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Culture

  • LES ELEVES DE NOTRE-DAME A LA FETE DE LA SCIENCE DE SAINT-ETIENNE

     

                    Ce jeudi onze octobre, les élèves des classes de Première du Lycée Notre-Dame ont participé, comme chaque année, à la Fête de la Science à l'Université de Saint-Etienne.

                    Le matin, à la Bibliothèque Universitaire du site Tréfilerie, on leur avait concocté un parcours bien spécifique : tandis que les Littéraires et les Economistes assistaient à une conférence sur Marc Michel Rey, un libraire d'Amsterdam qui publia les textes subversifs des philosophes des Lumières, les Scientifiques faisaient connaissance, eux, avec la correspondance du jésuite Mattéo Ricci, parti à la découverte de la Chine à l'époque de la Renaissance. C'était pour tous l'occasion de découvrir comment des chercheurs, venus d'horizons variés, parvenaient, grâce à leur travail acharné, à publier des textes méconnus et à les livrer au grand public via le  numérique. En parallèle, leur était proposé un parcours ludique à travers les espaces de la Bibliothèque, à la découverte d'indices qui devaient leur permettre de reconstituer la mappemonde dessinée par ce même Mattéo Ricci.

                    L'après-midi, sur le site de la Métare, ils ont eu l'occasion de se frotter à d'autres formes de sciences : chimie via les parfums, géologie avec les roches des îles Kerguelen, neuro-bioéthique avec les signes de reconnaissance des primates, et notamment les pleurs des bébés pour les 1ères L/ES. Les 1ères S, quant à eux, se sont intéressés aux plastiques et à leur recyclage, ainsi qu'aux énigmes en mathématiques. Ce furent donc des parcours adaptés à leur série d'origine, et qui leur permirent de donner un autre visage aux Sciences.

                    Une journée réussie, riche en enseignements, qui sera réinvestie tout au long de l'année dans les différentes disciplines ! Et surtout, l'opportunité pour chacun de voir que sciences et disciplines littéraires sont complémentaires ! Enfin, certains auront sans doute découvert des métiers nouveaux, qui peut-être leur donneront l'envie de faire des études dans ces filières...

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  • LES LITTERAIRES DU LYCEE NOTRE-DAME AUX ASSISES INTERNATIONALES DU ROMAN

    Comme chaque année depuis neuf ans, les Littéraires de Notre-Dame ont participé aux Assises Internationales du Roman.

     

    Après avoir travaillé pendant plus d'un trimestre sur l'oeuvre d'Elena Lappin, What Language do I dream in, dans le cadre des cours de Lettres, Anglais, Histoire-Géographie et Littérature et Société, les élèves ont pu apprendre à connaître cette écrivaine, tour à tour philologue et enseignante, éditrice, journaliste, au parcours extraordinaire, puisque la famille à laquelle elle appartient a connu tous les événements majeurs du XXè siècle. Juive, une partie de la famille fuit en effet les pogroms de Russie, se retrouve aux USA mais n'y découvre pas la liberté et le bonheur escomptés. C'est alors le retour en URSS pour le grand-père, qui intègre les Services Secrets Soviétiques.

     

    Quant à Elena, elle connaît, enfant, l'URSS où elle naît en 1954, la Tchécoslovaquie où elle vit jusqu'à l'adolescence. Mais, suite à la répression sanglante du Printemps de Prague, ses parents émigrent en Allemagne de l'Ouest, à la recherche de la liberté que ces deux traducteurs internationaux plébiscitent avant toute chose. Elle décide ensuite de poursuivre des études en Israël, où elle rencontre son mari, Juif d'origine canadienne. Ils vivront au Canada, aux USA, pour finir par se fixer en Angleterre, pays qu'elle affectionne tout particulièrement, dont elle a adopté la langue, et où elle aimerait bien demeurer, malgré un époux qui, selon ses dires, a la bougeotte. C'était déjà un parcours bien mouvementé... mais qui ne s'est pas arrêté là. En 2008, elle reçoit un coup de fil de quelqu'un qui se prétend son oncle. Il lui annonce, de but en blanc, qu'elle n'est pas la fille de celui qu'elle considère comme son père depuis toujours, mais d'un autre homme, qui fut jadis l'amant de sa mère, mais l'abandonna, parce qu'il ne pouvait pas l'élever et la protéger. De quoi retourner n'importe qui d'autre ! Mais Elena va se lancer, telle une détective, sur les traces de cette famille qui lui tombe du ciel, pour en savoir un peu plus sur sa propre identité.

     

    Et la saga familiale qu'elle relate dans son autobiographie balaie les événements majeurs qui ont agité le XXè siècle, de l'Europe aux USA en passant par la Chine, des génocides arménien et juif, à  la guerre froide, la chute du mur de Berlin... entre autres ! Un vrai livre d'Histoire internationale !

     

    Avec un naturel confondant, cette femme au caractère bien trempé, a répondu vendredi aux questions des élèves posées en Français, et parfaitement comprises par cette polyglotte enthousiaste. Mais c'est en Anglais qu'elle y a répondu, aussitôt traduite par Isabelle Dujet, associée depuis de nombreuses années à l'événement, et que les élèves connaissent bien, puisque c'était, pour bon nombre d'entre eux, leur troisième participation à cette manifestation.

     

    Après cette séance de questions/réponses organisée à la Médiathèque de Roanne vendredi, c'est aux Subsistances, à Lyon, dimanche en fin d'après-midi,  que les mêmes ont retrouvé autour d'une Table ronde consacrée au thème "Ecrire dans plusieurs Langues", Elena Lappin, Miguel Bonnefoy - qu'ils avaient déjà eu l'occasion de rencontrer à Charlieu en octobre - et Luba Jurgenson, universitaire d'origine russe. Après la lecture émouvante de deux textes écrits par des enfants réfugiés d'Irak, le débat entre les trois auteurs et la journaliste Catherine Fruchon-Toussaint, de RFI, fut animé et passionnant. Que du bonheur donc pour nos jeunes Littéraires, qui furent d'ailleurs rejoints à Lyon par d'anciens élèves de Notre-Dame, qui avaient assisté aux précédentes éditions des Assises, et y étaient restés fidèles...

     

    Il est à noter que la participation à cette manifestation a été financée par la Région et aussi, pour partie, par l'APEL (Association des Parents d'Elèves). C'est donc la culture offerte à tous ceux qui ont envie d'apprendre. Et à Notre-Dame, on possède un goût très prononcé pour les différentes formes d'art, avec un programme varié proposé à tous les volontaires.

     

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  • Les élèves de Notre-Dame vont monter sur scène

    presse.jpgLa Tribune - Le Progrès

     

    "Jeudi, les répétitions des deux groupes de l'atelier théâtre battent leur plein au collège-lycée Notre-Dame. Les dates de spectacles approchent en effet à grands pas et tous ont à cœur de montrer le travail de toute une année scolaire.

     

    Les élèves de 6ème sont répartis dans deux ateliers et ils sont encadrés par Blandine BERRODIER et Jean-Luc FAYARD. Quatre autres ateliers concernent les élèves de la 5ème à la terminale, encadrés par Nathalie SOUCHON, Audrey LONGERE, Jean-luc FAYARD, Emmanuel MONTERYMARD et Marie-Laure ARCHER avec le groupe des enfants intellectuellement précoces, ce qui permettra à plus de 60 élèves de monter sur la scène de la salle de spectacle de la place Saint-Philibert.

     

    'Le thème de cette année est les vacances et chaque groupe présentera sa propre création qui laisse une large part à l'improvisation, le but principal demeurant de se faire plaisir et de s'exprimer. Alors, venez les encourager !', explique Jean-Luc FAYARD. L'APEL (Association de parents d'élèves) est elle aussi de la partie et gère les permanences pour la billetterie directement à Notre-Dame, puis sur place lors des deux soirs des représentations, proposant également gâteaux et boissons à l'entracte.

     

    Représentations : vendredi 25 mai et samedi 26 mai, 20h, théâtre Saint-Philibert

    Tarifs : adultes 6 euros, 3 euros pour les moins de 14 ans"

     

     

    Les élèves de Notre-Dame vont monter sur scène

     

     

  • Notre-Dame lève le voile sur sa "Malle aux livres"

    IMG_20180504_151122_586.jpgBouillon de culture hier au menu de Notre-Dame, lors d'une pause-déjeuner dédiée à la « Malle aux livres », cet intriguant coffre vieilli aux allures de butin de corsaire qui trônait depuis déjà quelques temps dans le hall de l'établissement, à ceci près qu'il détient plus précieux trésor encore qu'un amas de parures défraîchies : la littérature, tout bonnement, livres et récits bouillonnants déposés là par de généreux volontaires, à renouveler et emprunter à l'envi tout au long de l'année.

     

    Un concept de partage d'ouvrages, d'échange désintéressé entre passionnés et dilettantes que nos secondes de Littérature et Société, micro en main, ont pris le parti d'incarner auprès des cadets et copains de lycée en présentant, dans la cour et tour à tour, leurs lectures « coups de coeur », ces livres enjôleurs qu'on ne referme jamais vraiment dont il a cependant fallu, cette fois, se défaire sans regret en les confiant symboliquement à cette malle insatiable, presque autant que les menottes impavides qui s'en sont ensuite saisi, alors que les aînés plus timides, assistaient en retrait au passage de relais.

     

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    Voilà qui n'aura toutefois pas empêché les plus téméraires des professeurs de monter à la tribune sans mystère ni chichi, pour dévoiler eux aussi quelques pans d'intimité brute, leurs plus beaux romans, de ceux qui ont bercé leurs jeunes années ou les accompagnent encore secrètement, joliment taiseux dans les besaces de cuir, promesses d'un plaisir fugace de récré, près de la machine à café. Car c'est un peu ça finalement, la « Malle aux livres » : raviver la candeur d'antan, les joies enfantines des moments d'égarement volés au fil de la journée, pour peu que l'on daigne s'abandonner, canaille, à la curiosité qui tenaille et plonger sans retenue dans les entrailles du coffre aux mille vertus !

     

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  • Séjour inoubliable pour les élèves de seconde de Notre-Dame

    presse.jpgLa Tribune - Le Progrès

     

    "Les 61 élèves de seconde du lycée Notre-Dame se sont rendus à Venise, accompagnés par six professeurs. Nelly PRAS, professeure d'italien et Dominique MARTIN, professeur de mathématiques, ont établi le programme de ce séjour. Les autres enseignants ont préparé leurs élèves dans leur matière : avec Cédric GUYON, professeur d'histoire-géographie, ils ont notamment travaillé la république de Venise.

     

    Elisabeth COLCOMBET, professeure d'arts plastiques, les a quant à elle préparés à la visite du palais Ca Pesaro et du musée Guggenheim, transformant ainsi ses élèves de l'option arts plastiques en véritables guides pour leurs camarades. Didier DUTOUR, professeur de sciences et vie de la terre, s'est pour sa part intéressé au musée d'histoire naturelle alors que Marie-Laure ARCHER, professeure de français et de latin, a présenté les différents écrivains vénitiens. Cette préparation avant le départ a permis à chaque élève d'apprécier encore plus toutes les richesses de la cité des Doges."

     

    Un séjour à Venise inoubliable pour les élèves de seconde de Notre-Dame

  • LES PREMIERES DE NOTRE-DAME A LYON

    Ce jeudi, les élèves de premières du lycée Notre-Dame se sont rendus à Lyon. Ils sont allés au Palais Saint-Pierre, pour conforter leurs connaissances en Histoire des Arts, avec une visite guidée par les enseignants. Ils ont ainsi pu mesurer l'évolution de la peinture depuis la Renaissance jusqu'à nos jours, en privilégiant l'étude de certains tableaux représentatifs des courants picturaux qui ont marqué la culture européenne.

     

    L'après-midi, ils étaient attendus au Musée des Confluences pour un parcours thématique, spécifique à chaque section. Ainsi, les scientifiques ont bénéficié d'une conférence sur les origines, tandis que les littéraires et les économistes se sont intéressés aux sociétés, dans leurs échanges, leurs créations et leurs modes d'organisation. Ces éléments leur auront permis de parfaire leurs connaissances en SVT, mais compléteront avec bonheur ce qu'ils ont vu en cours de lettres sur la Question de l'Homme.

     

    De formidables révisions - précieuses à quelques semaines du baccalauréat -  qui ont su allier plaisir et culture !

     

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  • Un atelier pour fêter l'amitié franco-japonaise à Notre-Dame

    presse.jpgLa Tribune - Le Progrès

     

    "Les élèves de terminale ont été nombreux, jeudi, à répondre présent à l'invitation de Monsieur FONS, professeur de philosophie, qui proposait un atelier de découverte du Japon. Ils ont été rejoints par leurs camarades de 2nde option Littérature et société.

     

    Pendant une heure, Gaël Fons, mordu du pays du Soleil-Levant, a su captiver son auditoire en présentant le Japon à travers son histoire, sa civilisation, ses villes mais aussi la sagesse, la pudeur et l'art de la politesse des Japonais.

     

    'Cela fait trois ans que j'y vais tous les étés, explique l'enseignant. J'ai proposé cette rencontre car peu de personnes savent que la France est l'un des premiers pays occidentaux avec lesquels le Japon a noué des liens diplomatiques. 160 ans de relations privilégiées, ça se fête !'

     

    En fin de séance, il a initié les élèves à la cérémonie du thé en expliquant et montrant la gestuelle très précise dans d'authentiques bols de thé. Ils ont enfin pu déguster du thé matcha (thé vert en poudre) qu'ils ont fouetté eux-mêmes à l'aide du 'chasen' (fouet en bambou), accompagné d'une friandise très sucrée."

     

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  • DERNIER SPECTACLE A L'OPERA POUR LES ELEVES DU LYCEE NOTRE-DAME

    Ce vendredi, le groupe habituel du lycée Notre-Dame s'est rendu pour le troisième et dernier spectacle de son abonnement à l'Opéra de Saint-Etienne : la représentation de Sémiramide. Pour ce dernier opera seria de Rossini inspiré de la célèbre pièce du même nom de Voltaire, la metteuse en scène Nicola Raab avait choisi de faire du théâtre dans le théâtre afin d'éclairer les arcanes psychologiques d'Arsace, personnage énigmatique aux autres et à lui-même, dans une terrible confrontation entre public et privé qui livre l'espace scénique au chaos intégral dont sortiront peut-être la paix et l'ordre, pour clore la période de violence instaurée par la reine Sémiramide.

     

    Cette dernière a fait assassiner son mari Ninus avec la complicité du prince Assur. Contrairement à ses engagements, elle s'apprête à épouser non pas Assur, mais le jeune capitaine de sa garde dont elle ignore qu'il est son fils. Surgit alors le spectre du feu roi, qui réclame qu'Arsace descende dans son tombeau et répande le sang d'une victime pour régner à son tour. Mais, au terme d'une lutte dans les ténèbres, c'est finalement Sémiramide qui périt de la main de son fils, qui croyait pourtant avoir blessé à mort Assur. Le jeune homme peut alors régner, acclamé par son peuple.

     

    Les costumes de Julia Müer ont permis de mettre l'accent sur l'originalité du rôle d'Arsace, interprété par la contralto Aude Estrémo - vêtue à la fois d'une robe et d'un pantalon ; en effet, les rôles de très jeunes hommes étaient traditionnellement tenus par des castrats jusqu'au milieu du XIXè, puis ce sont des femmes à la tessiture très grave qui ont ensuite repris ces personnages... L'interprétation des deux grandes voix du répertoire rossinien que sont Karine Deshayes dans le rôle-titre, et Aude Estrémo, mais également celle de tous les autres chanteurs, ainsi que la direction d'orchestre et le choeur lyrique, tout fut un régal pour cette cinquantaine de jeunes nouveaux mélomanes. De retour à Charlieu, les élèves de première et de seconde se sont donné rendez-vous l'an prochain pour une nouvelle saison... tandis que les terminales se sont bien promis de renouer avec l'Opéra lors de leur cursus scolaire.

     

     

     

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  • RECITAL DE FORTEPIANO PLEBISCITE PAR LES ELEVES DE NOTRE-DAME

    Ce mardi, un groupe de volontaires du lycée Notre-Dame a assisté à un récital du célèbre musicien Joos van Immersel. Au programme, les Seize Danses allemandes et la Sonate n°21 pour piano de Schubert, ainsi que la Sonate n°18 de Beethoven.

     

    De quoi réjouir les amoureux de musique romantique ! D'autant que l'artiste était venu avec un pianoforte issu de sa collection particulière. Le musicien - qui par ailleurs est à l'origine de L'Anima Eterna Brugge, orchestre qu'il dirige d'une main de maître -, s'est spécialisé dans la musique jouée sur instruments d'époque, ce qui est assez rare dans le milieu musical et permet bien sûr de restituer les sonorités désirées par les compositeurs, renouvelant ainsi l'écoute que l'on peut avoir de ces morceaux, par ailleurs fort connus du grand public.

     

    Les jeunes ont apprécié ce moment de fraîcheur et de sérénité, bref répit dans un emploi du temps fort chargé, puisque le lendemain ils retrouvaient cours et éventuels examens blancs... Mais à Notre-Dame, on sait alterner travail et loisirs culturels !

     

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  • Les lycéens à l'opéra de Saint-Etienne

    presse.jpgLe Pays - 08/02/18

     

    "Mardi 30 janvier, un groupe de volontaires a assisté à un récital du célèbre musicien, Joos van Immersel, à l'opéra de Saint-Etienne.

     

    Un régal pour les lycéens mélomanes, d'autant que l'artiste était venu avec un pianoforte issu de sa collection particulière. Joos van Immersel, musicien à l'origine de l'Anima Eterna Brugge, s'est en effet spécialisé dans la musique jouée sur instruments d'époque. Une spécialisation qui permet bien sûr de restituer les sonorités désirées par les compositeurs, renouvelant ainsi l'écoute que l'on peut avoir de ces morceaux."

     

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  • RECITAL DE FORTEPIANO PLEBISCITE PAR LES ELEVES DE NOTRE-DAME

    Ce mardi, un groupe de volontaires du Lycée Notre-Dame a assisté à un récital du célèbre musicien Joos van Immersel. Au programme, les Seize Danses allemandes et la Sonate pour piano n°21 de Schubert, ainsi que la Sonate n°18 de Beethoven.

     

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    De quoi réjouir les amoureux de musique romantique ! D'autant que l'artiste était venu avec un pianoforte issu de sa collection particulière. Le musicien - qui par ailleurs est à l'origine de L'Anima Eterna Brugge, orchestre qu'il dirige d'une main de maître, s'est spécialisé dans la musique jouée sur instruments d'époque, ce qui est assez rare dans le milieu musical et permet bien sûr de restituer fidèlement les sonorités imaginées par les compositeurs, renouvelant ainsi l'écoute que l'on peut avoir de ces morceaux par ailleurs fort connus du grand public.

     

    Les jeunes ont apprécié ce moment de fraîcheur et de sérénité, bref répit au coeur d'un emploi du temps chargé, puisque le lendemain ils retrouvaient cours et éventuels examens blancs... L'art et la manière d'alterner travail et loisirs culturels, botte secrète de Notre-Dame !

     

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  • Sortie pédagogique pour les 4èmes de Notre-Dame en pays stéphanois

    25531932_1390530174383996_1509438822993213027_o.jpgVendredi 22 décembre, 8h, Charlieu : impatientes, les classes de 4ème piétinent au pied des bus affrétés tout spécialement pour leur voyage pédagogique en région stéphanoise, à la découverte des Musées de la Mine et d'Art Moderne et Contemporain de Saint-Etienne, sous bonne garde de leurs accompagnateurs Mme Berrodier et Mme Souchon, professeures d'histoire-géographie, M. Lamoussière, professeur d'arts plastiques, M. Janiaud, professeur d'EPS et M. Duperret, professeur documentaliste. Les conversations, animées, peinent à couvrir les rires retentissants des plus euphoriques... L'agitation, palpable, laisserait-elle présager de la proximité des fêtes de fin d'année ?

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    Ou peut-être, tout bonnement, d'une insatiable soif de culture, tant les élèves, une fois répartis en groupe sur place, offrent à leurs guides respectifs une oreille attentive, casque de sécurité vissé sur le crâne, petites silhouettes besogneuses à l'ombre des monstres de fer et de charbon de la cité minière. Une première visite matinale au Musée de la Mine placée sous le signe d'une relecture sociale, à rebours de la mythologie morbide que charrie dans l'imaginaire collectif ce dédale de galeries souterraines dont l'exploitation tournera à plein régime dans la seconde moitié du XXème siècle, au chevet d'un pays en ruine au sortir de la guerre, brassant une forte immigration méditerranéenne afin de pourvoir ces postes ingrats dont les Français ne veulent plus.

     

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    Point de coup de grisou donc, mais un éclairage instructif sur le rôle méconnu des mineurs dans l'évolution du droit des salariés, qui obtiendront dès 1907 que leur journée de travail n'excède pas huit heures, pénibilité de la tâche oblige, ainsi qu'un système de ponction solidaire sur la paie mensuelle de chacun, afin d'alimenter un fonds d'indemnisation collectif à l'intention des collègues blessés pioche en main - une petite révolution ouvrière préfigurant l'instauration nationale de la Sécurité sociale en 1945.

     

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    Coup d'éclat toutefois l'après-midi au Musée de l'Art Moderne et Contemporain, dont l'une des œuvres préliminaires, un savant assemblage de tubes de métal enchevêtrés, soigneusement lustrés, qui n'aurait pas dépareillé le matin même dans les entrailles de la ville, parvient à interpeller nos élèves dès leur arrivée. Quel intérêt que de les exposer là, ces morceaux « même pas beaux » comme le souligneront certains ? C'est justement tout le propos du grand chamboule-tout artistique du XXème siècle : bousculer des décennies ininterrompues d'esthétisme conformiste, réhabiliter la technique, indissociable de l'art, à l'image du peintre et son fidèle pinceau. L'intention préliminaire de l'auteur suffit-elle à fonder et justifier l'oeuvre, ou cette dernière relève-t-elle du seul critère de beauté – tous les sujets sont-ils dignes d'être représentés, outils compris ?

     

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    Aucune réponse, évidemment, à mesure que la visite suit son cours, réservant son lot d'incongruitésIMG_20180109_105343_388.jpg auprès d'élèves toujours plus interloqués : abstractions sur toiles, néons aveuglants, vidéos grésillantes sur tubes cathodiques, jusqu'à l'apothéose finale, cet amas de matière informe aux reflets bruns rougeâtres, grand œuvre de l'artiste britannique Anish Kapoor, vision paroxystique d'un art contemporain réduit à sa plus pure quintessence. De sujet identifiable il n'est définitivement plus question ; subsiste alors cette matière de nature difficilement identifiable, peut-être authentique, vierge de toute technique, jetée en pâture au public définitivement médusé.

     

    De quoi alimenter, en tout cas, quelques joutes verbales de haut vol sur le trajet du retour entre tenants d'un classicisme assumé et contestataires entêtés de l'ordre établi, rejouant à leur insu l'éternelle querelle des Anciens et des Modernes, tous cependant bientôt réconciliés sous les lumières scintillantes de Noël qui s'annonce, désormais, à foulées enneigées en cette veille de vacances hivernales. Les garnements filent, un car à prendre, des parents qui attendent : la journée se termine, 8 heures tout pile... Comme les mineurs.

     

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  • DERNIER SPECTACLE DE LEUR ABONNEMENT A LA COMEDIE DE SAINT-ETIENNE POUR LES LYCEENS DE NOTRE-DAME

    Ce vendredi, les élèves de première prenaient le chemin de Saint-Etienne pour la troisième et dernière représentation de leur abonnement à la Comédie. Suite à la "petite forme" vue dans les locaux de l'école il y a dix jours, ils ont pu assister à la pièce maîtresse de ce duo : Andromaque, un Amour fou. Ce spectacle est l'occasion, pour le metteur en scène, de renouveler la lecture de la célèbre pièce de Racine, et de s'interroger également sur tout ce qui gravite autour de la représentation théâtrale en général.

     

    A partir du célèbre film de Jacques Rivette, L'Amour fou, qui filmait une troupe en train elle aussi de préparer une représentation de la pièce Andromaque, Mathieu Cruciani - qu'il n'est plus besoin de présenter tant ses précédentes mises en scène parlent pour lui -, a imaginé un dispositif complexe, qui projette des extraits vidéo, tandis qu'un cinéaste (Samuel Labarthe interprété par Arnaud Bichon) filme les comédiens en train de monter l'oeuvre de Racine. Le spectateur assiste alors à un ballet complexe, où les acteurs hésitent entre leur rôle dans la pièce, leur identité individuelle propre, l'image qu'ils donnent d'eux aux autres... et au public.

     

    C'est tout un jeu subtil de la Compagnie The Party, qui donne à voir l'endroit et l'envers des personnages du décor, de la pièce, de la vie même, avec l'émergence de cette jeune génération qui entend tourner la page de la guerre de Troie qu'elle subit depuis son enfance. Mais ce sont aussi les préoccupations de nos contemporains qui sont évoquées. Energie créatrice, envie de vivre coûte que coûte, c'est tout un message d'espoir fou qui est livré au spectateur dans cet ensemble effréné, envoûtant, qui questionne chacun sur son rapport à autrui, à la vie, à l'art. Et ce sont des analyses intéressantes qui se profilent la semaine prochaine en cours de Lettres... Un vrai plus pour ces jeunes dans la préparation des épreuves du Baccalauréat !

     

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  • A la découverte du métier oublié de relieur

    1.jpgLa reliure, un art d'antan menacé d’extinction : point de crise des vocations néanmoins pour nos élèves de seconde option Littérature et société, émerveillés, qui ont visité vendredi 15 décembre l’atelier des artisans charliendins Philippe Jansana et Steve Servaes.

     

    Arrière-boutique d’apothicaire ? Officine d’alchimiste excentrique ? Nulles grenouille en bouteille ou pierre philosophale rouge vermeil sur ces étagères croulant de cuirs odorants et de flacons soigneusement étiquetés, mais un même rêve qu'entretiennent de savants élixirs de colle et vernis : l'immortalité, prolonger à l'envi le destin de manuscrits antédiluviens, aux couvertures polies par les petites mains avides de générations de lecteurs.

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    Délicate mission pour le relieur que d'accéder alors aux désirs intimes d'une clientèle qui abandonnera là, un beau matin, quelques feuilles volantes dans l'espoir de les voir mariées en un fantasmagorique carnet de voyages, déposera précautionneusement le lendemain un ouvrage familial, à préserver dans l'instant des affres du temps, exigera pourquoi pas, le mois suivant, la restauration fidèle d'un manuel d'époque dans le plus pur style Renaissance.

     

    4.jpgDans la besace de l'artisan cependant, des techniques et outils formalisés et inchangés depuis le XVIIème siècle : la cisaille qui taille tranches et couvertures, des cuirs au charme délicieusement suranné pour les parer - parfois réduits à leur fine fleur sur demande auprès du tanneur, du papier marbré, strié, à motifs qui garnit pages de garde et incipit – fruit de la collaboration avec une créatrice locale, de la poudre d'or et différents jeux de police et caractères pour enfin titrer les livres ainsi vêtus, ultime étape dite de la photogravure.

     

    Au terme d'un mois de labeur entrecoupé de temps de séchage entre les différentes interventions, le patient, dépoussiéré, toiletté, est restitué comme neuf à son propriétaire fébrile, presque autant que nos élèves, prudents, quand vient le moment de feuilleter à leur tour ces livres transfigurés par le récit insoupçonné de leur conception, d'une valeur soudain tout aussi estimable que les précieux mots d'auteur qu'ils accueillent et accompagnent. Une valse des sens, d'encre et de papier envoûtante, réconfortante, à l'ère solitaire des écrans blafards et déshumanisants !

     

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  • Un comédien professionnel a joué pour les lycéens

    presse.jpgLa Tribune - Le Progrès

     

    "Mercredi, Denis Lejeune a interprété Moi, fils d'Andromaque devant les 1ères et Tles des sections littéraires de Notre-Dame.

     

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    C'est ce qu'il est convenu d'appeler une petite forme, c'est-à-dire un spectacle pour un comédien, en lien avec une autre pièce - en l’occurrence Andromaque (un Amour fou) - que les lycéens ont vue en classe. Et il y aura un bis repetita, puisque Denis Lejeune se représentera dans la salle Jean-Dasté, le vendredi 15 décembre.

     

    Avec une maestria sans égale, le comédien issu de l'Ecole de la Comédie a su donner corps et voix à celui que l'on ne voit pas, que l'on n'entend pas chez Racine, mais qui est pourtant le grand enjeu de la pièce. Est-ce que Pyrrhus livrera Astyanax aux Grecs, ou le protégera-t-il ? Dans un texte de Boris Le Roy, mis en scène par Emilie Capliez, ce sont tous les ressentis de celui qui est l'otage d'une guerre qui ne fut pas la sienne, de marchandages auxquels il ne peut que se soumettre, de débats intérieurs sur lesquels il n'a aucune prise.

     

    Une rencontre pleine d'enseignements

     

    A l'issue de la représentation, les élèves ont pu discuter avec le comédien et Marie Kusma, médiatrice auprès des scolaires. Même si les langues mirent un peu de temps à se délier, ce fut un échange plein d'enseignements, sur le parcours professionnel de Denis, le métier de comédien, la difficulté de l'exercice, le texte de la pièce, d'une beauté d'ailleurs fulgurante. Tous ont été ravis de ce moment de partage, et de cette interprétation tout en puissance et en retenue à la fois, qui va leur permettre de mieux préparer le spectacle qu'ils iront voir."

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