre « monde ». Ainsi, l’histoire des Lotophages se déroule dans un casino, qui garde précieusement ses clients grâce aux mêmes fleurs de Lotus. Les fameuses chaussures d’Hermès, le messager des dieux, se retrouvent être des Converses. Les furies deviennent des institutrices, le directeur d’un musée est en fait un centaure, alors que rarement les créatures mythiques ne s’aventurent si prés des Hommes.

    Toujours dans un but lucratif et pour coller à notre société, le film nous rend une version très « américanisée » des aventures mythique de notre héros ; ainsi un Ipod sauve Percy du regard pétrifiant de la Méduse. Tout sombre également dans la démesure. Rien  n'imest possible dans ce film, et l'on connaît d’avance la fin, même si les aventures entre temps peuvent nous surprendre par la revisitation qui s'opère.

     

    Messages subliminaux :

    Ce film met le doigt sur les dysfonctionnements de notre société, qui se caractérise par  une course à la consommation ; la culture y laisse place à un désir de possession effréné. On sent apparaître un monde matérialiste comme le montre la présence de nombreux objets  aux marques connues (dont l'Ipd dont nous avons déjà parlé... Si les victimes avaient su cela plus tôt !!!...)

    La discrimination a aussi une grande place dans ce tournage : en effet, les demi-dieux sont parqués dans un camp. Enfermés loin de l’humanité dans le fin fond d’une forêt, comme le furent les Juifs lors de l’Occupation. De plus dans ce camp tous les « serviteurs » sont noirs, comme les meilleurs amis qui exécutent tous les ordres de Percy Jackson. De plus Grover, le meilleur ami noir, n’a que le second rôle, celui du satyre, créature qui passait son temps à chanter et à poursuivre les nymphes de ses assiduités, et revêt donc une importance moindre dans la mythologie.

    Mais malgré tout cela, ce film est fortement plébiscité par les jeunes, car il est proche d’eux et chaque fois que l’apport culturel est trop important, on ravive leur intérêt à gros coups de publicité et d’effet spéciaux.

     

    Par conséquent, ce film est une œuvre facile à voir, qui ne requiert aucune connaissance préalable ; elle vous permet juste de passer un moment agréable, si vous n’êtes bien sûr pas trop exigeant sur la qualité et que vous avez 2h02 vacantes dans votre emploi du temps...

     

  • 5ème - VISITE DE L’ABBAYE BENEDICTINE

    P1030952.JPGLes 3 classes de 5ème ont pu, chacune à leur tour, passer  2 heures  dans le magnifique cadre de l’abbaye bénédictine de Charlieu afin de mieux comprendre la vie monastique  qu’ils ont étudiée en cours d’Histoire.

    Au détour d’un pilier un calice,  sous un porche une écuelle, près d’une porte, une coquille St Jacques et un bâton de pèlerin, leur ont permis d’évoquer  la vie d’un monastère au Moyen Age de façon vivante et illustrée de nombreuses anecdotes : ils savent maintenant que le castor était, à cette époque, classé dans la catégorie des poissons !  que les gens buvaient  très peu d’eau (rarement potable) mais lui préféraient  un vin  non fermenté ,  épicé et sucré! Que les moines dormaient tout habillés pour ne pas perdre de temps, la nuit, pour aller prier dans l’église !...

    Malgré le froid et la pluie pour certains,  les élèves sont revenus ravis des ces visites car comment mieux appréhender et comprendre le passé que de le faire revivre ! P1030958.JPG

     

     

  • PLAISIR DE LIRE... ET DE RELIER

    P1070188a.jpgJeudi 21 octobre, les élèves de cinquième ont fait la connaissance de Philippe Jansana, relieur à Saint-Denis de Cabanne.

    Dans le cadre de leur première séquence centrée sur la lecture, ils ont découvert un métier du livre en voie de disparition ; il reste aujourd’hui en France pas plus de cinq cents relieurs.

    Philippe Jansana est un homme passionné par son métier qui a su captiver les élèves. Devant leurs yeux ébahis, il a rénové des livres abîmés du CDI, rappelant combien il est important de manipuler avec soin les ouvrages. Puis, tout en répondant aux questions, il a expliqué les différentes facettes de sa profession, les différentes étapes de fabrication d’une reliure, de la consolidation à l’ornement de la couverture. Et des reliures superbes, il y en avait ce jour-là au CDI qu’elles soient un mélange de cuir et de papier marbré ou en cuir gratté et incrusté. La reliure superbe de Jonathan Livingston le goéland a suscité bien des regards admiratifs. En faisant circuler des cuirs d’autruche, de buffle, de python, de grand lézard, que les élèves ont observés religieusement, il a expliqué que si les modes de reliure ont changé, la technique, elle, est immuable depuis le XVIIème siècle !P1070192a.jpg

    De l’avis de tous, cette rencontre a été une vraie réussite : Philippe Jansana a su transmettre la passion de son métier, le goût du travail artisanal et le plaisir de travailler de belles matières. Nul doute qu’il recevra bientôt dans son atelier la visite d’élèves accompagnés de leur famille.P1070189a.jpg

     

    Lien permanent Catégories : Culture
  • Poésie à l'honneur à Montrond les Bains

    P1060312a.jpgNos élèves de 5ème étaient à l'honneur ce dimache matin. Les 1er et 2ème prix leur ont été remis à l'occasion d'une cérémonie au cours de laquelle se côtoyaient textes et musique. Une lecture par leurs auteurs des textes primés était offerte à l'auditoire qui a pu apprécier l'interprétation de Manuela Olteanu, violoniste stéphanoise d'origine roumaine. Son talent a ajouté à l'émotion suscitée par le talent des poétes. Anna, Anastasia, Jessica et François représentaient leurs classes à cette remise.P1060314a.jpg

    Textes primés :

     

    Les mots doux

    Qui nous faisaient du bien

    Quand on était petit

    Deviennent rares

    Quand on grandit!

    Ces mots doux

    Gardez-les nous !

    On en a envie

    On s'en souvient

    On en a besoin

    Toute notre vie !

     

    Mon minou

    Mon poupou

    Mon p'tit loup

    Mon p'tit Bilou

    Mon piou piou

    Mon loulou

    Mon bijou

    Mon doudou

    Mon chou-chou

     

    Mon p'tit soldat

    Mon Stéphanois

    Mon p'tit chat

    Ma truffe en chocolat

     

    Mon chaton

    Mon ourson

    Mon hérisson

    Mon p'tit bichon

    Mon moucheron

     

    Ma princesse des îles

    Parfumée à la vanille

     

    Les mots doux, preuves d'amour

    On les apprécie toujours

    Ils nous font aller de l'avant

                                                                                En nous rendant plus confiant

    EAU

     

    Eau pure

    Eau vitale

    Eau glacée, eau solide

    Eau calme, eau plate

    Eau magique

    Eau déchaînée comme la colère des hommes,

    Eau sans frontières

    Eau muette comme une carpe

    Eau aveugle, eau transparente

    Eau imaginaire

     

    Je marche, je cours,

    Je mets mes palmes, je plonge vers vos mystères

     Je nage.

     

    Eau polluée et sans joie

    Eau étouffée par les algues

    Eau dégoûtée par son triste sort

    Eau sourde, Eau troublée

    Eau que l'on ne boira jamais,

     

    Jettons nous à l'eau pour la sauver !

     

     

    Eau vivante, Eau joyeuse

    Eau irremplaçable

    Eau silencieuse, eau immobile

    Eau qui rugit contre les récifs

    Eau salée comme une soupe

    Eau bavarde, eau agitée

    Eau affectueuse et cachée

    Eau galopante comme un cheval

     

    J'arrose mon jardin

    Avec le seau délicatement remonté du puits,

    Et je dis :

     

    Luttons contre la pollution !

    Trouvons des solutions

    Pour les générations futures,

    Battons nous pour la nature !

     

    Avec les « sans »      

     

    Il y a le nombre cent

    Et ceux qui n'en ont pas autant :

     

    Les sans papiers

    Les sans abri

    Les sans famille

    Les sans emploi

    Les sans toit

    Les sans argent

    Les sans parents

    Les sans savoir

    Les sans espoir

    Les sans école

    Les sans paroles

     

    Tous ces « sans »

    Et ils sont plus de cent

    Deux cent soixante seize

    exactement

    Leur vie n'a guère de sens

    Ils vont nous trouver

    Sans coeur et sans pitié

     

    Face à ces « sans »

    On se sent impuissant

    On se fait du mauvais sang

     

    Car, à Calais, accablés,

    Les 276 de la Jungle

    Ont été déménagés

    Maintenant ils n'ont plus rien

    Ils sont sans droits

    Ils n'ont pas le choix

     

    Ce pays des « sans »,

    C'est le nôtre,

    C'est la France

    Des sans culottes

    Celle qui a proclamé

    La Déclaration

    des droits de l'homme,

    Celle qui a signé

    La Convention

    des droits de l'enfant,

    Il y a juste 20 ans.

     

     

    Lien permanent Catégories : Culture
  • ANIMATEURS EN HERBE... SUR CACTUS

    P1060298.JPGCertains de nos élèves, accompagnés par Me Raynaud, ont participé à l'émission de Pierre Thévenin sur Radio CACTUS (92.2 Mhz) samedi 5 juin après-midi.

    Outre la découverte des rouages d'un studio radiophonique, cette participation a été l'occasion d'évoquer les nombreuses actions culturelles menées dans leur niveau de classe : concours de poésie, comédie musicale (Les Misérables).

    Lucie a même interprété un extrait musical en direct et a cappella.

    Merci à Pierre Thévenin pour son accueil et l'intérêt qu'il porte à la culture et à son rayonnement auprès des jeunes.

    Lien permanent Catégories : Culture
  • Des « NostraDamiens » à Venise: Sea, Sun and Museums !

    P1010072.JPGLes élèves de Seconde arrivent à Venise le mardi 6 avril au matin, après avoir roulé toute la nuit et peu dormi.

    Dès notre arrivée, nous embarquons sur un vaporetto pour visiter Burano (l'île de la dentelle), puis Murano (l'île des verreries). L'après-midi, des guides nous font visiter les passages secrets du Palais des Doges et découvrir son histoire. En fin de journée, nous rejoignons le car en vaporetto et c'est affamés que nous prenons la direction de l'hôtel. La soirée se passe dans la bonne humeur, malgré nos appétits à peine rassasiés.

    Mercredi matin, nous nous rendons au musée d'art contemporain (le palais Grassi) que nous avons particulièrement apprécié et après le pique-nique sur la place San Federico nous partons pour le musée Dell' Academia où les élèves de l'option Arts Plastiques présentent de nombreux tableaux. Après le repas du soir, nous sommes autorisés à nous rendre à la plage où certains participent à un ballon prisonnier tandis que d'autres font une « tomate » avec monsieur Hyvernat.

    Le jeudi, nous visitons le quartier du Cannaregio, l'exposition du palais du Cad'Oro, le musée Peggy Guggenheim, l'église Santa Maria de la Salute, le pont du Rialto (tout en faisant les boutiques) et c'est sans l'aide de nos accompagnateurs que nous devons retrouver notre chemin jusqu'à la place Saint Marc près de laquelle se trouve le restaurant où nous allons manger une pizza et un Tiramisu. Guidés par nos estomacs, nous sommes tous arrivés à bon port! C'est attablé à ce restaurant que Billy nous offre un spectacle comique en offrant une rose aux passants.

    Avec regrets, nous avons dû retrouver le car et la route de Charlieu.

     

    Ce voyage riche en visites variées a été apprécié par tous et nous a permis de mieux nous connaître les uns les autres.

     

    Des élèves de seconde

    Lien permanent Catégories : Culture
  • Première Guerre Mondiale - Expo

    IMG_0183.jpgIMG_0181.jpgLes élèves de 3ème ont pu bénéficier d’une immersion dans le temps, puisque - en pleine étude de la Première guerre mondiale en cours d’Histoire – ils ont visité la très intéressante exposition  du musée de Charlieu « 1914-1918 la Loire au service des blessés », organisée par le Société des Amis de Charlieu.

    Ils ont ainsi pris conscience de l’impact de la Grande Guerre sur les populations civiles  et  dans des lieux qu’ils connaissent bien : Saint Gildas, le Château de Gatelier, le lycée Jules Ferry de Roanne qui ont servi d’hôpitaux  temporaires.

    Grâce à des mannequins et à des reconstitutions de scènes  très évocatrices, les jeunes ont  aussi côtoyé les « poilus »  et leur uniforme si peu adapté à une guerre aussi meurtrière.

    Enfin grâce au tableau de  Christian-Henri ROULLIER -également auteur du monument aux morts de Charlieu-  ils ont  constaté, une fois de plus, les liens étroits qui existent entre l’art et l’histoire.

    Une bonne manière donc pour les élèves de compléter ou d’illustrer leur cours où le passé peut se faire une place dans un monde parfois si coupé de la réalité.

    N SOUCHON

    Lien permanent Catégories : Culture
  • SECONDES A VENISE

    doges.JPGVoyage des Secondes à Venise du 3/05/2009 au 7/05/2009GROUPE.JPG


    Du dimanche 3 mai au jeudi 7 mai, les élèves de Seconde ont été à la rencontre de Venise et de ses merveilles. Avec ce voyage ils ont découvert la galerie de l’Academia et le musée Guggenheim d’art moderne, que les élève d’arts plastiques avaient étudié pour présenter certaines œuvres à leur camarades. Ils ont aussi pu apprécier Burano et ses maisons colorées, puis se balader sur l’ île de Murano et voir ses nombreuses verreries.

    Les temps libres des élèves leur ont permis d’explorer les nombreuses rues de Venise, et de revenir la tête pleins de souvenirs.

    Programme du 3/05/2009 au 7/05/2009 :


    -Le dimanche 3 mai : Départ de Charlieu en car vers 19h30.


    -Le lundi 4 mai : arrivée en Italie le matin, puis vaporetto pour aller à Venise, et temps libre avec pique nique. Ensuite à 14h00, visite guidée de la basilique St Marc, et du palais des Doges. Vaporetto, et retour à l’hôtel vers 18h30. Installation dans les chambres et dîner vers 20h00.


    -Le mardi 5 mai : déjeuner à 7h00, puis vaporetto pour aller à Venise, et ensuite visite de l’Academia et temps libre avec pique nique. L’après-midi, visite du quartier juif du Cannaregio et retour à l’hôtel vers 18h30. Dîner vers 20h00, puis sortie à la plage, qui est à 50 m de l’hôtel.


    -Le mercredi 6 mai : déjeuner à 7h00, puis départ en vaporetto pour les ’îles de Burano et de Murano avec ses verreries. Pique nique, puis vaporetto, pour aller à Venise visiter le musée Guggenheim. Repas dans un petit restaurant, puis vaporetto et départ en car pour Charlieu.


    -Le jeudi 7 mai : Arrivée à Charlieu vers 11h00VUE CANAL.JPG

    Lien permanent Catégories : Culture